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En Crète, la métamorphose d’Iphis fit oublier la triste histoire des amours de Byblis. Ligdus, un citoyen crétois honorable, mais pauvre, ordonna à sa femme Téléthusa de supprimer l’enfant qu’elle attendait si c’était une fille. Ce choix les chagrine tous les deux. (9, 666-681)
Insensible aux prières de sa femme, Ligdus, intraitable, justifie cette décision cruelle par leur pauvreté. Arrivée presqu’à terme, Téléthusa voit durant son sommeil lui apparaître Isis, qui la rassure et lui conseille de ne pas tenir compte de l’ordre de son mari. Quand elle eut donné naissance à une fille, Téléthusa s’arrangea pour la faire passer pour un garçon, que Ligdus nomma Iphis, un nom pouvant s’appliquer aux deux sexes. Et la supercherie dura des années. (9, 681-713)
Les cent villes de Crète auraient peut-être résonné du bruit
suscité par ce nouveau prodige, si récemment ne s’était produit
en Crète une merveille plus proche, la métamorphose d’Iphis.
Jadis donc sur la terre de Phaestos, toute proche de la royale Cnossos,
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naquit un certain Ligdus, plébéien, de nom inconnu,
mais de condition libre ; sa fortune n’était pas plus grande
que sa notoriété, mais sa vie et sa droiture étaient irréprochables.
Lorsque son épouse enceinte était près de s’accoucher,
il lui glissa à l’oreille ces recommandations : « J’ai deux souhaits :
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que ta délivrance se fasse avec un minimum de souffrance,
et que tu mettes au monde un garçon ; élever une fille est trop lourd
et la fortune m’en refuse les moyens. Aussi, ce qu’aux dieux ne plaise !
si jamais tu accouchais d’une fille, – et je parle à contre-cœur,
pardonne-moi, amour paternel ! – qu’elle soit mise à mort. »
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Il finit de parler et tous deux, tant celui qui donnait cet ordre
que celle qui le recevait, avaient le visage baigné de larmes.
Cependant Téléthusa sans cesse sollicite son époux,
le prie en vain de ne pas réduire ainsi ses espoirs.
Ligdus reste fermement décidé. Et déjà la pauvre femme,
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arrivée à terme, portait avec peine son ventre alourdi,
quand, au milieu de la nuit, sous forme de songe, elle vit,
ou crut voir, se dresser devant son lit la fille d’Inachus,
escortée de son cortège sacré. Elle avait sur le front
un croissant de lune orné de blonds épis rutilants d’or
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et un insigne royal ; elle était accompagnée d’Anubis, l’aboyeur,
de la sainte Bubastis, d’Apis aux couleurs chamarrées,
et du dieu qui réprime la voix et du doigt impose le silence.
Il y avait aussi des sistres, et Osiris, à la quête jamais aboutie,
et le serpent étranger, plein de poisons anesthésiants.
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Alors, comme si elle la tirait de son sommeil et apparaissait vraiment,
la déesse lui parla ainsi : « Téléthusa, qui fais partie de mes fidèles,
oublie tes lourds soucis et désobéis à l’ordre de ton mari.
Quand Lucina t’aura délivrée, n’hésite pas à accueillir ton enfant,
quel que soit son sexe. Déesse secourable, j’apporte mon aide
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quand on m’a implorée ; et tu ne regretteras pas d’avoir honoré
une déesse ingrate. » Elle délivra son message et quitta la chambre.
Heureuse, la Crétoise se lève de son lit et, en suppliante, elle prie,
ses mains pures tendues vers les astres, pour que ses visions se réalisent.
Dès que s’intensifièrent ses douleurs, que le fardeau de lui-même
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s’expulsa au grand jour, et que naquit une fillette, à l’insu de son père,
la mère, dissimulant la vérité, ordonna que l’on nourrisse son fils.
On la crut et nul, hormis la nourrice, n’eut conscience du mensonge.
