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Mercure, quittant la Messénie, survole Athènes au moment de la procession des Panathénées et s’éprend de la beauté de Hersé, une des jeunes filles participant au cortège. Plein d’assurance, il décide d’entreprendre sa conquête. (2, 708-736)
Il se rend dans la demeure des filles de Cécrops (Pandrose, Aglauros et Hersé) et, rencontrant en premier lieu Aglauros, il se présente en lui demandant de favoriser son amour pour Hersé. En échange, l’indiscrète et cupide Aglauros réclame à Mercure un grand poids d’or et le fait sortir du palais. (2, 737-751)
Le dieu au caducée déployant ses deux ailes avait décollé
et, survolant les champs de Munychie, regardait d’en haut
la terre chère à Minerve et le Lycée planté d’arbres.
Or ce jour-là, de chastes jeunes filles, selon la coutume, portaient
à la citadelle en fête de Pallas, dans des corbeilles fleuries
posées sur leur tête, de pures offrandes sacrées.
À leur retour, le dieu ailé les aperçoit et, sans poursuivre
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une route directe, il répète sur place le même cercle.
Comme un milan, oiseau rapide entre tous, à la vue d’exta,
et craignant les serviteurs serrés près des offrandes,
tourne en rond sans oser s’éloigner vraiment et, avide,
agite les ailes volant autour de la proie convoitée,
ainsi, au-dessus de la citadelle de l’Acté, l’agile dieu du Cyllène
change de direction et fait du surplace en décrivant des cercles.
Autant Lucifer resplendit plus que les autres astres,
autant Phébé à la lumière dorée brille plus que Lucifer,
autant Hersé surpassait par son allure toutes les autres filles :
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elle était le joyau de la procession et de ses compagnes.
Le fils de Jupiter, planant dans les airs, resta interdit par sa beauté,
et s’enflamma tel le plomb lancé par une fronde des Baléares :
elle vole et s’embrase au cours de sa trajectoire
et découvre sous les nuages des feux qu’elle ne possédait pas.
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Le dieu change de route, quitte le ciel pour gagner la terre,
il ne change pas son apparence, tant il est sûr de sa beauté.
Bien qu’elle soit parfaite, il lui apporte pourtant tous ses soins :
il assouplit ses cheveux, veille à ce que sa chlamyde tombe bien
et laisse bien voir tout l’or de la frange qui la borde ; il veut bien polie
dans sa droite la baguette qui apporte et chasse le sommeil,
et brillantes les talonnières fixées à ses pieds bien nets.
Il y avait, au fond de la maison, trois chambres à coucher
ornées d’ivoire et d’écailles de tortue ; Pandrose occupait
la droite, Aglauros la gauche et Hersé celle du milieu.
L’occupante de la chambre de gauche remarqua la première
l’arrivée de Mercure et eut l’audace de demander
au dieu son nom et la raison de sa venue. Il lui répondit :
« Je suis le petit-fils d’Atlas et de Pléioné, qui porte à travers les airs
les ordres dictés par mon père, mon père, Jupiter en personne.
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Je ne mentirai pas sur mes intentions ; toi, sois simplement
pour ta sœur une amie fidèle, qu’on dira la tante de ma progéniture.
Je suis venu pour Hersé ; je t’en prie, favorise un amant. »
Aglauros le regarde avec ces mêmes yeux qui récemment
avaient vu le dépôt secret de la blonde Minerve,
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et, pour prix de ses services, exige une grande quantité d’or.
En attendant, elle l’oblige à quitter leur demeure.
