Chez les macaques, les mâles « payent » pour s’accoupler, selon une étude
Mercredi 2 janvier, 19h34

PARIS (AFP) – Payer pour faire l’amour est une pratique probablement encore plus ancienne que l’espèce humaine elle-même, selon une étude décrivant un véritable « marché du sexe » chez les macaques indonésiens et publiée cette semaine dans le magazine britannique New Scientist.

En observant durant 20 mois une cinquantaine de macaques à longue queue à Kalimantan Tengah, Michael Gumert, de l’université technologique Nanyang à Singapour, a constaté que les femelles s’accouplaient en moyenne 1,5 fois par heure, mais que cette fréquence grimpait à 3,5 fois par heure chez celles qui venaient de se faire épouiller par un mâle.

Ce dernier devra, avant de satisfaire son désir, « travailler » d’autant plus que peu de femelles se trouvent à proximité. La recherche des poux de sa partenaire jusqu’à ce qu’elle s’offre à lui prendra ainsi jusqu’à 16 minutes si les femelles sont moins nombreuses que les mâles dans le secteur et seulement 8 minutes dans le cas inverse.

« De nombreuses études qui n’ont pas constaté ce mécanisme de marché biologique avaient été réalisées en captivité », selon M. Gumert.

Selon Ronald Noë, de l’université de Strasbourg en France, auteur avec Peter Hammerstein de l’université Humboldt en Allemagne de la théorie du « marché biologique », « on retrouve une imbrication bien connue des marchés de l’accouplement et de l’économie chez l’espèce humaine », où « il y a beaucoup d’exemples de vieux hommes riches obtenant les faveurs de jeunes femmes attractives ».

Un courtier s’offre, pour la postérité, le premier baril à 100 dollars
Vendredi 4 janvier, 11h40

NEW YORK (AFP) – Le niveau historique de 100 dollars le baril de pétrole à New York a été atteint pour la première fois avec la pichenette d’un courtier indépendant, qui rêvait de faire passer son nom à la postérité.

« Le chiffre magique aurait apparemment été atteint à cause d’une transaction, qui serait, selon la version qui circule, une tentative individuelle d’attirer la gloire pour les uns, plutôt l’infamie pour les autres », relevaient jeudi les analystes du courtier Sucden, en commentant le record atteint la veille.

Richard Arens, un « local » dans le jargon financier (il travaille pour son propre cabinet, ABS), a offert mercredi la somme de 100.000 dollars pour un lot de 1.000 barils, le volume minimum qu’on puisse acheter sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Il l’a ensuite immédiatement revendu à perte à un autre courtier indépendant, déboursant dans l’affaire 600 dollars.

« C’était juste pour la forme, il voulait être le premier au monde à acheter du pétrole à 100 dollars le baril », a commenté Antoine Halff, analyste chez NewEdge group, interrogé par l’AFP.

« Il a payé 600 dollars pour pouvoir raconter à ses petits enfants qu’il était le premier au monde à acheter du pétrole à 100 dollars » le baril, a commenté dans une interview à la BBC Stephen Schork, un ancien courtier new-yorkais éditant une lettre spécialisée.

L’opération a pris d’autant plus de relief qu’elle a pris au dépourvu marchés et analystes et que le Nymex a tardé à la valider. « C’est une opération valide », a toutefois par la suite confirmé un responsable du marché.

En février, 204.600 lots, dont chacun comprend 1.000 barils, sont négociés sur le Nymex. Avec le lot acheté par M. Arens, et deux (ou trois) autres vendus jeudi, tout au plus quatre lots ont été traités à ou au-delà des 100 dollars le baril, selon les analystes.

Tombé d’un gratte-ciel new-yorkais, un laveur de carreaux survit à une chute de 152 mètres
Vendredi 4 janvier, 11h40

NEW YORK (AP) — Ses médecins disent n’avoir jamais vu ça. Moins d’un mois après être tombé du toit d’un gratte-ciel de Manhattan, un laveur de carreaux a non seulement survécu à sa chute de 46 étages, environ 150 mètres, mais il parle à sa famille et pourra sans doute remarcher.

Alcides Moreno, 37 ans, a perdu son frère dans l’effondrement de l’échafaudage le 7 décembre dernier. Lui-même a été transporté à l’hôpital New York Presbyterian-Centre médical Weill Cornell dans un état décrit par le président de l’établissement, le Dr Herbert Pardes, comme « un désastre complet ». Fractures multiples aux jambes, au bras droit, graves blessures à la poitrine, l’abdomen et la colonne vertébrale, hémorragie cérébrale...

Aujourd’hui, il respire seul, aucun de ses membres n’est paralysé et le jour de Noël pour la première fois il a ouvert la bouche et parlé à sa famille.

Pourtant à son arrivée, le blessé semblait saigner de partout. Dans les premières heures critiques, il a reçu par transfusion 24 volumes de sang, soit deux fois la totalité de son sang, du plasma et des plaquettes, un anticoagulant pour tenter d’arrêter l’hémorragie. Un cathéter a été inséré dans son cerveau pour réduire le gonflement et l’abdomen ouvert pour alléger la pression sur ses organes. Au bord du coma à son arrivée, il a été endormi, a subi une trachéotomie et été placé sous assistance respiratoire avant d’être immédiatement opéré, sans rejoindre la salle d’opération, les médecins craignant qu’il ne supporte pas le moindre mouvement.

Mais ses blessures à la tête se sont révélées relativement mineures et il a échappé à la paralysie, malgré plusieurs vertèbres pulvérisées. « Si vous croyez aux miracles, ce pourrait en être un », commente le chirurgien en chef, le Dr Philip Barie. AP

Un laveur de carreaux survit et parle après une chute de 47 étages
Vendredi 4 janvier, 16h36

NEW YORK (AFP) – Un laveur de carreaux équatorien qui avait fait une chute du haut d’un immeuble de 47 étages à New York le mois dernier a survécu et a même pu parler le jour de Noël, rapportent les médias vendredi.

La nacelle dans laquelle se trouvaient le 7 décembre dernier Alcides et Edgar Moreno avait plongé dans le vide, s’écrasant au sol depuis une hauteur de plus de 150 mètres dans un quartier résidentiel de l’Upper East Side à Manhattan.

Le jeune frère avait été tué sur le coup, mais l’aîné, âgé de 37 ans, avait été hospitalisé dans le coma.

Après avoir effectué des transfusions de plus de 11 litres de sang et près de 9 litres de plasma, et 9 interventions chirurgicales orthopédiques, les médecins accompagnés de son épouse Rosario ont parlé jeudi de « miracle » au cours d’une conférence de presse, rapporte le New York Times.

« Le jour de Noël, il s’est tourné et a dit +qu’ai je fait ?+ en anglais », a rapporté sa femme.

Les médecins n’ont pas exclu qu’après quelques autres interventions chirurgicales et une période de réhabilitation, Alcides Moreno puisse à nouveau marcher.

« Si vous croyez aux miracles ceci pourrait en être un », a dit le Dr Philip Barie, chef du service des soins intensifs à l’hôpital Cornell de Manhattan, où le blessé est traité.

« Une chute de trois étages est fréquemment mortelle, et au delà de dix étages nous ne voyons jamais les victimes parce qu’on les amène directement à la morgue », a ajouté le Dr Barie, cité à la Une par le New York Times.

M. Moreno devait subir une nouvelle intervention chirurgicale vendredi.

Des Russes égarés survivent trois mois dans une base militaire désaffectée
Vendredi 4 janvier, 16h42

MOSCOU (AFP) – Un groupe de onze pêcheurs russes a été secouru après avoir trouvé refuge pendant près de trois mois dans une base militaire désaffectée au Kamtchatka, région hostile de l’Extrême-Orient russe, a rapporté vendredi la chaîne d’information en continu Vesti 24.

Partis le 10 octobre 2007 pêcher au large de la presqu’île du Kamtchatka, située à 8.000 km à l’est de Moscou, les pêcheurs ont été surpris par le mauvais temps.

Ils ont expliqué à la chaîne russe qui a filmé vendredi leur évacuation par hélicoptère, que pendant de longues semaines d’attente, sans liaison radio, ils avaient survécu grâce aux réserves de nourriture, notamment de farine, trouvées dans cette ancienne base construite dans une lagune.

Début janvier, cinq d’entre eux ont tenté une sortie.

« Ils ne se sont pas découragés. Armés d’une carte, ils ont parcouru trente kilomètres et sont tombés sur des militaires. Ils ont eu de la chance », a commenté sur Vesti 24 Alexeï Sivolap, responsable du ministère des Situations d’urgence dans la région du Kamtchatka.

Les six autres pêcheurs restés dans la base n’ont pu être évacués que vendredi en raison des conditions météorologiques difficiles dans cette région volcanique aux cimes enneigées et aux températures frisant les -10°C.

Les onze pêcheurs que leurs proches croyaient morts risquent désormais des poursuites judiciaires, souligne Vesti 24: ils étaient partis pêcher dans une zone militaire interdite aux civils, à une centaine de kilomètres seulement de Petropavlosk-Kamtchatskï, le chef-lieu de cette presqu’île très militarisée.

Une pluie d’iguanes, paralysés par le froid, à Miami
Vendredi 4 janvier, 21h28

MIAMI (AFP) – La chute inhabituelle de température qui a touché cette semaine Miami (Floride, sud-est) a provoqué un phénomène surprenant dans les parcs qui bordent la ville: une pluie d’iguanes tombant des arbres sur lesquels, paralysés par le froid, ils étaient en catalepsie.

Dans les parcs Bill Baggs et Crandon de Key Biscayne (au sud de la ville), les passants ébahis ont pu voir les reptiles s’écraser lourdement sur le sol, comme morts. Des agents municipaux les ont alors ramassés et déposés au soleil pour qu’ils se réchauffent.

L’iguane tropical est un reptile à sang froid qui a besoin d’une température supérieure à 23 degrés Celsius et qui préfère nettement quand le thermomètre atteint les 35°C. Mais, mercredi et jeudi, le mercure est descendu à 4 ou 5 degrés C dans certaines zones de Floride.

« Avec des températures inférieures à 15 degrés C, les iguanes commencent à avoir des problèmes pour se mouvoir, mais si la température descend à 5 degrés, ils deviennent complètement paralysés », a expliqué Perran Ross, de l’Université de Floride.

Ainsi, par grand froid, leur corps se met au repos et seul leur coeur continue à battre. Ils tombent alors des arbres sur lesquels ils s’étaient réfugiés.

« Certains ne parviennent pas à surmonter le choc et meurent, d’autres arrivent à réchauffer leurs corps, exposés au soleil », souligne M. Ross.

Les iguanes tropicaux ne sont pas originaires du sud de la Floride mais y ont été introduits depuis le Mexique, l’Amérique centrale et latine.

Le « bien-mourir » en vogue en Corée
Vendredi 11 janvier, 15h00

CHUNGJU, Corée du Sud (AP) — C’est la dernière mode en Corée du Sud: des individus en pleine santé se font mettre en bière à l’issue de cérémonies solennelles. But avoué de cette macabre mise en scène, « renaître ».

« Je veux vous donner à tous un jour de plus à vivre, mais il vous faut d’abord entrer dans ces cercueils », lançait récemment l’organisateur d’une de ces fausses funérailles. « J’espère que vos corps fatigués trouveront la paix dans ce repos. »

Les cercueils ont ensuite été fermés, puis de la terre a été jetée sur les catafalques. Mais un quart d’heure plus tard, les bières sont rouvertes et leurs occupants « renaissent ».

Ces expériences morbides, très en vogue au pays du Matin calme, visent à offrir aux adeptes du « bien-mourir » l’opportunité d’une profonde réflexion sur leur passé pour envisager un avenir meilleur et tendre vers le véritable « bien-être ».

« J’ai ressenti une vraie peur à l’intérieur du cercueil mais j’ai aussi pensé à ma mère », a témoigné Lee Hye-jung, une étudiante de 23 ans, après ses fausses funérailles. « Dorénavant, je vivrai différemment pour ne pas nourrir de regrets sur ma vie personnelle ».

Ces « renaissances » n’ont rien de gratuit. La firme Korea Life Consulting, qui organise ce type de cérémonie, facture ses prestations 300.000 wons (222 dollars) par personne.