Le père s’acquitta de ses vœux et donna à l’enfant le nom de son aïeul ;
le grand-père s’appelait Iphis. La mère se réjouit du choix de ce nom,
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parce qu’il était commun aux deux sexes, et qu’ainsi elle ne trompait personne.
Le mensonge qu’elle avait lancé restait caché, grâce à un pieux artifice :
l’enfant portait des vêtements de garçon ; son visage était beau,
de toute façon, qu’on le prît pour celui d’une fille ou d’un garçon.
À l’âge de 13 ans, Iphis se vit fiancé à la plus jolie de ses compagnes d’enfance, Ianthé. Tous deux éprouvent immédiatement une véritable passion mutuelle. Ianthé attend dans la joie et la sérénité le moment de leur union, tandis qu’Iphis, ayant conscience de se trouver dans une impasse, vit dans le désespoir. (9, 714-725)
Dans un monologue intérieur, Iphis prend conscience du caractère contre-nature de sa passion et se désespère, se trouvant plus à plaindre encore que la crétoise Pasiphaé ; en effet, victime elle aussi d’une passion interdite, celle-ci put l’assouvir grâce à un stratagème imaginé par Dédale. N’attendant rien de personne, Iphis fait alors appel à sa raison, mais sans grande conviction, et son désespoir résigné grandit en même temps que son désir, à l’approche du jour des noces. (9, 726-763)
Cependant, trois ans après ton dixième anniversaire,
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ton père, Iphis, te fiança à la blonde Ianthé,
qui, parmi les filles de Phaestos, était la plus célébrée
pour sa beauté, et dont le père était Télestès du Dicté.
Les deux avaient le même âge, la même beauté, et avaient appris
des mêmes maîtres les rudiments des arts propres à leur âge.
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Dès ce moment, l’amour toucha leurs deux cœurs naïfs :
leurs deux blessures étaient égales, mais leur attente différente.
Ianthé attend le mariage et la date convenue des torches nuptiales ;
elle pense que celui qu’elle prend pour un homme deviendra son époux.
Iphis aime mais désespère de pouvoir jouir de son amour ; et
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(ce qui avive encore sa flamme) étant fille, elle se consume pour une fille.
Retenant ses larmes à grand peine, elle se dit : « Quelle fin m’attend ?
moi qu’une Vénus nouvelle, inconnue de tous, monstrueuse,
tourmente et possède ? Si les dieux voulaient m’épargner,
ils auraient dû m’épargner ; sinon, s’ils voulaient me perdre,
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ils auraient pu au moins me réserver un mal naturel, courant.
Une vache ne s’éprend pas d’une vache, ni une cavale d’une cavale ;
le bélier brûle pour les brebis, le cerf est suivi par sa femelle.
Les oiseaux aussi s’unissent ainsi et dans l’ensemble des vivants
jamais une femelle n’est prise de désir pour une femelle.
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Je voudrais ne pas exister ! Il fallait peut-être que la Crète porte
tous les monstres, admettons : la fille du Soleil a aimé un taureau,
mais ils étaient femelle et mâle. Mon amour est plus furieux
que celui-là, à vrai dire. Toutefois, cette femme a réalisé l’espoir
que lui inspirait Vénus ; un stratagème et la forme d’une vache
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la firent s’unir au taureau, et celui qu’elle abusait était son amant.
Même si l’ingéniosité du monde entier affluait ici,
même si Dédale en personne revenait avec ses ailes de cire,
que pourra-t-il faire ? Fera-t-il de la fille que je suis un garçon
avec ses artifices savants ? Pourra-t-il te transformer, toi, Ianthé ?
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Pourquoi ne pas retrouver ta fermeté d’âme et te reprendre, Iphis,
pourquoi ne pas rejeter cette passion inepte, dépourvue de sens ?
Vois ce que tu étais en naissant, à moins de te mentir aussi à toi-même,
aspire à ce qui est permis et aime ce que, femme, tu dois aimer !