Minerve, déjà prévenue contre Aglauros la curieuse et craignant de la voir gagner encore en prestige, charge l’Envie d’infecter Aglauros de son venin. (2, 752-786)
L’Envie, personnage effrayant et odieux, se rend dans la florissante Athènes en semant la désolation sur son passage. Introduite dans la demeure des Cécropides, elle répand son poison dans le cœur d’Aglauros et lui inspire un très vif dépit en évoquant le bonheur de Hersé comblée par l’amour de Mercure. (2, 787-811)
Désespérée et rongée par l’envie, Aglauros décide finalement d’interdire l’accès de leur demeure à Mercure qui, pourtant très conciliant dans un premier temps, finit par forcer le passage d’un coup de sa baguette et punit la jeune fille en la métamorphosant en statue. (2, 812-832)
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La déesse guerrière tourna vers Aglauros son regard menaçant
et tira de son cœur de profonds soupirs, en un mouvement si fort
qu’il secoua à la fois sa forte poitrine et l’égide qui la protégeait.
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Il lui vint à l’esprit qu’Aglauros, d’une main sacrilège, avait découvert
son secret, lorsque, contrairement à l’accord conclu,
elle avait vu le fils du dieu de Lemnos, né sans mère ;
et aussi que cette fille allait s’attirer désormais les grâces du dieu
et de sa sœur, et que l’or réclamé par son avidité la rendrait riche.
Aussitôt elle gagna la demeure de l’Envie, souillée d’un sang noir.
Cette maison est cachée au fond d’une vallée profonde ;
privée de soleil, jamais un souffle de vent ne la traverse,
elle est triste et emplie d’un froid qui engourdit, sans feu,
toujours et toujours plongée dans une obscurité profonde.
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Arrivée là, la redoutable guerrière s’arrête devant la maison
- elle n’a pas le droit de pénétrer sous ce toit -
et pousse la porte du bout de sa lance. Sous le choc,
les battants s’ouvrent. Minerve aperçoit à l’intérieur l’Envie
mangeant des chairs de vipères, nourriture de ses vices ;
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à cette vue elle détourne les yeux. Mais l’Envie,
avec nonchalance se lève de terre, laisse à demi-dévorés
les corps des serpents, et avance d’un pas lent.
Dès qu’elle vit la déesse parée de sa beauté et de ses armes,
elle gémit et arbora un visage accordé à ses profonds soupirs.
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Sa face est pâle, tout son corps est décharné,
son regard jamais direct, ses dents ternies par le tartre,
son cœur vert de bile, sa langue imprégnée de venin ;
point de rire chez elle, sinon celui qu’inspire la vue de la souffrance ;
et elle ne jouit pas du sommeil, tenue éveillée par les soucis ;
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mais elle voit, avec dépit, les succès des humains et, les voyant,
elle se consume ; elle déchire et se déchire tout à la fois,
et c’est là son supplice. Malgré sa haine envers elle,
Tritonia lui adressa brièvement la parole en ces termes :
« Infeste de ton venin une des filles de Cécrops.
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Il le faut ; il s’agit d’Aglauros ». Sans un mot de plus,
elle se sauve et, d’une pression de sa lance, s’écarte de la terre.
L’Envie voyant d’un regard oblique s’échapper la déesse
murmura faiblement, déplorant le succès qui allait échoir à Minerve.
Elle prend un bâton tout cerclé d’anneaux hérissés de piquants,
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et, couverte de nuages sombres, partout où elle s’avance,
elle piétine les fleurs dans les champs, brûle les plantes,
cueille les têtes des pavots, et souille de son souffle
peuples, cités et maisons. Finalement, elle aperçoit
la citadelle de la Tritonide, où fleurissent les talents,
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les richesses et la paix, propice aux fêtes. Elle a du mal
à ne pas pleurer, parce qu’elle ne voit rien à déplorer.
Mais, une fois dans la chambre de la fille de Cécrops,
elle accomplit sa mission. De sa main teintée de rouille,
elle lui touche la poitrine, lui emplit le cœur de ronces épineuses,
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lui insuffle un poison nocif, disperse à travers ses os
un venin noir comme la poix, qu’elle répand dans ses poumons.