Le « bien-mourir » prend également la forme d’activités commerciales centrées sur la mort elle-même. Des sites Web permettent de consigner les dernières volontés à communiquer à la famille après le décès. Au-delà des pompes funèbres classiques, des coordinateurs spécialisés s’emploient par ailleurs à organiser à l’avance des funérailles en cas de mort accidentelle. AP

Chili : le mort se relève de son cercueil lors de la veillée funèbre
Lundi 21 janvier, 10h58

SANTIAGO (AFP) – Une drôle de veillée funèbre s’est déroulé dans le petit village chilien d’Angol : un octogénaire s’est relevé de son cercueil, sous le regard effaré de ses proches qui étaient en train de le pleurer.

Les membres de la famille de Feliberto Carrasco, un retraité de 81 ans, étaient convaincu que sa dernière heure avait sonné, après qu’on eût découvert son corps inanimé et froid. Sans prendre le soin d’appeler le médecin pour constater le décès, ils avaient contacté une société de pompes funèbres, avant de le parer de son plus beau costume pour l’enterrement.

« Je ne pouvais pas le croire. J’ai pensé que je me trompais et j’ai fermé les yeux », raconte son neveu Pedro en relatant l’événement au quotidien Ultimas Noticias, dans son édition de dimanche. « Quand je les ai réouverts, mon oncle était en train de me regarder. Je me suis mis à pleurer ».

De son côté, le « miraculé » a affirmé n’avoir senti aucune douleur, se contentant de réclamer un simple verre d’eau.

Les radios locales ont aussi surpris leurs auditeurs après avoir dû rectifier l’avis de décès, prématurément annoncé.

Japon: tombé dans un étang gelé, un enfant survit après plus de 10mn d’arrêt cardiaque
Mercredi 23 janvier, 10h27

TOKYO (AFP) – Un garçon de trois ans tombé dans un étang gelé et dont le coeur s’était arrêté plus de dix minutes a guéri miraculeusement au Japon, a annoncé mercredi l’hôpital qui l’a soigné.

L’enfant était tombé le 2 janvier dans un étang gelé du centre du Japon où sa famille passait les vacances de Nouvel An. Son père l’avait repêché au fond de la mare, à 1,6 m de profondeur.

« Son coeur et ses poumons ne fonctionnaient plus lorsque le père l’a sorti » et la température de son corps avait chuté à 28°C, a expliqué l’hôpital pour enfants de Shizuoka (centre du Japon) dans un communiqué.

Au total, le coeur du garçon s’est arrêté entre 10 et 30 minutes, selon l’hôpital, avant de se remettre à battre pendant le transport d’urgence.

Son cerveau aurait dû toutefois subir des dégâts irréparables dans l’intervalle. Un arrêt cardiaque de plus de trois minutes suffit d’habitude à provoquer des dégâts au cerveau, a précisé le centre de soins.

Mais la chute de température du corps de l’enfant pourrait avoir épargné son cerveau. L’hôpital l’a mis en hypothermie cervicale, gardant son corps à une température de 33-34 degrés pour éviter des complications et des dommages aux cellules pendant la guérison.

Plongé dans le coma, l’enfant a rouvert les yeux cinq jours après l’accident et a reconnu ses parents le lendemain.

« Dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais cru qu’il puisse revenir dans cet état. Je suis heureux de le voir sourire de nouveau », s’est réjoui son père auprès des médias japonais.

Sorti mardi de l’hôpital sans aucune séquelle, le petit miraculé a adressé un V de la victoire à ceux qui l’attendaient dehors.

La lettre de la petite Japonaise lui revient 15 ans plus tard... par poisson
Vendredi 25 janvier, 08h28

TOKYO (AFP) – Une lettre accrochée à un ballon volant par une écolière japonaise lui est revenue quinze ans plus tard par les grâces d’un poisson, pêché dans l’Océan Pacifique et sur lequel le courrier s’était collé.

Un pêcheur a trouvé la lettre collée sur un poisson plat qu’il venait d’attraper dans ses filets, à 1.000 mètres de profondeur dans la mer.

Du courrier encore lisible, le pêcheur a compris qu’il avait été envoyé par une enfant de 6 ans à l’occasion de l’anniversaire de son école.

« Notre école a 120 ans... Si vous trouvez cette lettre, s’il vous plaît écrivez-moi », disait la lettre datée de 1993 et où figurait l’adresse de l’établissement, situé à Kawasaki (est), à 150 km de l’endroit où a été pêché le poisson.

Comme ses camarades de classe, l’écolière avait attaché ce courrier à un ballon lancé dans les airs en espérant qu’il lui serait renvoyé.

La petite écolière, devenue une étudiante de 21 ans, a expliqué à la télévision Asahi qu’elle ne s’attendait pas « à recevoir une réponse de cette manière ».

Nigeria: un client de moto-taxi accusé de vol de... pénis
Jeudi 31 janvier, 17h56

LAGOS (AFP) – Les chauffeurs de motos-taxis de Gwagwalada, petite localité proche d’Abuja, dans le centre du Nigeria, sont mobilisés contre un client qu’ils accusent d’utiliser un pigeon pour... voler des pénis.

Selon l’agence de presse nationale News Agency of Nigeria (NAN), la dernière victime du suspect, qui nie tout en bloc, est un moto-taxi de 35 ans, Moussa Abubakar. Il a raconté sa mésaventure après avoir amené de force le passager « voleur de pénis » au commissariat.

Abubakar a affirmé très sérieusement aux policiers que Mohammed Ma’aji, son passager, lui avait volé son bien grâce un « pigeon spirituel » blanc qu’il avait dans un sac, et qui portait une « petite cravate noire » autour du cou.

« J’ai conduit ce type à trois endroits différents. Sur le chemin du retour aux environs de l’endroit où je l’avais pris en charge, il a serré fort ses jambes contre moi et tout de suite je me suis senti mal et faible », a raconté Moussa aux policiers, selon la NAN.

« Alors je me suis arrêté tout de suite. J’ai regardé dans mon pantalon, il n’y avait plus rien! », a-t-il poursuivi, précisant que le pigeon était devenu noir. Pour lui, aucun doute: son passager venait de lui subtiliser ses attributs. « Je me suis mis à hurler pour alerter mes collègues et un policier est arrivé. »

Mohammed Ma’aji nie tout: « j’en ai déjà un, que voulez-vous que je fasse du sien? ».

« Quant au pigeon, un religieux m’avait dit de le donner à un miséreux », a-t-il affirmé. « Si ça se trouve, Abubakar a perdu son pénis hier soir avec une femme », a-t-il poursuivi dans sa déposition.

Très sérieusement, le chef de la police de Gwagwalada a indiqué à la NAN que ses hommes essayaient de récupérer l’objet du délit.

Plus sérieusement encore, la branche locale de l’Union des transports motocyclistes a menacé d’intenter une action en justice contre l’homme au pigeon si le pénis n’était pas rendu dans 24 heures à son légitime propriétaire.

Les rumeurs de vols d’organes génitaux perpétrés par des « sorciers » sont récurrentes au Nigeria et dans d’autres pays de la région du Golfe de Guinée, où on pratique le culte du « juju », l’ancêtre du vaudou.

Naissance mystérieuse chez les varans de Komodo
Vendredi 8 février, 14h58

WICHITA, Kansas (AP) — Les responsables du zoo de Wichita, dans le Kansas, sont perplexes: deux bébés dragons de Komodo ont vu le jour, à première vue sans père, le zoo ne possédant pas de varan mâle...

Les deux bébés dragons, des garçons, seraient donc les premiers exemplaires en Amérique du Nord à naître par parthénogenèse, un phénomène naturel au sein de certaines espèces, notamment invertébrés et plantes, mais plus rare chez les vertébrés.

Deux autres cas de parthénogenèse ont été enregistrés chez les varans de Komodo dans deux zoos de Grande-Bretagne en 2006.

Le zoo fait donc pratiquer des analyses ADN sur la mère et ses petits, afin de déterminer s’il s’agit bien d’autofécondation ou si par hasard des spermatozoïdes n’étaient pas stockés dans l’organisme du varan femelle depuis des années. Car les varans de Komodo sont une des rares espèces animales capables de cet autre exploit, explique Don Boyer, spécialiste en reptiles au zoo de San Diego.

Gaïa et une autre femelle varan vivaient au zoo de Wichita depuis 1993, arrivées à l’âge de un an. Elles pondent des oeufs depuis 2000. En mai 2007, Gaïa en a pondu 17. Le zoo n’en a gardé que deux, n’ayant pas de place pour plus de ces gros lézards mal-aimables et féroces, et les a fait éclore.

« Nous n’avons jamais eu de varan mâle au zoo. Et aucun varan errant n’est passé par là », explique Nate Nelson, le responsable des amphibiens, poissons et reptiles de l’établissement, encore tout remué de ces naissances un peu spéciales.

Originaires des îles du sud de l’Indonésie, les varans de Komodo sont les plus gros lézards au monde, qui peuvent vivre 20 à 40 ans et atteindre 2,5 mètres de long et 165 kilos. Espèce en voie de disparition, ils ne seraient plus que trois à 5.000 dans la nature. Les zoos d’Amérique du Nord en comptent 80, et seuls six zoos aux Etats-Unis les font se reproduire. AP

Des collégiens suédois privés de roses le jour de la Saint-Valentin
Jeudi 14 février, 12h50

STOCKHOLM (AFP) – Un collège de Stockholm a décidé d’interdire la vente de roses dans l’établissement le jour de la Saint-Valentin pour ne pas chagriner les élèves privés d’amoureux.

« Nous avons cessé de vendre des roses (...) car certains élèves pouvaient recevoir des dizaines de roses et d’autres aucune », a expliqué à l’AFP le proviseur adjoint du collège Gärdes à Stockholm, Lars Wikander.

Selon lui, les élèves auxquels on n’offrait aucune rose, pouvaient se sentir exclus et souffraient « de ne recevoir aucune forme d’attention tout au long de cette journée particulière ».

M. Wikander a estimé que « dans le meilleur des monde, chacun devrait recevoir une rose le jour de la Saint-Valentin ».

D’après une enquête publiée sur le site en ligne de l’organisation Friends, qui lutte contre les brimades dont les élèves sont victimes à l’école, près de deux-tiers des jeunes se sentent à l’écart le jour de la fête des amoureux.

« La Saint-Valentin est une journée très positive (...) mais il y a aussi le revers de la médaille qui est que beaucoup de jeunes se sentent mal », a observé Magnus Jägerskog, porte-parole de Friends, ajoutant que la journée devrait être mise à profit pour discuter de l’amitié et de la façon de traiter ses proches.

L’enquête a été réalisée par l’institut de sondage Cint lors de la deuxième semaine du mois de février auprès de 1.027 jeunes âgés de 14 à 24 ans.

Des pétitions demandent le pardon pour les « sorciers » écossais
Jeudi 28 février, 18h20

EDIMBOURG (AFP) – Deux pétitions ont été déposées jeudi au Parlement écossais demandant que soit accordé le pardon posthume aux milliers de personnes qui ont été condamnées pour sorcellerie, dont la dernière en 1944.

« Quatre milliers de personnes ont été accusées de sorcellerie en Ecosse, dont environ 85% de femmes », a souligné « Full Moon Investigations », une organisation spécialisée dans le paranormal qui est à l’origine des deux pétitions.

La première, signée par 69 personnes, demande le pardon pour l’ensemble des « sorciers » ou « sorcières » tandis que la deuxième, qui réunit 206 noms, exige la même grâce posthume pour le cas spécifique de Helen Duncan, dernière Ecossaise à avoir été condamnée en vertu de la Loi sur la sorcellerie de 1735. Cette législation a été abolie en 1951.

Helen Duncan avait passé neuf mois en prison. Elle avait affirmé avoir entendu l’esprit d’un marin évoquer la perte d’un navire lors d’une bataille de la Seconde Guerre mondiale. Le naufrage du bâtiment n’était alors pas connu, l’armée l’ayant gardé secret pour préserver le moral des troupes.

« Des métiers comme herboristes, acupuncteurs, sages-femmes ou nutritionnistes peuvent tous être considérés comme puisant leurs origines dans les traditions et les paroles de personnes qui ont été catégorisées comme sorciers », a souligné Andrea Byrne, membre de Full Moon.

Un astrologue, botte secrète des Anglais contre Hitler
Par Loïc VENNIN
Mardi 4 mars, 09h03

LONDRES (AFP) – Au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, Londres avait cru avoir trouvé l’arme secrète pour battre Hitler: un astrologue aussi farfelu que mystérieux qui assurait détenir la clef du mode de pensée du Führer.