C’est l’espoir qui suscite l’amour, c’est l’espoir qui le nourrit ;
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les circonstances te l’interdisent. Ce qui t’écarte de l’étreinte désirée,
ce n’est ni un gardien, ni un mari inquiet et défiant, ni non plus
la dureté d’un père ; ta bien-aimée même ne rejette pas ta prière,
et pourtant tu ne peux la faire tienne ; et on pourrait tout tenter,
dieux et hommes s’y emploieraient, tu ne peux être heureuse.
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Ici encore, une seule partie de mes vœux n’est pas accomplie,
et les dieux, bienveillants pour moi, m’ont donné ce qu’ils ont pu ;
ce que je veux, mon père, Ianthé et mon futur beau-père aussi le veulent.
Mais c’est la nature, plus puissante que nous tous, qui ne le veut pas,
elle, la seule à faire mon malheur. Voici venir le moment tant désiré,
c’est le jour de notre union et bientôt Ianthé sera mienne ;
mais elle ne me rejoindra pas : nous aurons soif au milieu des flots.
Junon Pronuba, Hyménée, pourquoi assistez-vous à cette cérémonie
d’où l’époux est absent, où nous sommes deux épousées ? »
Téléthusa, ne pouvant plus différer le jour fatidique des noces, et se souvenant de l’apparition d’Isis, se rend avec sa fille à son temple, implore la pitié et la protection de la déesse, à qui Iphis doit d’être en vie, contrairement à la volonté de son père. Suite à cette prière, Isis sembla manifester ce que Téléthusa prit comme un présage favorable. (9, 764-784)
Rassurée, elle quitta le temple, suivie de sa fille, qui peu à peu se sent métamorphosée en homme. La liesse et les offrandes à la déesse peuvent se donner libre cours et le lendemain, Iphis, devenu vraiment un homme, peut épouser Ianthé, sa bien-aimée. (9, 785-797)
Après ces paroles, Iphis se tut. Ianthé, l’autre jeune fille,
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n’est pas moins impatiente et te prie, Hyménée, d’accélérer ta venue.
Ce qu’elle demande, Téléthusa le redoute, et tantôt, reportant la date,
tantôt, feignant une faiblesse, elle fait traîner les choses,
prétextant maints songes et présages. Mais déjà elle avait épuisé
les ressources de son imagination ; le moment fixé pour les noces,
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souvent reporté, était imminent et il ne restait plus qu’un jour. Alors
Téléthusa arrache la bandelette qui orne leur tête, à elle et à sa fille ;
cheveux épars, elle entoura de ses bras l’autel, en disant :
« Isis, protectrice de Parétonium et des champs de la Maréotide
et de Pharos, et du Nil qui se répartit en sept bras, je t’en supplie,
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accorde-nous ton aide, et guéris-nous de notre crainte !
C’est toi, déesse, que j’ai vue un jour, toi et tes insignes propres,
j’ai tout reconnu, le bruit, tes compagnons, tes torches...
(le son) de tes sistres, et j’ai gravé tes ordres dans ma mémoire.
Si Iphis voit la lumière du jour, si moi je ne subis aucun châtiment,
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c’est par ton conseil et ton bienfait. Prends-nous toutes deux en pitié,
apporte-nous ton aide ! » Des larmes suivirent cette prière. La déesse
sembla avoir fait bouger (et elle les avait faits bouger) ses autels,
les portes de son temple tremblèrent, ses cornes en forme de lune
se mirent à briller, et l’on entendit retentir son sistre sonore.
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Non rassurée il est vrai, mais heureuse d’un présage favorable,
la mère d’Iphis quitta le temple. Iphis l’accompagne,
la suivant avec des pas plus grands que d’habitude.
Son teint perd sa blancheur et ses forces s’accroissent,
son visage se durcit et ses cheveux sans apprêt sont moins longs ;
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sa force est plus grande que quand elle était femme. En effet,
toi naguère fille, tu es un garçon ! Faites des offrandes aux temples
et réjouissez-vous en confiance ! On apporte des offrandes aux temples,
ajoutant aussi une inscription. L’inscription tenait en un bref poème :
« Iphis, devenu garçon, s’est acquitté du vœu que, femme, il avait fait ».