Et pour éviter que ne se dissipent trop les causes de son mal,
la déesse fait miroiter aux yeux d’Aglauros
sa sœur Hersé et son mariage heureux et le dieu,
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en une splendide vision qui magnifie tout. Irritée par ces visions,
la Cécropide souffre d’une morsure secrète ; malheureuse,
nuit et jour tourmentée, elle gémit et dépérit lentement,
se liquéfie, comme glace rongée par un timide soleil,
et le bonheur de la fortunée Hersé la brûle aussi lentement
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qu’un feu qui couve sous des herbes épineuses
se consumant à sa faible chaleur, sans donner de flammes.
Souvent, pour ne pas voir une telle union, elle a voulu mourir,
et a pensé la présenter comme un crime à leur père intransigeant.
Finalement, face au dieu qui arrivait, elle s’installe sur le seuil,
pour lui interdire l’entrée. À celui-ci, qui, très affable,
lui adressait des compliments et des prières elle dit :
« Arrête ; je ne bougerai pas d’ici avant de t’avoir repoussé. »
« Tenons-nous en à tes conditions », dit l’agile dieu du Cyllène ;
et d’un coup de sa baguette céleste, il ouvrit la porte.
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Elle tente de se lever, mais sent que sont engourdis,
impossibles à mouvoir, les membres que l’on fléchit pour s’asseoir,
Elle lutte en fait pour se relever et se tenir droite,
mais les articulations de ses genoux se raidissent, le froid s’insinue
sous ses ongles et ses veines pâlissent, vidées de leur sang .
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Comme un cancer, incurable, étend partout ses ravages,
gagnant des parties saines qui s’ajoutent aux parties malades,
ainsi le froid de la mort s’introduit peu à peu dans sa poitrine
en fermant les artères vitales et les voies respiratoires.
Elle n’essaya pas de parler, et eût-elle essayé,
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sa voix n’avait plus où passer ; son cou déjà était pétrifié,
sa bouche avait durci, et elle était assise, statue exsangue ;
ce n’était même pas une pierre blanche ; son âme l’avait noircie.
Mercure, remonté au ciel après la métamorphose d’Aglauros, est aussitôt renvoyé sur terre, au pays de Sidon, par Jupiter, avec ordre de conduire de la montagne vers le rivage le troupeau du roi Agénor. Sans en connaître la raison, il exécute l’ordre reçu et amène le troupeau sur le rivage où la princesse Europe a l’habitude de jouer. (2, 833-845)
Jupiter revêt l’apparence d’un taureau éclatant, suscite l’admiration et la confiance de la jeune fille, qui finit par monter sur son dos ; finalement le dieu emporte sa conquête à travers les mers loin de sa Phénicie natale. (2, 846-875)
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Après avoir ainsi puni Aglauros pour ses paroles
et sa mentalité impie, le descendant d’Atlas quitte la terre
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qui tient son nom de Pallas et, à tire d’ailes, pénètre dans l’éther.
Son père l’attire à l’écart et, sans lui avouer l’objet de son amour :
« Fidèle ministre de mes ordres, mon fils », dit-il,
« sans t’attarder, redescends vite à ton allure coutumière ;
cette terre, vers la gauche, qui lève ses regards vers ta mère,
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- les gens du lieu l’appellent le pays de Sidon -,
va vers elle, et conduis près du bord de la mer le troupeau royal
que tu vois paître au loin l’herbe de la montagne. »
Il dit, et déjà les bêtes chassées de la montagne, selon les ordres,
gagnent le rivage, où la fille du grand roi avait l’habitude
de venir jouer avec ses jeunes compagnes Tyriennes.
La majesté et l’amour ne s’accordent guère, et n’habitent pas
le même lieu. Après avoir abandonné son noble sceptre,
l’illustre père et maître des dieux, à la droite armée de la foudre
à triple pointe, et qui d’un signe de tête ébranle le monde,
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revêt l’apparence d’un taureau, et, mêlé aux génisses,
mugit et se promène, magnifique, dans l’herbe tendre.
Oui, il a la blancheur de la neige qui n’a pas été piétinée
par des pieds aux pas lourds et que n’a pas fondue l’humide Auster.