« Hitler croit en l’astrologie et si je fais les mêmes calculs que ses astrologues, je connaîtrais ce qu’on lui conseille... et cela pourrait profiter aux Britanniques »: c’est armé de cet argument apparemment sans faille que Louis De Wohl devient capitaine et, jusqu’à la fin de la guerre, sera « le prophète » de Londres, comme l’appellera plus tard la presse.

L’histoire est connue depuis 1952, quand l’astrologue a publié une autobiographie très flatteuse intitulée « Le Nostradamus moderne ».

Mais les Archives Nationales britanniques, qui lèvent mardi un demi-siècle de secret sur le dossier « Louis De Wohl » révèlent ce que l’on savait moins : le MI5 (services de renseignements intérieurs) avait prévenu de façon répétée que le supposé « brillant scientifique » était un imposteur.

Né à Berlin le 24 janvier 1903 de parents hongrois, Lajos Mucsinyi Wohl, de son vrai nom, vivote en écrivant des romans de gare avant de s’exiler en 1935 au Royaume-Uni où il se présente comme un astrologue émérite.

Il francise son prénom « Lajos » en « Louis » et s’ajoute une particule pour se faire appeler « De Wohl ». Il assure dorénavant être le fils d’un noble hongrois.

Il prétendra aussi être descendant du poète allemand Heine, tout comme du baron Dreyfus, associé à la famille Rothschild.

A qui veut bien le croire, il vend des horoscopes personnalisés. Son entregent aidant, Louis De Wohl réussit à se faire des clients jusque dans les plus hautes sphères.

Il en profite à chaque fois pour placer son boniment: « J’ai trouvé que toutes les entreprises majeures de Hitler avaient été effectuées +sous de bons auspices+. Les +intuitions divines+ de Hitler ne sont en réalité qu’une simple connaissance des conjonctions planétaires », écrit-il dans une lettre.

Ainsi, et comme l’astrologie n’est selon lui qu’un « calcul mathématique », il suffit de reproduire les prédictions des astrologues de Hitler pour savoir ce qui lui est conseillé et posséder un avantage décisif sur l’ennemi.

A ceux qui auraient l’esprit trop cartésien, il ajoute: « La question n’est pas de savoir si nous accordons une valeur scientifique à l’astrologie. Ce qui compte, c’est que Hitler suit ses préceptes », affirme De Wohl.

Le laïus finit par convaincre: en 1938, De Wohl est employé comme « propagandiste » par le Special Operations Executive (SOE, responsable des opérations derrière les lignes ennemies).

On ira jusqu’à lui fournir un appartement de fonction à Grosvernor House, en plein coeur de Londres.

Pourtant De Wohl fait grincer quelques dents. « De Wohl est un pur charlatan au passé mystérieux si ce n’est louche »: ce genre de note, écrite en février 1942, abonde dans le dossier du MI5.

« Aucune de ses prédictions ne s’est matérialisée si ce n’est celle de l’entrée en guerre de l’Italie, qu’il a faite à un moment où cela devenait évident », accuse un autre agent.

Mais le MI5 n’a aucun poids sur le SOE, dont le directeur, Charles Hambro, est persuadé que De Wohl est « quelqu’un de splendide et ne veut rien entendre contre lui », regrette une fiche du MI5.

Et le pire n’est même pas dans le dossier du MI5. Comme le rappelle Chris Andrew, historien des services secrets britanniques: « Louis de Wohl a persuadé Whitehall (le quartier du gouvernement britannique, ndlr) que Hitler était obsédé par l’astrologie... C’est complètement faux. »

L’un des astrologues du dictateur, Karl Ernst Krafft, finira dans le camp de Buchenwald.

Au Mont Sinaï, Moïse était sous l’effet d’hallucinogènes, selon un chercheur
Mardi 4 mars, 16h00

JERUSALEM (AFP) – A sa descente du Mont Sinaï, Moïse était sous l’effet de puissants hallucinogènes lorsqu’il a présenté les Dix Commandements au peuple juif, estime Benny Shanon, professeur au Département de psychologie cognitive de l’Université hébraïque de Jérusalem.

Dans un provoquant article publié cette semaine par « Time and Mind », un journal consacré à la philosophie, M. Shanon affirme que la consommation de psychotropes faisait partie intégrante des rites religieux des Israélites évoqués par le livre de l’Exode dans la Bible.

« En ce qui concerne Moïse au Mont Sinaï, il s’agissait soit d’un évènement cosmique surnaturel auquel je ne crois pas, soit d’une légende à laquelle je ne crois pas non plus, soit enfin –et c’est très probable– d’un évènement rassemblant Moïse et le peuple d’Israël sous l’effet de stupéfiants », a affirmé le professeur à la radio publique israélienne.

« La Bible écrit à ce sujet que +le peuple voit des sons+, et c’est un phénomène très classique, par exemple dans la tradition de l’Amérique latine où l’on +voit+ de la musique », a-t-il ajouté.

Il a aussi mentionné les exemples du Buisson Ardent et de l’Arbre de la Connaissance au Jardin d’Eden, précisant qu’il y a dans les déserts du Sinaï égyptien et du Néguev israélien des herbes et des plantes hallucinogènes toujours utilisées par les bédouins.

Selon lui, les sociétés traditionnelles chamaniques ont souvent recours aux stupéfiants dans leurs rites religieux. « Mais ce recours est soumis à des règles très strictes (...). Ainsi le feu peut être une mauvaise chose s’il est utilisé pour la guerre, et une très bonne chose s’il sert à la cuisine ».

« J’ai moi-même été invité en 1991 à une cérémonie religieuse dans le nord de l’Amazonie, au Brésil, durant laquelle j’ai consommé une potion faite d’une plante, l’ayahuasca, et j’ai eu des visions à connotations spirituelle et religieuse », a par ailleurs indiqué le professeur Shanon.

Selon lui, les effets psychédéliques des potions préparées avec l’ayahuasca sont comparables à ceux produits par des breuvages concoctés avec l’écorce de l’acacia. Cet arbre est fréquemment mentionné dans la Bible, et son bois est semblable à celui dans lequel a été taillée l’Arche d’Alliance.

Plus de 200 DVD pornos retrouvés... dans la cellule d’un moine
Jeudi 6 mars, 19h02

BERLIN (AFP) – Quelque 230 DVD pornographiques ont été retrouvés à l’abbaye Maria Laach, l’une des plus célèbres d’Allemagne, dissimulés dans la chambre d’un moine bénédictin, affirme le quotidien bavarois Abendzeitung de jeudi.

La police a fait cette découverte après le vol de 4 DVD de pornographie homosexuelle par un moine dans un sex-shop de Wurtzbourg, en Bavière.

Le moine de 49 ans avait été pris en flagrant délit par la vendeuse. Il s’était alors échappé du magasin, avait jeté dans une poubelle municipale son larcin avant d’être rattrapé par la police, selon le journal.

Comme le sex-shop se plaignait de vols à répétition, des policiers se sont rendus dans l’abbaye du moine, en Rhénanie-Palatinat, et y ont découvert la collection de films dans sa cellule.

Un dauphin sauve deux baleines échouées en Nouvelle-Zélande
Jeudi 13 mars, 07h16

WELLINGTON (Reuters) – Deux baleines échouées ont été sauvées par un dauphin sur les côtes de Nouvelle-Zélande, ce qui pourrait être le premier cas connu d’un tel comportement, fait savoir un défenseur de l’environnement.

Le dauphin Moko, visiteur régulier de la côte de Mahia, sur la côte orientale de l’île du Nord, a acquis le statut de héros en guidant lundi vers les eaux profondes deux baleines pygmées qui s’étaient échouées à plusieurs reprises.

« A ma connaissance c’est le seul cas connu », a déclaré un responsable local du ministère de l’Ecologie, Malcolm Smith, qui a précisé avoir demandé leur avis à des spécialistes des échouages de baleines.

Moko, qui a été souvent vu près de la plage de Mahia pendant l’été, est arrivé sur les lieux au moment crucial, a fait savoir Smith.

La mère, désorientée, et son petit avaient résisté à plusieurs tentatives de les repousser vers la haute mer, et s’étaient échouées à plusieurs reprises sur la plage, à tel point que Smith a pensé que les deux cétacés allaient devoir être abattus.

Puis Moko est arrivé et est allé auprès des baleines qu’il a emmenées vers les eaux profondes. « Il est évident que l’attitude des baleines a changé quand le dauphin est arrivé sur les lieux. Elles ont réagi presque immédiatement », a expliqué Smith.

« Le dauphin a fait en deux minutes ce que nous n’avions pas réussi à faire en une heure et demie. »

Smith a ajouté que les baleines n’ont pas été revues dans le secteur.

Moko, quant à lui, est revenu jouer avec les nageurs près de la plage, comme il le fait depuis environ six mois.

Selon le ministère de l’Ecologie, environ 700 baleines s’échouent chaque année sur les plages de Nouvelle-Zélande.

On ignore pourquoi exactement, mais on impute parfois ce phénomène à la maladie ou au déplacement des bancs de sable qui perturbe le sens de l’orientation des cétacés.

Adrian Bathgate, version française Natacha Crnjanski

Rhône: radié des listes pour cause de décès, il pourra finalement voter
Vendredi 14 mars, 18h27

SAINT-PRIEST (AFP) – Un électeur de Saint-Priest (Rhône), qui avait été radié par erreur des listes électorales pour cause de décès, pourra voter dimanche lors des élections municipales, a annoncé vendredi la maire sortante de la ville et candidate PS Martine David.

« Il a été réinscrit sur les listes électorales et pourra venir voter dimanche », a assuré Mme David.

Dimanche 9 mars, alors qu’il s’apprêtait à voter lors du premier des municipales, Mohamed Taouil, 59 ans, n’avait pas eu le droit de déposer son bulletin de vote dans l’urne en raison de son absence des listes électorales.

Très étonné, il s’est entendu dire que ce refus était motivé par l’annonce de sa propre mort, le 2 décembre 2007, par l’Insee de Clermont-Ferrand, qui gère les états civils en Rhône-Alpes.

« Ils ont regardé dans leurs listes et m’ont dit que mon numéro n’existait plus », a-t-il raconté, visiblement sous le choc.

« Un monsieur m’a précisé que j’étais mort à Chelles (Seine-et-Marne) en décembre et j’ai dit +Mais non! Je suis vivant!+. Tout a tourné dans ma tête. J’ai failli tomber », a témoigné ce père de cinq enfants, arrivé en France en 1970 et détenteur de la nationalité française depuis 2005.

Très inquiet à la perspective de perdre tous ses droits, dont une pension d’invalidité que cet ancien ouvrier tourneur reçoit depuis un grave accident du travail, M. Taouil déclare ne plus dormir depuis le premier tour des élections.

« Pour moi, c’est catastrophique (...) Ma femme ne veut plus sortir et moi j’ai honte dès que je croise des gens dans la rue. Dimanche, au bureau de vote, les gens de Saint-Priest plaisantaient et se moquaient de moi en disant: +Ca va le mort?+ ou + Depuis quand les morts ont droit de voter?+ », a-t-il regretté.

Interrogé, l’Insee évoque une erreur d’homonymie avec un certain Mohammed Taouil, né comme le Saint-Prestois le 1er janvier 1949 à Casablanca, au Maroc.

L’argent fait le bonheur... si on le dépense pour les autres
Vendredi 21 mars, 08h46

VANCOUVER (AFP) – L’argent peut faire le bonheur, mais à condition de le dépenser pour le bien d’autrui ou de bonnes causes, conclut une étude scientifique rendue publique jeudi.

La recherche, paraîssant vendredi dans la revue Science, démontre la validité scientifique de l’adage selon lequel il est plus satisfaisant de donner que de recevoir, a déclaré à l’AFP Elizabeth Dunn, professeur de psychologie à l’université de Colombie-Britannique (UBC), à Vancouver sur la côte ouest canadienne.

Mme Dunn et deux chercheurs de la Harvard Business School, Laura Aknin et Michael Norton, ont mené trois expériences visant à mesurer si leurs cobayes étaient plus heureux après avoir fait des dépenses pour leur compte personnel ou après avoir consacré de l’argent à une cause sociale ou charitable.

« Nous avons découvert que les gens dépensant de l’argent pour d’autres étaient les plus heureux », a souligné Mme Dunn. « Nous apportons des preuves pour étayer une perception qui ne date pas d’hier ».

La première expérience a simplement consisté à demander à 630 Américains de mesurer, sur une échelle de 1 à 5, leur degré de satisfaction après avoir consacré de l’argent à eux-même ou aux autres. Les personnes ayant fait preuve d’altruisme se sont déclarées plus heureuses que les autres.