Le jour suivant avait couvert de ses rayons l’étendue de l’univers,
lorsque convergent près des torches Vénus, Junon et Hyménée,
leur associé, et que le jeune Iphis épouse sa chère Ianthé.
nouveau prodige (9, 667). Le récit précédent s’achevait (9, 659-666) par la métamorphose en fontaine de la malheureuse Byblis.
Crète (9, 668). Les trois vers servent de transition. Le récit précédent (9, 443-665) se passait en Asie mineure mais était lié d’une certaine façon à la Crète, pays d’origine de Milétos, père de Byblis et de Caunus. Le lecteur se voit donc ramené un peu artificiellement en Crète, l’île aux cent villes ou aux cent peuples (7, 481).
Iphis (9, 668). La légende d’Iphis métamorphosée en garçon, que va rapporter Ovide en détail, rappelle, avec certaines différences, celle de Leucippos (Antoninus Liberalis, Métamorphoses, 17). « La scène se situe aussi à Phaistos, mais le héros porte le nom de Leucippe et doit sa métamorphose de fille en garçon à l’intervention de Léto, et non d’Isis. Nicandre [la source d’Antoninus Liberalis] rappelait à ce propos les noms de tous ceux à qui même faveur était échue, parmi lesquels le devin Tirésias et le Lapithe Caineus, desquels parle aussi Ovide aux livres 3, 324 et 12, 172 » (J. Chamonard).
Phaestos... Cnossos (9, 669). Deux villes de Crète, situées respectivement près de la côte Sud et de la côte Nord de l’île, et où ont été découverts d’importants vestiges de palais d’époque minoenne.
plébéien (9, 670). Anachronisme d’Ovide qui transporte en Crète les classifications sociales romaines.
mise à mort (9, 679). La coutume d’exposer des nouveau-nés, sous divers prétextes, surtout lorsqu’il s’agissait de filles, était très courante dans l’Antiquité. Elle nous paraît difficilement supportable, mais elle ne l’était pas aux yeux d’Ovide, puisque il nous dit que Ligdus passait pour avoir une conduite irréprochable et nous le décrit d’ailleurs comme très affecté par la chose.
fille d’Inachus (9, 687). C’est Io, la fille du fleuve Inachus, que Jupiter avait transformée en génisse pour la soustraire à Junon (1, 568-667). Jupiter lui ayant rendu sa forme première, elle parcourut l’Égypte, où elle fut assimilée à Isis, déesse égyptienne, honorée dans les temples (1, 724-749). Ovide la présente avec ses attributs caractéristiques, le disque lunaire entre deux cornes (ce qui explique en partie son assimilation avec Io), des épis, et l’insigne royal égyptien, « l’uraeus, c’est-à-dire le cobra lové, formant diadème, réservé aux divinités et aux rois » (J. Chamonard). Dans la mythologie égyptienne, Isis est l’épouse d’Osiris, et la mère de Horus, dieu du soleil. Sans appartenir vraiment aux mythologies grecque et romaine, Isis fut identifiée à Io ainsi qu’à Déméter, et à Sélénè. Son culte et ses mythes se répandirent largement dans le monde greco-romain dès le 3ème siècle a.C., et surtout à l’époque impériale.
Anubis (9, 690). Dans l’escorte d’Isis, Ovide a convoqué divers dieux égyptiens, nouvelle occasion pour lui de faire étalage d’érudition. Le premier cité est Anubis, un des dieux égyptiens de la mort, représenté avec une tête de chien ou de chacal. Virgile, Én., 8, 698, parle aussi de ses aboiements.
Bubastis (9, 691). Bubastis est une ville de Basse-Égypte, où était vénérée Bast, déesse à tête de chatte, appelée aussi Bubastis et qui représentait la chaleur fécondante du soleil.