Les muscles de son cou ressortent, son fanon pend sur ses épaules ;
ses cornes sont petites, certes, mais on pourrait dire qu’elles sont
façonnées à la main et plus diaphanes qu’une perle pure.
Son front n’est pas menaçant, et son regard pas redoutable ;
sa face respire la paix. La fille d’Agénor est pleine d’admiration,
parce qu’il est si beau, parce qu’il n’est ni menaçant ni combatif.
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Mais, si doux soit-il, elle craint tout d’abord de le toucher.
Bientôt elle s’en approche et tend des fleurs vers son mufle éclatant.
L’amant s’en réjouit, et, en attendant que vienne le plaisir espéré,
il lui baise les mains ; il a du mal déjà, du mal à différer le reste.
Tantôt il joue et bondit dans l’herbe verdoyante,
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tantôt laisse son flanc de neige reposer sur le sable jaune.
Quand la crainte peu à peu a disparu, il offre à la jeune fille
sa poitrine à caresser ou ses cornes à entraver de fraîches guirlandes.
La jeune princesse, ignorant sur qui elle s’appuyait,
osa même s’installer sur le dos du taureau. Alors,
insensiblement, le dieu s’éloigne de la terre ferme et du rivage,
posant ses pas dans les ondes du bord, en une marche trompeuse,
puis il s’éloigne davantage, emportant sa proie au large des mers.
La fille est épouvantée et, emportée, elle regarde derrière elle
le rivage délaissé ; de sa main droite elle tient une corne de l’animal,
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et pose l’autre sur son dos ; son vêtement s’agite et ondule au vent.
Munychie (2, 709). La scène se situe maintenant en Attique, la terre chère à Minerve (Pallas-Athéna). Munychie est un des ports d’Athènes, dans la presqu’île du Pirée.
Lycée (2, 710). Le Lycée est un gymnase et un jardin d’Athènes consacrés à Apollon Lykios, sur les bords de l’Ilissos. Il est notamment célèbre par les leçons qu’y donna Aristote, ce qui explique que le terme sert également à désigner l’école aristotélicienne.
la citadelle en fête de Pallas (2, 711-713). Évocation de la procession des Panathénées, fête solennelle et très ancienne en l’honneur de la déesse Athéna, et consistant notamment en une procession (représentée sur la frise du Parthénon), à laquelle participaient des jeunes filles (« canéphores », c’est-à-dire « porteuses de corbeilles ») portant des offrandes à la déesse d’Athènes, vénérée dans le Parthénon, sur l’Acropole.
milan (2, 716). Cet oiseau était traditionnellement considéré comme un voleur.
exta (2, 716). Dans le sacrifice romain, on distingue les exta, ou fressure (cœur, foie, poumons, vésicule biliaire, bref les organes réputés siège de la vie), des uiscera, ou chairs (au sens technique du terme, ce qui se trouve entre la peau et les os). Les exta ainsi que le sang forment la part consacrée, réservée aux dieux ; l’officiant et les assistants ont droit à la consommation des chairs ; c’est la part profane.
Acté (2, 720). Ancien nom de l’Attique (cfr 2, 554, 6, 711 et 8,170). La citadelle est l’Acropole.
dieu du Cyllène (2, 720). Hermès-Mercure, qui naquit sur le mont Cyllène, en Arcadie (cfr 1, 713 ; 2, 818). Sur ce dieu, voir notamment 1, 668-716 (lien avec Argus et Syrinx) ; 2, 684-707 (épisode de Battus).
Lucifer... Phébé (2, 722-723). Lucifer (Étoile du matin ou Vénus ; cfr 2, 114) est moins brillante que Phébé, c’est-à-dire la Lune (cfr 1, 11).