Les chercheurs ont aussi mesuré le degré de satisfaction des employés d’une compagnie de Boston, après avoir reçu des primes allant de 3.000 à 8.000 dollars. Selon Mme Dunn, la façon dont les bénéficiaires ont dépensé leurs primes s’est avérée plus importante que le montant de celles-ci.

« Ceux qui ont consacré une part plus importante de leur bonus à des causes sociales ont dit être les plus heureux », a-t-elle relevé. Les personnes ayant consacré un tiers de leur bonus à autrui affichaient un coefficient de bonheur supérieur de 20% à ceux qui avaient tout gardé pour eux.

Dans la dernière expérience, des étudiants de Vancouver se sont vu remettre 5 ou 20 dollars à dépenser dans la journée. Une moitié des étudiants a eu pour instruction de se faire plaisir, l’autre de consacrer la somme à autrui. La encore, ce sont ceux de la seconde catégorie qui se sont déclarés les plus heureux.

La plus grande partie de la recherche dans ce domaine a été consacrée au rapport entre le bonheur et la quantité d’argent dont disposent les gens: « nous avons étudié comment les gens utilisent ce qu’ils ont », a expliqué Mme Dunn.

Elle souhaite se pencher dans ses prochaines recherches sur la question de savoir si le volontariat génère autant de satisfaction que les dons en argent.

Le plus vieil enregistrement sonore du monde était français
Vendredi 28 mars, 02h16

SAN FRANCISCO – Un chercheur américain a mis au jour ce qu’il pense être le plus ancien enregistrement sonore au monde, celui d’une femme entonant d’une voix chevrotante la célèbre comptine « Au clair de la lune », en 1860, 17 ans avant l’invention du phonographe de Thomas Edison.

D’après l’historien David Giovannoni, cette pièce rare a été réalisée à l’aide d’un phonautographe, appareil né de l’imagination d’un ingénieur français, Léon Scott de Martinville, en 1857.

Le dispositif était constitué d’une membrane vibrante, placée au bout d’un tube acoustique qui transmettait les vibrations sonores à un stylet. Le tout était gravé sur un cylindre enduit de fumée noire avant d’être retranscrit sur une feuille de papier blanche.

Seul inconvénient du procédé, le phonautographe ne permettait pas de relire par la suite les courbes dessinées.

Déterminés à percer les secrets de l’inventeur français, deux ingénieurs américains ont mis au point récemment une technique capable de lire les enregistrements qu’Edouard-Léon Scott de Martinville avait réalisé sur des rouleaux de papier. C’est ainsi que la plus vieille version d’ »Au clair de la lune » a pu être déchiffrée. AP

Demandeur d’asile débouté, un Iranien vend des kébabs dans une lointaine île arctique
Mercredi 9 avril, 19h26

LONGYEARBYEN, Norvège – C’est sans doute le vendeur de kébabs le plus septentrional de la planète. Quand Kazem Ariaiwand a fui son Iran natal pour l’Occident, il n’imaginait pas se retrouver dans l’archipel arctique de Svalbard, lointaine contrée norvégienne qui compte davantage d’ours polaires que d’habitants.

« Je suis venu ici sans connaître personne », explique l’Iranien de 48 ans, désormais bien connu dans ce territoire glacé et désolé où il vend des kébabs dans un camion militaire américain réformé qu’il a baptisé « L’Ours polaire rouge ». « Aujourd’hui, j’ai beaucoup d’amis, presque toute la ville. »

En vertu d’un traité de 1920, Svalbard, également connu sous le nom de Spitzberg, est une zone internationale sous souveraineté norvégienne où l’on peut se rendre sans visa. Aussi, quand la Norvège a rejeté sa demande d’asile en 2003, M. Ariaiwand a-t-il pris l’avion pour l’archipel, situé environ 500 kilomètres au nord.

Lorsqu’il est arrivé à Longyearbyen, la principale « ville », qui compte 2.000 habitants, il n’avait ni travail, ni logement, et avait laissé derrière lui, sur la Norvège continentale, son fils de 15 ans et son ex-épouse, qui avaient tous deux obtenu l’autorisation d’y rester.

Conscient de ce que son séjour risquait de se prolonger, il s’est lancé dans le commerce des kébabs l’an dernier, ouvrant son « stand » dans son camion rouge vif stationné sur un parking du centre de la localité.

En hiver, il ouvre tard le soir pour les noctambules affamés. Le mois dernier, des habitants se sont retrouvés autour du camion un samedi peu avant minuit, attendant l’ouverture par une température de moins 20 degrés Celsius. M. Ariaiwand est finalement arrivé à bord de sa vieille camionnette cabossée avec sa viande de kébab, ses hamburgers et autres garnitures.

La concurrence ne manque pas: trois restaurants haut de gamme et de nombreux cafés offrent leurs services aux touristes et chercheurs de passage. Quelques établissements proposent des spécialités locales, comme la viande de phoque ou de baleine.

M. Ariaiwand ciblait une clientèle de voyageurs internationaux lorsqu’il a décidé d’ouvrir son commerce. « Le seul moyen d’être indépendant était de faire quelque chose ayant trait au tourisme », explique-t-il. « Il y a des touristes en ville pendant six à sept mois de l’année. »

M. Ariaiwand, qui travaille également à plein temps dans une épicerie locale, refuse d’expliquer les raisons qui l’ont poussé à fuir l’Iran il y a une dizaine d’années, précisant simplement que cela avait à voir avec son travail dans une maison d’édition et qu’il craignait pour sa vie. Il a vécu en Suède pendant 18 mois puis en Norvège, près de cinq ans, avant de gagner Svalbard.

Trond Aagesen, inspecteur de la police de l’archipel, précise que la réussite du réfugié iranien est si exceptionnelle qu’il ne recommande pas à d’autres de chercher à l’imiter. « C’est un petit endroit. Il y a un manque de logements et d’emplois », explique-t-il.

M. Ariaiwand a trouvé les deux sésames dès la première semaine de son arrivée à Longyearbyen. Il a toutefois redouté le chômage et la déprime, notamment durant la longue nuit polaire. « Si je n’étais pas occupé, je serais déprimé », dit-il. « Il fait nuit pendant presque six mois et c’est très difficile. »

Il a dégoté son camion, une ancienne cuisine militaire mobile, en Allemagne grâce à Internet. Son frère Mohamad, qui dirige un atelier de mécanique en Allemagne s’est chargé de le convoyer, après l’avoir peint en rouge, jusque dans le nord de la Norvège où le véhicule a embarqué sur un bateau à destination de Svalbard.

« L’Ours polaire rouge » est ouvert le week-end en hiver et la plupart des jours de la saison touristique estivale. Le vendeur de kébabs aspire désormais à voir son fils aujourd’hui âgé de 20 ans, qui est venu une fois dans l’archipel, et à contempler d’autres paysages. Mais il craint l’expulsion s’il met le pied en Norvège sans visa.

Sa dernière demande de visa a été rejetée en février. Dans la petite boutique voisine de souvenirs, la gérante Lise Klungseth Brattset, estime comme d’autres à Longyearbyen que M. Ariaiwand devrait être autorisé à se rendre en Norvège pour ne pas rester « emprisonné à Svalbard ». AP

A la demande d’un citoyen, le Canada vérifie s’il y a des Ovnis dans le ciel
Mercredi 9 avril, 23h28

MONTRÉAL (AFP) – A la demande d’un citoyen convaincu de l’intrusion d’ovnis au Canada, un ex-ministre a demandé au commandant de la défense aérospatiale nord-américaine (Norad) de vérifier la présence d’engins non identifiés dans le ciel, a indiqué mercredi le quotidien La Presse.

Un Québécois « convaincu à 100% » d’avoir assisté le 4 septembre 2002 à l’intrusion « sur le sol canadien d’engins non identifiés » avait contacté le ministère de la Défense, le pressant de vérifier ce qu’il considérait être un fait, rapporte le journal montréalais.

Le ministre de la Défense de l’époque, le libéral John McCallum, a demandé au Norad de vérifier ces allégations, selon des documents obtenus grâce à la loi de l’accès à l’information.

Le ministre a ensuite écrit au citoyen pour lui signaler qu’il n’y avait aucune trace d’ovnis sur les radars du Norad dans la région des Laurentides, au nord de Montréal, le 4 septembre 2002.

Selon La Presse, un autre ex-ministre de la Défense, le libéral Art Eggleton, avait aussi écrit à un citoyen au sujet des ovnis.

« Le gouvernement du Canada ne dispose pas d’informations qui confirme l’existence des ovnis ou l’existence d’intelligence extraterrestre », avait-il écrit en octobre 2001.

Une grenouille sans poumon découverte en Indonésie
Par Michael Casey
Jeudi 10 avril, 17h16

BANGKOK – Une grenouille sans poumon qui respire par la peau a été trouvée dans une région reculée dans l’Indonésie, une découverte qui, ont indiqué des chercheurs jeudi, pourrait aider à mieux comprendre l’évolution de certaines espèces.

La grenouille aquatique Barbourula kalimantanensis a été découverte lors d’une expédition dans la province de Kalimantan sur l’île de Bornéo lors d’une expédition menée en août 2007, a précisé David Bickford, biologiste de l’évolution à l’université nationale de Singapour.

M. Bickford, qui faisait partie de l’expédition et a co-rédigé un article sur la découverte publié dans la revue « Current Biology » cette semaine, précise qu’il s’agit de la première grenouille connue sans poumon, une caractéristique qu’elle partage notamment avec quelques espèces de salamandres.

« Cette grenouille est parmi les plus anciennes et bizarres que l’on puisse trouver », a-t-il souligné, à propos du batracien marron au yeux proéminents, qui a tendance à s’aplatir en glissant sur l’eau. Le biologiste indonésien Djoko Iskandar l’avait vue pour la première fois il y a 30 ans et la cherchait depuis. Cinq expéditions précédentes destinées à la trouver avaient échoué.

L’an dernier, les chercheurs se sont doutés que cette grenouille n’était pas tout à fait comme les autres quand le premier spécimen collecté est mort alors qu’il se trouvait dans un seau d’eau. Les restes de l’animal ont été étudiés en laboratoire.

« Nous suspections que cette grenouille avait quelque chose de particulier car elle est morte dans l’eau », explique Djoko Iskandar, professeur de biologie à l’Institut de technologie de Bandung. « Lors de la dissection, on a découvert qu’elle n’avait ni poumon, ni trachée. »

Graeme Gillespie, des Zoos Victoria en Australie, qui a examiné huit spécimens mais n’a pas participé à l’expédition, estime que la grenouille est « unique sur le plan de l’évolution ».

M. Bickford émet l’hypothèse que la grenouille a évolué pour s’adapter à un environnement difficile, où elle doit se déplacer dans des cours d’eau froids et s’écoulant rapidement, qui sont riches en oxygène. « C’est une adaptation extrême qui a probablement été provoquée par ces cours d’eau rapides. » Selon le chercheur, la grenouille pourrait aider les scientifiques à comprendre des facteurs environnementaux qui contribuent à un « changement extrême sur le plan de l’évolution ».

MM. Bickford et Gillepsie précisent qu’il est urgent de protéger l’écosystème aquatique où vit la grenouille, menacé par la pollution provenant de deux activités illégales: la déforestation et l’extraction de l’or. Mais pour l’animal, il est peut-être déjà trop tard. « Très bientôt, il disparaîtra de la rivière », prédit David Bickford. AP

Les extraterrestres attaquent un serbe
Jeudi 10 avril, 22h15
Zigonet

Après que sa maison soit frappée par pas moins de 5 météorites depuis le mois de Novembre dernier, un habitant de Belgrade se dit la cible d’une conspiration extraterrestre.

Radivoje Lajic est terriblement inquiet. Non seulement sa maison semble être devenue la cible privilégiée des météorites, mais d’après lui, ces astres seraient envoyés par des individus venus d’ailleurs.

« Je suis clairement la cible des extraterrestres. Je ne sais pas ce que j’ai bien pu leur faire, mais je ne vois pas d’autre explication à cette histoire. Être frappé une seule fois par une météorite est quelque chose d’exceptionnellement rare, alors pour se faire frapper 5 fois, c’est que quelqu’un doit vous en vouloir particulièrement. »

Ces chutes de météorites se produiraient uniquement quand il pleut, et jamais par un temps ensoleillé. Les météorites ont toutes été authentifiées par des scientifiques de l’université de Belgrade.