Apis (9, 691). Apis était une autre divinité égyptienne représentée comme un taureau (cfr la description d’Hérodote, 3, 28, 3).
dieu qui réprime (9, 692). C’est Horus-Harpocrate, fils d’Isis et Osiris, représenté comme un enfant portant son index droit à la bouche, comme pour inviter au silence.
sistres (9, 693). Sortes de crécelles dont se servaient les Égyptiens dans les cérémonies du culte d’Isis.
Osiris (9, 693). Osiris, époux d’Isis et roi d’Égypte, avait été mis a mort par son frère Seth-Typhon, le dieu de l’ombre, qui l’avait dépecé et avait dispersé ses membres. Isis avait longtemps recherché la dépouille de son époux, avait recomposé ses membres dispersés et l’avait ressuscité. Cette quête d’Isis était commémorée dans des cérémonies annuelles en Égypte.
serpent étranger (9, 694). Isis, et d’autres dieux guérisseurs, tel Esculape, ont un serpent pour attribut. Le « serpent étranger » évoqué ici pourrait être l’aspic.
Lucina (9, 698). Déesse présidant aux accouchements, assimilée à Rome tantôt à Junon, tantôt à Diane ou Hécate (5, 304 ; 9, 294, et aussi Fast., 2, 449-452).
Ianthé (9, 715). Ce personnage de Ianthé ne semble pas cité par ailleurs.
Télestès du Dicté (9, 717). Père de Ianthé, qui, pas plus que sa fille, ne semble cité ailleurs. Dicté est le nom d’une montagne de Crète.
Vénus nouvelle (9, 727). Ici Vénus est synonyme de passion amoureuse. On peut s’étonner de l’épithète « nouvelle », un amour homosexuel n’étant tout de même une chose inconnue pour Ovide ! Mais il est vrai qu’il fait parler une enfant sans grande expérience.
fille du Soleil... (9, 736-740). Ce passage évoque la légende de Pasiphaé, la fille du Soleil, l’épouse de Minos, roi de Crète ; elle s’était éprise du taureau magnifique que Poséidon avait fait surgir des flots à la demande de Minos. Pasiphaé s’unit à ce taureau grâce à un stratagème imaginé par Dédale, qui avait fabriqué en bois un simulacre de génisse, dans lequel la reine avait pris place, abusant ainsi le taureau. C’est de cette union que naquit le Minotaure. Voir 8, 132-133 et aussi Virg., Én., 6, 14-30, et surtout la note à 6, 24-26 ; Ovide, Fast., 3, 499.
Dédale (9, 742). Le héros ingénieux par excellence (voir 8, 152-259) ne peut rien pour la pauvre Iphis.
Junon Pronuba... Hyménée (9, 762). Junon, qualifiée de Pronuba, passait à Rome pour la déesse présidant aux mariages. Et Hyménée, dieu du mariage chez les Grecs, était invoqué lors des cortèges nuptiaux. Voir 6, 428-429 ; 10, 2, ainsi que Fast., 2, 561.
bandelette (9, 771). L’usage était, dans les opérations magiques, de se dégager de tout lien (cfr Virg., Én., 4, 518). Le commentaire de Servius à ce passage de Virgile semble même élargir la règle à toutes les cérémonies religieuses (in sacris nihil solet esse religatum).
Parétonium... Maréotide... Pharos (9, 773-774). Trois termes géographiques situés en (ou à proximité d’) Égypte. Parétonium est un port de la Marmarique, à environ 300 km à l’ouest d’Alexandrie ; la Maréotide, région d’Égypte (aujourd’hui Mariut), se trouve au sud d’Alexandrie ; Pharos, l’île en face d’Alexandrie, est célèbre par son phare.
Nil (9, 774). Le Nil est généralement présenté comme ayant sept bras. Cfr 2, 255.
insignes (7, 776). Rappel de l’apparition d’Isis à Téléthusa (9, 686-694).
compagnons, etc... (9, 777). Le texte est lacunaire ; nous suivons celui de l’édition G. Lafaye.