Hersé (2, 724). Une des Cécropides, la sœur d’Aglauros et Pandrosos (voir 2, 558-559). Ovide imagine la jeune fille participant à la procession des Panathénées (2, 711)
Baléares (2, 727). Les frondeurs des Îles Baléares étaient réputés pour leur habileté (cfr par exemple Tite-Live, 38, 29, 6). La fronde intervient à nouveau en 4, 709-710, également dans une comparaison.
baguette (2, 735). Le caducée, dont il a déjà été question dans l’épisode d’Argus (1, 672-674 ; 1, 715).
petit-fils d’Atlas et de Pléioné (2, 742-3). Hermès-Mercure est le fils de Zeus-Jupiter et de Maia, une des Pléiades, qui sont filles d’Atlas et Pleioné. Cfr 2, 685 et 2, 697-704.
la tante (2, 746). Dans la mesure où le dieu pourra s’unir à Hersé et avoir des enfants d’elle, Aglauros deviendra leur tante.
avaient contemplé (2, 748). Allusion au récit de la corneille à propos d’Érichthonius (2, 552-561)
déesse guerrière (2, 752). Pallas-Athéna ou Minerve, dont le rôle dans la naissance d’Érichthonius est expliqué en note à 2, 553.
égide (2, 755). Un attribut important de Pallas est l’égide, sorte de bouclier recouvert de la peau de la chèvre Amalthée et orné de la figure de la gorgone Méduse. Il fut offert par Zeus à Athéna, qui le porte souvent sur sa poitrine.
le fils du dieu de Lemnos (2, 757). Érichthonius est le fils d’Héphaistos-Vulcain (cfr note à 2, 553 ), et ce dernier est lié à l’île de Lemnos, où il serait tombé un jour que Zeus l’avait précipité du haut de l’Olympe (Homère, Iliade, 1, 590-594).
Envie (2, 760ss). Divinité allégorique, dont Ovide fait un portrait imagé, évoquant dans une certaine mesure la « Rumeur » de Virgile (Énéide, 4, 173-197). Pour ne pas quitter l’Énéide, on songera aussi à l’épisode de Junon (Énéide, 7, 323 et suivants) qui évoque des enfers la Furie Allecto qu’elle charge de mettre le Latium à feu et à sang, notamment en s’attaquant à Amata et à Turnus.
Tritonia (2, 783). Titre donné à Minerve, pour des raisons discutées, entre autres parce qu’elle serait née sur les bords du lac Triton en Libye ou d’une rivière en Béotie. Cfr aussi 5, 250, et 6, 1.
citadelle de la Tritonide (2, 793). L’Acropole d’Athènes. Dans cette expression, Athéna est désignée sous un titre légèrement différent de celui de Tritonia. Cfr aussi 5, 250.
dieu du Cyllène (2, 818). Mercure. Voir 2, 720.
descendant d’Atlas... (2, 834). Mercure, qui quitte Athènes, patrie de Pallas-Athéna, où se situait l’épisode lié à Hersé et Aglauros.
Fidèle ministre de mes ordres (2, 837). Une des fonctions de Hermès-Mercure était d’être messager des dieux, et spécialement de son père Jupiter.
la gauche... ta mère... pays de Sidon (2, 839-840). Maia, mère de Mercure, était une des Pléiades, une constellation (2, 743). Ovide imagine sans doute Jupiter regardant vers le sud et voyant sur sa gauche l’Orient et la région de Phénicie, désignée par la ville de Sidon.
la fille du grand roi (2, 844). Europe, fille d’Agénor (selon Ovide, 2, 858) ou de Phénix, selon Homère, Iliade, 14, 321-322.
Tyriennes (2, 845). Tyr et Sidon sont les deux villes importantes de Phénicie.
majesté et amour (2, 846-7). À propos du contraste entre Maiestas et Amor, voir B. Otis, Ovid, Cambridge, 1970, p. 122-124.
triple pointe (2, 849). Cfr 2, 325-6 : « la flamme aux trois dards ».
fanon (2, 854). « Repli de la peau, qui pend sous le cou de certains animaux » (Larousse).