Une grenouille sans poumons intrigue les scientifiques
Vendredi 11 avril, 18h06

JAKARTA (AFP) – La découverte en Indonésie d’une nouvelle espèce de grenouille capable de respirer sans poumons pourrait éclairer d’un jour nouveau la théorie de l’évolution animale, a affirmé vendredi un scientifique.

(photo)

Le grenouille a été trouvée en août 2007 sur l’île de Bornéo. La dissection du batracien a montré qu’il pouvait complètement respirer par sa peau, a expliqué à l’AFP le biologiste David Bickford.

De nombreuses grenouilles respirent partiellement par leur peau, mais celle-ci, baptisée barbourula kalimantanensis, est la première à avoir évolué en abandonnant ses poumons.

Cela va à l’opposé du cours habituel de l’évolution, selon lequel les animaux ont développé des poumons et sont passés de la vie aquatique à l’air libre, a souligné M. Bickford.

« Voici une grenouille qui a renversé la tendance, totalement à l’encontre des savoirs conventionnels, sur des millions d’années d’évolution », a déclaré l’expert attaché à l’université nationale de Singapour.

Il semble que la grenouille ait perdu ses poumons en plusieurs millions d’années afin de s’adapter aux courants froids et rapides des rivières des forêts de Bornéo. L’eau froide contient davantage d’oxygène, a indiqué M. Bickford.

Selon lui seulement trois autres espèces d’amphibiens – dont deux espèces de salamandres – sont connues pour avoir évolué sans poumons.

La grenouille sans poumons de Bornéo a une apparence très particulière. « Elle est comme une galette, elle est presque totalement plate », a-t-il décrit. « De façon surprenante elle est jolie, un peu comme un bull-dog est joli. C’est une de ces créatures tellement laides qu’elles en sont mignonnes ».

Des dizaines d’espèces animales et végétales sont découvertes chaque année à Bornéo, l’une des zones au monde les plus riches pour la biodiversité.

Les arbres les plus vieux au monde découverts en Suède
Samedi 12 avril, 09h34

STOCKHOLM (Reuters) – Des scientifiques ont découvert un bosquet d’épicéas, dans les montagnes de l’ouest de la Suède qui, âgés de 8.000, seraient les arbres vivants les plus vieux au monde.

Ces épicéas de Norvège ont été retrouvés en altitude sur un versant de montagne où ils sont restés à l’abri de dangers comme l’abattage, mais où ils ont été exposés aux conditions météorologiques rigoureuses de la chaîne de montagnes séparant la Norvège et la Suède.

La datation au carbone de ces arbres, effectuée dans un laboratoire de Miami en Floride, a montré qu’ils dataient de 8.000 ans, ce qui en fait les arbres vivants les plus anciens au monde, a déclaré un professeur de l’université d’Umea, Leif Kullman.

L’arbre baptisé Mathusalem, un pin de Bristlecone (Pinus longaeva) situé dans les White Mountains en Californie, est souvent cité comme l’arbre vivant le plus âgé au monde. Son âge est évalué entre 4.500 et 5.000 ans.

Deux autres épicéas, également découverts dans le cadre d’études menées sur les changements climatiques dans le comté suédois de Dalarna, sont âgés de 4.800 à 5.500 ans.

« Ce sont les premiers arbres qui ont poussé après l’ère glaciaire », a expliqué Lars Hedlund, chargé des études sur l’environnement dans le comté de Dalarna.

Un lycéen allemand corrige un calcul de la Nasa sur le danger d’un astéroïde
Mercredi 16 avril, 09h19

BERLIN (AFP) – Un Allemand de 13 ans a corrigé des calculs de la Nasa sur la probabilité de collision d’un astéroïde avec la Terre et l’Agence a reconnu son erreur.

A partir d’observations télescopiques à l’Institut d’astrophysique de Potsdam (AIP), près de Berlin, le lycéen Nico Marquardt a calculé une probabilité de 1 sur 450 qu’un astéroïde baptisé Apophis entre en collision avec la Terre, a rapporté le quotidien régional Potsdamer Neuerster Nachrichten.

La Nasa, qui avait estimé à 1 sur 45.000 la probabilité d’un tel impact, a fait savoir –via l’Agence européenne de l’espace (Esa)– que le jeune génie avait raison.

Le facteur intégré par Nico Marquardt que l’Agence américaine n’avait pas pris en compte est le danger de collision d’Apophis avec l’un ou plusieurs des 40.000 satellites lors du passage près de la planète bleue le 13 avril 2029.

Ces satellites tournent à une vitesse de 3,07 km/seconde autour de la Terre à une distance allant jusqu’à 35.880 kilomètres: or l’astéroïde devrait passer à 32.500 kilomètres de notre planète. Si un impact a lieu en 2029, cela pourrait changer la trajectoire d’Apophis de manière à lui faire rencontrer notre planète lors de son prochain passage près de la Terre prévu en 2036.

La Nasa et Nico Marquardt estiment qu’en cas de collision, la boule de fer et d’iridium d’un diamètre de 320 mètres et lourd de 200 milliards de tonnes tomberait dans l’Océan Atlantique. Ce choc déclencherait des vagues monstrueuses, ravageant les côtes et bien au-delà, tandis que des masses extrêmement denses de poussière dans l’atmosphère assombriraient le ciel pour un temps indéterminé.

Nico Marquardt avait fait connaître sa découverte dans le cadre d’un concours régional qu’il avait remporté grâce à son travail intitulé « L’astéroïde meurtrier Apophis ».

Un lycéen allemand qui disait avoir corrigé la Nasa avait tort
Jeudi 17 avril, 08h33

WASHINGTON (AFP) – Un lycéen allemand de 13 ans qui disait avoir corrigé des calculs de la Nasa sur la probabilité de collision d’un astéroïde avec la Terre, avait tort, a affirmé mercredi l’agence spatiale américaine.

La Nasa a indiqué que ses chiffres, et non pas ceux du jeune garçon beaucoup plus alarmistes, étaient corrects concernant l’astéroïde Apophis.

« Nous maintenons nos chiffres », a déclaré Dwayn Brown, porte-parole de la Nasa à l’AFP.

Le quotidien régional allemand Potsdamer Neuerster Nachrichten avait rapporté mardi que le jeune lycéen Nico Marquardt avait calculé une probabilité de 1 sur 450 qu’Apophis entre en collision avec la Terre à partir d’observations télescopiques à l’Institut d’astrophysique de Potsdam (AIP), près de Berlin. Selon lui, la Nasa s’était trompée en évaluant à 1 sur 45.000 la probabilité d’un tel impact.

Mais Dwayn Brown a assuré dans un communiqué que les scientifiques maintenaient leur évaluation et n’avaient « pas changé leur estimation actuelle de la très faible probabilité (1 sur 45.000) d’une collision de l’astéroïde avec la terre en 2036″.

« Contrairement, à certaines informations de presse, les services de la Nasa impliqués dans (ces recherches) n’ont pas été contactés et n’ont eu aucune correspondance avec un jeune étudiant allemand, qui prétend que la probabilité d’un impact est bien plus élevée que les estimations actuelles », ajoute le communiqué.

Le jeune allemand avait dit avoir intégré à ses calculs un facteur que l’Agence américaine n’avait pas pris en compte: le danger de collision d’Apophis avec l’un ou plusieurs des 40.000 satellites lors du passage près de la planète bleue le 13 avril 2029.

Il avait fait connaître sa découverte dans le cadre d’un concours régional qu’il avait remporté grâce à son travail intitulé « L’astéroïde meurtrier Apophis ».

Nasa

Découverte d’une rare tortue géante dans un lac vietnamien
Jeudi 17 avril, 15h04

HANOI (Reuters) – Des biologistes ont identifié dans le nord du Viêtnam un spécimen de tortue géante que l’on croyait éteinte à l’état sauvage, annoncent des chercheurs.

Après trois ans de recherche, des spécialistes asiatiques ont découvert, photographié et identifié une tortue « Rafetus Swinhoei », unique spécimen sauvage connu, dans un lac situé à l’ouest de la capitale, Hanoï.

Le zoo américain de Cleveland, qui a financé l’étude, a salué une « découverte incroyablement importante » et rappelé que la tortue de Swinhoei était « l’une des espèces de tortue les plus gravement menacées dans le monde ».

Les chercheurs n’ont pas souhaité préciser l’emplacement du lac où la tortue a été aperçue, afin de ne pas l’exposer à des chasseurs ou des trafiquants d’animaux sauvages.

Seuls trois autres spécimens de ce reptile, qui peut peser 140kg, mesurer un mètre de long et vivre cent ans, sont connus dans le monde. Deux vivent en captivité en Chine, le troisième dans un lac d’Hanoï.

Leur quasi-extinction à l’état sauvage est due à la chasse pour leur viande, à la destruction des sites de ponte et à la pollution.

Grant McCool, version française Gregory Schwartz

Jeanne d’Arc décapitée au musée de Rouen
Jeudi 17 avril, 17h02

ROUEN – Le mannequin de cire représentant Jeanne d’Arc sur son bûcher au musée Jeanne d’Arc de Rouen (Seine-Maritime) a été décapité mercredi soir par un homme qui a pris la fuite et est activement recherché par la police, a-t-on appris jeudi auprès de la direction du musée

L’homme dont le signalement a été donné aux enquêteurs a profité de l’heure de fermeture du musée pour s’introduire dans l’espace exposant le scène finale du parcours scénographique. Là, muni d’une hallebarde arrachée à un mannequin représentant l’un des gardiens du bûcher, il s’est acharné sur la tête de la Pucelle.

Le directeur du musée, averti par le système d’alarme, a pu mettre en fuite le malfaiteur après avoir été frappé.

La police enquête sur cette affaire dont le préjudice est estimé à 3.500 euros.

Depuis jeudi, le mannequin a une nouvelle tête. La direction de ce musée très fréquenté et situé sur la place où Jeanne d’Arc a été brûlée en avait une en réserve. AP

Deux Britanniques condamnés pour avoir dérangé Dave le dauphin
Jeudi 17 avril, 21h54

LONDRES (AFP) – Deux Britanniques ont été jugés coupables jeudi d’avoir maltraité un dauphin lors d’un bain de minuit dans la Manche après une soirée bien arrosée l’été dernier.

Michael Jukes, 27 ans et Daniel Buck, 26 ans, ont été condamnés chacun à 120 heures de travaux d’intérêt général et à payer 350 livres (330 euros) par un tribunal de Douvres, au sud-est de l’Angleterre.

Ils ont été reconnus coupables d’avoir dérangé intentionnellement ou sans réfléchir un animal sauvage — en l’occurence Dave le dauphin, une attraction touristique locale — quand ils ont décidé de se baigner alors qu’ils rentraient d’une soirée bien arrosée vers 5H00 du matin le 9 juin l’an dernier.

Daniel Buck a reconnu s’être accroché à la nageoire dorsale du dauphin tandis que Michael Jukes a indiqué qu’il avait caressé le ventre du mammifère.

Selon un témoin qui a comparu devant la cour, l’un d’entre eux a crié : « Des gens payent des centaines de livres pour faire cela en Floride et moi je le fais à Folkestone! ».

Des experts ont été appelés à la barre pour indiquer s’ils estimaient que le dauphin avait été dérangé par les facéties des deux hommes.

Les accusés ont expliqué pendant le procès qu’ils n’avaient pas réalisé qu’ils faisaient quelque chose de mal et pensaient que le dauphin s’était « amusé » autant qu’eux.

Mystérieux objet tombé du ciel
Vendredi 18 avril, 16h44

WELLINGTON (AP) — Un petit objet en métal dont l’origine reste mystérieuse s’est s’écrasé sur une maison dans le nord de la Nouvelle-Zélande, traversant le toit et percutant le sol.

Personne n’a été blessé dans l’incident, et les autorités n’ont pas révélé l’identité du propriétaire de l’habitation, située dans la petite ville de Whakatu. Le sergent Ross Smith, un policier qui a inspecté la maison, avait initialement estimé qu’il s’agissait d’une pièce de freinage d’un petit avion, mais cette piste a été écartée par les experts.

Les autorités aéronautiques ont vérifié un avion suspecté d’être à l’origine de l’incident, mais n’ont trouvé aucune pièce manquante sur l’appareil, selon Bill Sommer, porte-parole de l’Autorité de l’aviation civile.

Un ingénieur aéronautique « très expérimenté », qui a étudié l’objet, a estimé qu’il ne venait pas d’un avion, selon M. Sommer. Le morceau de métal de 11 cm de long, 4,5 cm de large et d’un kilo, ne portait aucun des numéros standards figurant habituellement sur les pièces d’avion.

Et il ne semble pas non plus être un débris spatial, précise M. Sommer. « Nous ne savons pas d’où il vient », reconnaît-il. « C’est un peu mystérieux. » Les experts avancent toutefois une hypothèse: l’objet pourrait provenir d’un mécanisme agricole tournant à grande vitesse et avoir été projeté dans les airs en s’en détachant. La paisible ville de Whakatu est entourée de terres agricoles. AP

Jeanne d’Arc décapitée dans un musée de Rouen, l’ »assassin » court toujours
Vendredi 18 avril, 18h15

ROUEN (AFP) – Une statue en cire de Jeanne d’Arc, la bergère brûlée vive à Rouen en 1431, a été décapitée mercredi dans un musée de la ville par un visiteur inconnu qui a aussitôt pris la fuite sans donner d’explication, a-t-on appris vendredi auprès du directeur du musée.

Le visiteur, âgé d’une quarantaine d’années, s’est présenté mercredi au musée de cire Jeanne-d’Arc, a payé son billet et pénétré au sous-sol où se trouve retracée la vie de la Pucelle d’Orléans. Arrachant la main d’un garde armé en cire, le visiteur a sans autre forme de procès décapité la statue de Jeanne d’Arc d’un coup de hallebarde.

L’alarme s’étant déclenchée, le directeur, Alain Préaux, s’est précipité au sous-sol, croisant violemment le chemin du « meurtrier » qui a réussi à prendre la fuite, emportant également avec lui une quarantaine de CD servant à l’animation du musée.

Choqué et légèrement blessé au genou, M. Préaux a indiqué avoir porté plainte pour « vol, dégradation et violences ». « J’ai également prévenu mes collègues des musées (consacrés à Jeanne d’Arc) d’Orléans, Domrémy et Chinon pour qu’ils fassent attention » à ne pas être la cible de ce visiteur indésirable, a-t-il précisé à un correspondant de l’AFP.

Ironie de l’histoire, la statue de celle qui s’est évertuée à « bouter les Anglais hors de France » a été provisoirement coiffée d’une tête... de jeune Anglaise, empruntée à un autre mannequin du musée par la direction qui souhaitait éviter de choquer les visiteurs en laissant le corps décapité.

Un Suisse saute de 650 mètres avec le parachute de Léonard de Vinci
Samedi 26 avril, 21h26

PAYERNE (AFP) – Un parachutiste suisse de 36 ans a sauté sans encombre samedi à Payerne (canton de Vaud) d’une altitude de 650 mètres avec une réplique du parachute imaginé à la fin du XVe siècle par Léonard de Vinci.

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« J’ai atterri à 18H58 (16H58 GMT) en plein centre du tarmac de l’aéroport militaire de Payerne. C’était impeccable », a raconté à l’AFP Olivier Vietti-Teppa, un parachutiste sportif passionné qui a ainsi réalisé le premier saut humain jusqu’au sol avec un tel engin. En 2000, le Britannique Adrian Nicholas avait tenté le saut mais avait lâché son parachute de 80 kg pour terminer sa descente de manière classique.

Après le saut depuis un hélicoptère en vol stationnaire à 650 mètres d’altitude le parachute s’est ouvert à 600 mètres, a précisé le parachutiste suisse.

Le parachute utilisé vendredi a été réalisé avec des matériaux modernes selon les spécifications de Léonard de Vinci dans un texte de 1485 accompagnant le schéma d’un parachute pyramidal.

L’engin est composé « de quatre triangles équilatéraux de 7 mètres de côté en toile de parachute », a expliqué Olivier Vietti-Teppa. La base de la pyramide a été réalisée avec un carré de toile de moustiquaire qui permet à la voile de se déployer en supprimant le cadre rigide prévu par l’artiste touche-à-tout de la Renaissance.

Inconvénient du dispositif: il est impossible à diriger ou à manoeuvrer. « On descend au gré du vent », a relevé le parachutiste.

Ce premier saut avait été précédé d’essais avec une maquette à l’échelle larguée depuis un hélicoptère télécommandé.

Hillary Clinton mise sur le mauvais cheval au Kentucky Derby
Lundi 5 mai, 09h55

LOUISVILLE (AFP) – Hillary Clinton doit se repentir d’avoir recommandé à ses partisans de parier sur l’unique jument participant au prestigieux Derby du Kentucky: l’animal a dû être euthanasié peu après l’arrivée.

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La candidate à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine avait conseillé de miser sur Eight Belles, seule jument de la course, mais alors que celle-ci tentait de remporter l’épreuve samedi, elle a été victime d’une fracture aux chevilles des deux antérieurs et a dû être euthanasiée.

La compétition a été remportée par Big Brown, premier vainqueur du célèbre Derby depuis 1915 à avoir couru seulement trois courses auparavant.

Emily et Jacob, les prénoms les plus fréquents aux Etats-Unis
Lundi 12 mai, 18h27

WASHINGTON (AFP) – Emily est le nom de petite fille le plus populaire aux Etats-Unis pour la douzième année consécutive, tandis que Jacob, pour les garçons, est en tête de liste depuis neuf ans, selon la liste 2007 établie par la Sécurité sociale américaine.

Elizabeth fait son entrée au sein de la liste des dix premiers prénoms de filles, au côté d’Emily, Isabella, Emma, Ava et Madison.

Pour les garçons, comme Jacob en tête de liste, les prénoms bibliques font flores parmi les dix premiers, tels Michael, Joshua ou Matthew.

Dans le groupe des 1.000 prénoms les plus fréquents, Elvis n’est pas mort et progresse de 85 places au 676e rang. Shiloh, nom de la fille des acteurs Brad Pitt et Angelina Jolie, apparaît dans ce Top 1000, alors que le prénom de leur aîné, Maddox, est passé du rang 583 à 226.

Suri, le prénom de la fille de Tom Cruise, ne fait pas son entrée dans la liste, note l’administration, au contraire de Miley, inspiré de Miley Cyrus, la chanteuse et l’héroïne du feuilleton à succès « Hannah Montana ».

Parmi les curiosités, la liste mentionne à la 31e place pour les filles le prénom très fréquent de « Nevaeh », qui épelle « Heaven » (paradis) à l’envers.

Une grande tendance est aussi de nommer sa fille d’après un concept spirituel ou philosophique du type: Destiny, Trinity, Serenity, Harmony, Miracle ou Charity.

Croire aux extraterrestres et en Dieu en même temps, c’est possible
Mardi 13 mai, 21h34

CITE DU VATICAN (AP) – « Extraterrestre, mon frère »... Croire qu’il existe peut-être une vie extraterrestre quelque part dans l’univers n’est pas contradictoire avec la croyance en Dieu, a estimé mardi l’astronome en chef du Vatican.

Vu la taille de l’univers, il pourrait y avoir d’autres formes de vie que sur la Terre, voire des formes de vie intelligentes, estime José Gabriel Funes, jésuite et directeur de l’Observatoire du Vatican dans un entretien au journal du Saint-Siège, « l’Osservatore Romano », intitulé « l’extraterrestre est mon frère ».

« Tout comme il y a une multitude de créatures sur Terre, il pourrait y avoir d’autres êtres, même des êtres intelligents, crées par Dieu. Cela ne contredit pas notre foi, car nous ne pouvons pas poser de limites à la liberté créatrice de Dieu », dit-il.

« Tout comme nous considérons les créatures terrestres comme des ‘frères’ ou ’soeurs’, pourquoi ne parlerions-nous pas d’un ‘frère extraterrestre’? Il ferait quand même partie de la création », ajoute le religieux dans cet entretien qui porte sur les relations entre la religion et la science, ou encore les aspects théologiques d’une éventuelle existence extraterrestre.

Et Funes de se dire en tous cas que ces extraterrestres n’auraient pas reçu Jésus, car « son incarnation était un événement unique qui ne peut être répété ». Mais « je suis sûr qu’eux aussi, d’une certaine manière, auraient la possibilité de bénéficier de la miséricorde divine ».

Il a en outre estimé que la théorie du Big Bang était la plus « raisonnable » des explications sur la création de l’univers. Et pourtant », je continue de croire que Dieu est le créateur de l’univers et que nous ne sommes pas le résultat du hasard ». Avant d’exhorter l’Eglise et la communauté scientifique à oublier les divisions issues du temps de Galilée, jugé pour hérésie pour avoir expliqué que la Terre tournait autour du soleil, alors que l’enseignement de l’Eglise mettait à l’époque la Terre au centre de l’univers.

L’Observatoire du Vatican, fondé en 1891 et basé à Castel Gandolfo, résidence d’été du pape, a été le fer de lance des efforts visant à réconcilier science et religion, ses chercheurs étant très considérés par la communauté scientifique.

Le plus petit hélicoptère du monde en démonstration à Vinci pour honorer Léonard
Mercredi 14 mai, 18h54

TOKYO (AFP) – Un vol du plus petit hélicoptère du monde est organisé dans la ville d’origine de Léonard de Vinci pour honorer l’inventeur de génie, concepteur d’un aéronef à décollage vertical dès le XVe siècle.

Un vol de démonstration est prévu le 25 mai à Vinci, près de Florence (Italie), a annoncé le développeur japonais de cet hélicoptère à une place, Gennai Yanagisawa.

« Le concept de notre hélicoptère étant né en Italie, je voulais organiser un vol au-dessus du lieu de naissance de Léonard de Vinci », a expliqué M. Yanagisawa à l’AFP.

« J’aurai l’impression de saluer un ancêtre. J’espère que de Vinci aurait été content », a-t-il ajouté.

M. Yanagisawa a expliqué s’être rendu en début d’année à Vinci pour faire part de son projet au maire de la ville qui lui a donné sa bénédiction.

Célèbre peintre de la Renaissance et auteur de La Joconde, Léonard de Vinci (1452-1519) est aussi reconnu comme un inventeur de génie qui a conçu des plans d’automobile, de bicyclette ou de sous-marin il y a plus de cinq cents ans.

Son plan d’une machine volante à envol vertical, la « vis aérienne », est considérée comme les prémisses de l’hélicoptère.

Comme la « vis aérienne », l’hélicoptère de M. Yanagisawa ne possède pas de queue. Il ne pèse que 75 kilogrammes et peut voler à une vitesse maximale de 50 km/h. Le livre Guinness des records lui a décerné en février le titre de plus petit hélicoptère du monde pouvant transporter une personne.

Des centaines de milliers de crapauds ont fui avant le séisme en Chine
Jeudi 15 mai, 11h07

PEKIN (AFP) – Des centaines de milliers de crapauds ont fui une ville proche de l’épicentre, plusieurs jours avant le séisme survenu lundi dans le sud-ouest de la Chine, ont rapporté les médias chinois.

La migration anormale de ces batraciens, qui ont brusquement envahi les rues de Mianyang en fin de semaine dernière, a suscité des commentaires enthousiastes de bloggeurs convaincus qu’il s’agissait d’un signe annonciateur du séisme.

Mais un expert interrogé jeudi par l’agence Chine Nouvelle a douché leurs espoirs.

« Il existe de multiples raisons pour expliquer une anomalie chez des animaux et dans les eaux souterraines. Un séisme n’est qu’une possibilité, au même titre que les changements climatiques et les conditions atmosphériques », a déclaré Zhang Guomin, chercheur à l’Institut de recherches en sismologie.

Un journaliste d’un quotidien de la région de Mianyang avait dès dimanche interrogé les habitants de la ville sur ce phénomène étrange. Les plus vieux avaient confié qu’ils y voyaient un signe annonciateur d’un désastre, tandis que certains jeunes préféraient en rire, en racontant que les crapauds étaient sortis de leurs trous pour accueillir la flamme olympique...

Le directeur adjoint du Centre des réseaux sismologiques de Chine, Zhang Xiaodong, a déclaré que la recherche sur les tremblements de terre ferait une percée majeure si l’on pouvait établir un lien entre un phénomène naturel et l’imminence d’un séisme.

« Le problème est qu’un phénomène peut se produire avant un séisme et ne pas se répéter dans une autre région avant un autre tremblement de terre », a-t-il expliqué.

Sans exclure qu’il puisse y avoir un lien entre les réactions de certains animaux et la survenue d’un séisme, il a souligné que la compilation des phénomènes étranges partout où se produit un tremblement de terre pourrait prendre des dizaines, des centaines, voire des milliers d’années.

« La prévision des séismes reste une énigme pour le monde », a-t-il conclu.

La Russie bombardera les nuages du Kazakhstan pour les 10 ans d’Astana
Lundi 19 mai, 13h08

ASTANA (AFP) – Le Kazakhstan a fait appel à l’armée de l’air russe et à ses avions disperseurs de nuages afin que la météo ne fasse pas d’ombre aux célébrations des dix ans de la capitale kazakhe, Astana, le 6 juillet.

« A la demande du gouvernement, un de mes adjoints s’occupe actuellement à Moscou du recrutement d’une escadrille russe qui s’occupe de ce qu’on appelle la +dispersion de nuages+ », a annoncé Imangali Tasmagambetov, le maire d’Astana, lundi lors d’un Conseil des ministres.

« On règle des questions d’ordre technique, liées au paiement, au nombre d’avions nécessaires et à leurs conditions de travail », a-t-il ajouté.

Astana, petite ville perdue au coeur des steppes, est devenue la capitale de cette ex-république soviétique en 1997 sur décision du tout puissant président Noursoultan Nazarbaïev, et sa population est passée en une décennie de 280.000 à près de 700.000 habitants.

Cette ville à l’architecture détonante, avec notamment un immeuble en forme de briquet et une tour aux allures de sucette, fêtera, avec sept mois de retard, ses dix ans le 6 juillet pour l’anniversaire de M. Nazarbaïev, qui célèbrera alors ses 68 ans.

L’armée de l’air russe s’attaque régulièrement aux nuages au dessus de Moscou lors des fêtes nationales, et notamment la grande parade militaire du 9 mai sur la place Rouge. Elle utilise pour cela du nitrogène, du dioxyde de carbone et de l’iodure d’argent.

Une femme se réveille alors qu’elle avait été déclarée cérébralement morte
Vendredi 23 mai, 15h08
Zigonet

Val Thomas, une femme originaire de Cleveland dans l’Ohio, a subi deux attaques cardiaques dans la nuit de samedi à dimanche dernier, puis n’a plus eu d’activité cérébrale pendant 17 heures, avant de finalement se réveiller.

Après son arrêt cardiaque aux alentours d’1 heure 30 du matin, la respiration de Val Thomas a été mise sous assistance artificielle. Malgré que son coeur soit reparti, ses chances de survie étaient très faibles selon les médecins, d’autant plus que le cerveau ne donnait plus aucun signe de vie.

« Sa peau avait déjà commencé à durcir. La mort l’avait prise » a déclaré son fils Jim.

Dans l’hôpital de Virginie où elle a été expédiée, les docteurs ont placé Val sous une machine spéciale qui place le corps en hypothermie pendant une durée de 24 heures avant de le réchauffer.

Après cette procédure, son coeur s’est de nouveau arrêté. Sa famille s’apprêtait à lui dire un dernier au revoir, et les docteurs débranchaient toutes les machines reliées à Val.

Dix minutes plus tard, et alors que les médecins discutaient avec la famille en vue d’un possible don d’organes, Val s’est réveillée et a commencé à parler.

Val Thomas et sa famille pensent sérieusement que Dieu est intervenu dans ce miracle: « je savais que Dieu avait un autre plan pour moi. Je ne sais pas encore ce dont il s’agit, mais je suis sûr qu’il me le dira » a déclaré la miraculée.

Les médecins ont annoncé que Val Thomas allait parfaitement bien, et qu’elle n’avait aucune séquelle.

Pour se protéger des séismes, écoutez les animaux, conseillent des rescapés
Par Dan MARTIN
Lundi 26 mai, 11h54

TANGSHAN (Chine) (AFP) – Pour les survivants du violent séisme de Tangshan en 1976, près de Pékin, des vies auraient pu être épargnées au Sichuan le 12 mai, si plus d’attention avait été prêtée aux comportements étranges des animaux.

Le tremblement de terre survenu il y a plus de trente ans dans le nord de la Chine avait accumulé les signes annonciateurs, racontent aujourd’hui ses rescapés.

Les chiens avaient poussé des hurlements sauvages des heures avant que le séisme ne frappe à 03H42 du matin, se souvient l’un deux, Fu Wenran, dont la femme avait été emportée avec quelque 240.000 personnes dans la catastrophe le 28 juillet 1976.

Les souris et les serpents s’étaient agités à l’air libre, comme fous. Les chevaux et les vaches s’étaient mis à frapper les murs de leurs écuries et étables.

« Les animaux essayaient de nous dire quelque chose. Si seulement nous l’avions su, il n’y aurait pas eu autant de morts », regrette Fu.

Pour lui comme pour d’autres survivants du séisme de Tangshan, il aurait aussi fallu mieux écouter les bêtes au Sichuan il y a deux semaines.

Quelques jours avant le 12 mai, des centaines de milliers de crapauds ont fui la ville de Mianyang, proche de l’épicentre. Après coup, le phénomène a d’ailleurs suscité nombre de commentaires de bloggeurs convaincus qu’il s’agissait d’un signe annonciateur.

Difficile d’affirmer avec certitude que la migration des crapauds avait un lien avec le tremblement de terre de magnitude 8 qui a suivi et fait au moins 86.000 morts et disparus.

Mais les scientifiques reconnaissent que les animaux, sensibles aux ondes, peuvent sentir l’imminence de catastrophes de ce genre.

« Des stimuli chimiques et physiques émanent de la terre avant un tremblement de terre et les animaux les sentent probablement », explique George Pararas-Carayannis, chimiste et océanographe président de la Tsunami Society basée à Honolulu.

« Au bout du compte, l’étude du comportement des animaux pourrait conduire à des outils de détections meilleurs et plus sophistiqués pour des prédictions à court terme », estime-t-il.

Les scientifiques peuvent détecter des risques accrus de séisme en surveillant l’accumulation de pressions sismiques, des inclinaisons du sol ou des modifications de champs magnétiques. Mais aucun tremblement de terre n’a pu être repéré à l’avance avec exactitude grâce à ces techniques, ajoute l’expert.

Une équipe avait été mise sur pied dans les années 60 en Chine pour étudier de près le possible lien entre les comportements animaliers et les tremblements de terre. En 1975, il avait prédit avec une étrange précision un séisme de magnitude 7,3 au Liaoning, une province du nord-est de la Chine.

Mais les études sur le sujet restent insuffisantes pour vraiment pouvoir se fier aux animaux, estime Huang Zhujian, ancien chef du groupe aujourd’hui retraité.

« Nous savons que les animaux peuvent voir venir un séisme, mais cela ne peut être qu’un indice supplémentaire. Nous continuons de dépendre principalement des méthodes géologiques, même si elles-mêmes ne peuvent pas prédire précisément les tremblements de terre », explique-t-il.

Un Japonais découvre une femme vivant dans un placard de sa maison
Vendredi 30 mai, 10h47

TOKYO (AFP) – Un Japonais, intrigué par la disparition mystérieuse d’aliments dans son réfrigérateur, a eu la surprise de découvrir qu’une femme vivait clandestinement dans un placard de sa maison depuis plusieurs mois.

Ce célibataire de 57 ans s’était résolu à installer une caméra de sécurité dans sa maison de Fukuoka (ouest) afin de comprendre ce qui se passait dans sa cuisine. Lorsqu’il a vu sur l’écran de son téléphone portable une femme se promener à l’intérieur de son domicile pendant son absence, il a immédiatement appelé la police.

« Nous avons fouillé la maison et avons découvert la femme dans un placard », a raconté un porte-parole de la police de Fukuoka.

La clandestine, Tatsuko Horikawa, âgée de 58 ans, était cachée dans la partie supérieure d’un placard, à peine suffisante pour accueillir une personne allongée. Elle y avait installé un matelas et plusieurs bouteilles d’eau.

« Elle a expliqué aux enquêteurs qu’elle n’avait nulle part où habiter. Elle semble avoir vécu ici pendant environ un an, mais pas en permanence », a déclaré le porte-parole.

La femme a été arrêtée et les policiers la soupçonnent d’avoir aménagé d’autres caches dans des placards des maisons environnantes.

Ulysse aurait regagné Ithaque le 16 avril 1178 av. JC
Par Randolph Schmid
Mardi 24 juin, 17h27

WASHINGTON – Le 16 avril de l’an 1178 avant Jésus-Christ. C’est à cette date qu’Ulysse serait rentré à Ithaque après la guerre de Troie et aurait massacré les prétendants de son épouse, estiment des savants américains qui s’appuient sur la position du soleil et des étoiles mentionnée dans « L’Odyssée » d’Homère. L’authenticité des faits relatés n’en est pas prouvée pour autant.

Marcelo P. Magnasco de l’Université Rockefeller de New York et Constantino Baikousis de l’Observatoire astronomique de La Plata, en Argentine, admettent avoir dû avancer quelques hypothèses pour aboutir à cette date mais soulignent que l’interprétation de certains indices figurant dans le récit attribué au poète grec, tels que des références à la position des étoiles et à une éclipse totale de soleil, leur a permis de déterminer le moment où ce concours de circonstances a pu se produire. Les résultats de ces recherches ont été publiés lundi soir sur le site Internet des Travaux de l’Académie nationale de la science (PNAS).

« Ce que nous aimerions, c’est que le lecteur reprenne ‘L’Odyssée’, la relise et réfléchisse », a déclaré Marcelo Magnasco. « Et qu’il se rende compte de ce que notre compréhension de ces textes est très imparfaite, et que même si des bibliothèques entières ont été écrites sur les études homériques, il reste toujours de la place pour des investigations supplémentaires », a-t-il observé.

« Dans l’hypothèse où notre travail s’avérerait correct, cela tendrait à prouver qu’Homère savait effectivement de quoi il parlait », a souligné M. Magnasco. « Cela ne prouve pas l’historicité du retour d’Ulysse, cela montre seulement qu’Homère possédait des connaissances sur certains phénomènes astronomiques datant d’une époque bien antérieure à la sienne. »

Homère rapporte notamment que le jour du massacre des prétendants de Pénélope, l’épouse d’Ulysse, le soleil était occulté dans le ciel, ce qui peut faire référence à une éclipse. En outre, il mentionne plus d’une fois que c’est la nouvelle lune, condition nécessaire à une éclipse totale, selon les deux chercheurs.

Dans la mesure où l’éclipse et les différentes positions des étoiles se répètent à différents moments, les professeurs Magnasco et Baikouzis ont calculé quand ces manifestations ont pu toutes se produire dans l’ordre décrit dans l’Odyssée. Et leur réponse est: le 16 avril 1178 avant Jésus-Christ. AP

http://www.pnas.org

Des lapins décapités en série: un casse-tête pour la police allemande
Par Anne PADIEU
Mercredi 25 juin, 10h52

BERLIN (AFP) – Il décapite ses proies et les saigne: depuis un an, un tueur en série de lapins sème la panique chez les éleveurs de la Ruhr et rend chèvre la police allemande.

L’auteur présumé de ces massacres « agit la nuit, ouvre les clapiers, décapite les rongeurs avec un objet tranchant et emporte leur tête et leur sang », indique à l’AFP Volker Schütte, le porte-parole de la police de Bochum près de Witten, la commune où le premier cas a été signalé fin mai 2007.

Depuis, 11 cadavres décapités de lapins domestiques ont été retrouvés dans 10 jardins de particuliers à Witten, tandis que huit autres ont disparu de leurs clapiers.

« Les faits ont tous eu lieu dans un rayon de cinq km et se reproduisent systématiquement à l’identique », explique M. Schütte.

Dans la ville voisine de Dortmund, la police a aussi dénombré jusqu’à présent 18 décapitations dans 12 propriétés différentes. La dernière découverte macabre remonte au 2 mai.

De quoi affoler les 400 éleveurs de lapins de la zone concernée même si pour l’instant, le guillotineur ne s’attaque qu’à des clapiers contenant un à trois lapins. « Nous sommes préoccupés et avons renforcé la sécurité de nos clapiers », affirme à l’AFP Willi Naumann, président de la fédération locale des éleveurs de lapins. « C’est triste pour les enfants de voir leurs animaux de compagnie finir de la sorte ».

Le sentiment d’insécurité est à hauteur des primes promises à celui qui mettra la main sur le bourreau: 15.000 euros récoltés par la fédération des éleveurs et auprès de particuliers.

« Un montant rarement proposé pour élucider des homicides et totalement inédit pour des affaires de criminalité animale », fait observer M. Schütte.

Une commission d’enquête, composée de cinq experts de la police criminelle, a été créée début avril pour retrouver l’inconnu. Mais malgré plus de 300 interrogatoires menés dans la région et des patrouilles nocturnes, la police ne dispose d’aucun indice.

« L’affaire reste un mystère » car le tueur de lapins, « un homme de la région qui déteste profondément les animaux », n’a laissé aucune emprunte génétique, souligne M. Schütte.

Ce qui est sûr, c’est que ces décapitations portent bien la signature d’un être humain, selon les résultats d’une autopsie réalisée en mai sur un lapin.

Et qu’elles suscitent un début d’intérêt médiatique international comme bien des spéculations. « Satanisme, vampirisme ou défis d’adolescents », ces trois thèses vont bon train au sein de la population, selon M. Schütte.

Pour tenter d’en savoir davantage sur cette énigme de « zoocriminalité », sans précédent dans la région, « la BBC était sur place la semaine dernière », affirme le porte-parole.

Des associations de défense d’animaux ont conseillé aux propriétaires de lapins de les rentrer chez eux la nuit.

La police n’exclut pas que l’inconnu espionne les jardins pour dénicher les clapiers en grossissant par exemple les plans satellites sur internet pour localiser ses proies.

« On attend qu’il recommence », dit M. Naumann. Et la police espère qu’avec un peu de chance, il commettra une erreur ou sera pris en flagrant délit.

Avec la « boxe-échecs », le sport cérébral monte sur le ring
Par Arnaud BOUVIER
Lundi 7 juillet, 09h12

BERLIN (AFP) – Etudiant en mathématiques et redoutable cogneur, un Russe de 19 ans a été sacré dimanche à Berlin, par un mat sans appel, nouveau champion du monde mi-lourds de « boxe-échecs », une discipline encore confidentielle qui alterne les séances de sport cérébral et de combat.

Nikolaï Sazhin, dit « le président », l’a emporté sur le tenant du titre, Frank Stoldt, un policier berlinois de 37 ans – surnommé « Anti-Terreur » depuis qu’il a participé à la formation des forces de l’ordre au Kosovo.

« J’ai pris beaucoup de coups au 4e round, en boxe, et ça m’a déconcentré pour la suite. C’est pour ça que j’ai commis une grossière erreur au 5e round, en échecs, je n’ai pas vu que mon roi était menacé », a expliqué l’Allemand après sa défaite, scellée dans la nuit de samedi à dimanche devant un millier de spectateurs enthousiastes.

De fait, pour l’emporter en boxe-échecs, ou « Chess-boxing », les champions se doivent de cultiver « la tête et les jambes ».

Le match commence par quatre minutes autour d’un échiquier, installé sur une petite table au centre du ring. Torse nu, une serviette sur les épaules, les adversaires se font face, les mains nouées de bandelettes de protection pour boxeurs, avec un casque sur les oreilles pour ne pas être déconcentrés par les cris du public.

Puis, au coup de gong, ils ôtent leurs lunettes, enfilent leurs gants et leurs protections dentaires, et échangent des coups pendant trois minutes, avant de reprendre ensuite leur partie d’échecs, là où ils l’avaient laissée.

« A ce moment, on est très essouflé mais il faut rester concentrer », explique David Steppeler, membre du club de boxe-échecs de Berlin – qui, avec une quarantaine de membres, est le plus important au monde.

« C’est compliqué, surtout pour celui qui doit jouer en premier, il peut facilement commettre une erreur. Et ça, aux échecs, ça ne pardonne pas », ajoute cet instituteur allemand de 33 ans. « D’ailleurs, à l’entraînement, on se prépare à ces situations, en faisant des pompes entre deux mouvements sur l’échiquier ».

Le match, qui compte au maximum six rounds d’échecs et cinq de boxe, peut s’achever par un K.O., par un mat, ou bien lorsque l’un des joueurs a épuisé son crédit-temps aux échecs, ou encore sur décision de l’arbitre, en cas de violation manifeste des réglements de la boxe.

Loin du cliché sur les boxeurs « gros bras et petite tête », la plupart des joueurs ont fait des études supérieures. Ainsi, sur les quatre compétiteurs qui s’affrontaient samedi à Berlin avant le choc Sazhin/Stoldt, on comptait un docteur en bio-chimie, deux enseignants et un diplômé en sciences politiques. En outre, les champions de « chess-boxing » affichent, sur l’échelle d’évaluation des joueurs d’échecs, 1.700 à 2.000 points « ELO », soit le niveau d’un très bon joueur de club.

A l’origine, cette discipline peu banale, qui commence à se développer au Royaume-Uni, en Bulgarie et en Russie, est née dans l’imagination de l’auteur français de bandes dessinées Enki Bilal. Dans « Froid équateur » (1992), le dernier volet de sa « Trilogie Nikopol », il met en scène un sanglant combat de chess-boxing, qu’il situe en 2034, dans une métropole déshumanisée et corrompue.

Plus tard, en 2003, un jeune artiste néerlandais, Iepe Rubingh, décide de transformer l’imaginaire en réalité. « Mais avec une composante moins pessimiste que dans la BD: pour moi, ce qui compte c’est de canaliser sa violence, de la maîtriser. D’où l’intérêt d’allier la boxe et les échecs », explique l’artiste aux allures d’éternel étudiant, aujourd’hui président de la Fédération internationale de Chess-Boxing.

Dans les rangs des spectateurs, le mariage improbable des deux disciplines semble en tout cas séduire. « L’idée me semblait loufoque au départ », a déclaré Jelena, une étudiante française de passage à Berlin. « Mais finalement, le spectacle est très prenant ».

Une violoniste défie les lois de la Physique
Zigonet.com
Vendredi 25 juillet, 09h43

New York, Etats-Unis – La musique de la violoniste Mari Kimura comprend des sons qui défient les lois de la physique acoustique. Compositrice et violoniste virtuose, Mari Kimura intrigue les scientifiques. Une partie des sons qu’elle produit avec son violon ne peuvent en théorie être obtenus que grâce à un violoncelle.En effet, les sons émis par les instruments à cordes frottées résultent de vibrations. La longueur de corde est raccourcie par les doigts de l’instrumentiste qui obtient ainsi des sons plus ou moins graves ou aigües.Or, les sons que Mari Kimura arrive à produire devraient logiquement requérir une longueur de corde plus grande que celles d’un violon.Une équipe de scientifiques norvégiens a décidé d’étudier ce phénomène, espérant résoudre cette énigme acoustique.

GB: tests ADN en cours sur des poils attribués au yéti
Lundi 28 juillet, 19h35

LONDRES (AFP) – Deux laboratoires britanniques procèdent à des examens ADN sur des poils rapportés de la jungle indienne attribués au mythique yéti et qui, lors de premiers tests, ont présenté des caractéristiques humaines et simiesques, a indiqué lundi un scientifique britannique.

Selon Ian Redmond, expert en primates, ces poils présentent des éléments similaires à ceux rapportés par Sir Edmund Hillary, le premier homme à avoir atteint le sommet de l’Everest en 1953.

Observés au microscope, ils présentent des caractéristiques proches de poils d’homme et de poils d’orang outan, a-t-il ajouté.

« Ces poils restent une énigme. Ils pourraient provenir d’une nouvelle espèce et, avec un peu de chance, les examens d’ADN vont nous en dire un peu plus », a déclaré à l’AFP M. Redmond.

Deux poils ont été rapportés d’Inde cette année par un journaliste de la BBC, Alistair Lawson, qui a contacté Ian Redmond avant d’être mis en contact avec une équipe de l’université Brookes d’Oxford (centre).

Le journaliste avait reçu ces poils de Dipu Marak, un indien croyant en l’existence du yéti. Il les avait découverts dans la jungle profonde de l’Etat du Meghalaya (nord-est de l’Inde) après qu’un exploitant forestier eut indiqué y avoir observé la créature trois jours de suite en 2003.

Selon Dipu Marak, ces poils proviendraient du mande barung, nom indien de la créature simiesque mythique également connue sous le nom de yéti ou d’abominable homme des neiges. Selon lui, elle mesurerait environ 3 mètres de hauteur.

Ian Redmond et des scientifiques de Brookes ont examiné ces poils la semaine dernière sous de puissants microscopes, les comparant avec des échantillons de plusieurs espèces (ours noir d’Asie, yack, orang outan, gorille) conservés par le musée d’histoire naturelle d’Oxford et même un poil de barbe de M. Redmond.

« Ces poils sont entiers avec le cuticule, et mesurent entre 3,3 cm et 4,4 cm de longueur, sont épais et rêches et courbés », a expliqué Ian Redmond.

Faute d’examen concluant avec le microscope, les poils subissent désormais des tests ADN dans deux laboratoires distincts à Oxford et Cardiff (sud du Pays de Galles).

Les anciens Grecs prédisaient les éclipses avec une grande précision
Mercredi 30 juillet, 20h32

PARIS (AFP) – Le célèbre mécanisme de calcul astronomique grec d’Anticythère, datant du deuxième siècle avant notre ère, permettait aux Grecs de prédire les éclipses avec une grande précision, selon une étude à paraître mercredi dans la revue Nature.

Les éclipses, qui se répètent selon un cycle, dit de Saros, qui dure environ 19 ans, sont notées sur une grande roue dentée.

Elles indiquent à l’utilisateur si elles sont solaires ou lunaires et à quelle heure elles doivent se produire, ont découvert les scientifiques du Projet de recherche sur le mécanisme d’Anticythère.

En effet, les éclipses se décalent de 8 heures, soit 120 degrés de longitude, à chaque cycle.

« Le mécanisme comprend également une petite roue dentée qui indique à l’utilisateur comment opérer cet ajustement temporel », explique John Steele, l’un des auteurs de l’étude, dans un communiqué.

« Nous savions que cet ancien mécanisme grec vieux de 2.100 ans calculait des cycles complexes d’astronomie mathématique. Nous avons été surpris de constater qu’il mettait aussi en évidence un cycle quadriennal des anciens jeux grecs, dont les jeux Olympiques », ajoute Tony Freeth, un autre auteur de l’étude de Nature.

En utilisant des images obtenues grâce à des rayons X en trois dimensions, les scientifiques sont parvenus à déchiffrer les noms de tous les mois au dos du mécanisme, composé d’un arrangement complexe d’au moins 30 engrenages de précision.

Le mauvais état dans lequel cet instrument a été retrouvé au tout début du 20ème siècle par des pêcheurs d’éponges a longtemps freiné la mise en évidence de ses fonctions.

« Cette technologie est extraordinaire. Chaque fois que nous l’explorons un peu plus, nous trouvons quelque chose de plus sophistiqué », a déclaré M. Freeth.

La plus vieille plaisanterie du monde remonte à 1900 avant J.-C
Jeudi 31 juillet, 15h43

LONDRES (Reuters) – Quand les historiens se mêlent d’histoires drôles : la plus vieille plaisanterie jamais découverte remonte à l’an 1900 avant Jésus-Christ et montre que l’humour scatologique était déjà en vogue chez les Sumériens.

L’inscription, laissée par ce peuple qui vivait dans ce qui est aujourd’hui le sud de l’Irak, signifie une fois traduite : « Une chose qui n’est jamais arrivée depuis des temps immémoriaux : une jeune femme s’est retenue de péter (sic) sur les genoux de son mari. »

Cette réplique occupe la première place du classement des dix plaisanteries les plus anciennes, publié jeudi par l’Université de Wolverhampton, en Angleterre.

En deuxième place, une histoire drôle datant de 1600 avant notre ère évoque le pharaon Snofru. « Comment divertir un pharaon qui s’ennuie ? Tu fais voguer sur le Nil un bateau ayant pour toute cargaison des jeunes femmes simplement vêtues de filets de pêche et tu presses le pharaon d’aller à la pêche. »

Le plus ancien gag britannique remonte au Xe siècle et révèle le côté paillard des Anglo-Saxons : « Qu’est-ce qui pend sur la cuisse d’un homme et aime à pénétrer dans un trou dans lequel il a l’habitude de pénétrer ? Réponse : une clé. »

« Les plaisanteries ont varié au cours des siècles, certaines prenant la forme de devinettes, d’autres de mots d’esprit ou d’énigmes », explique Paul McDonald, auteur de ce travail universitaire et maître de conférence. « Leur point commun, néanmoins, est une volonté de transgresser les tabous et un certain degré de rébellion ».

John Joseph, version française Jean Décotte

Une prématurée revient à la vie après 6 heures à la morgue
Mardi 19 août, 00h07

JERUSALEM – Une prématurée déclarée mort-née a été retrouvée vivante à la morgue après avoir passé six heures dans la chambre froide, selon le directeur d’un hôpital du nord d’Israël.

La mère avait été amenée à l’hôpital lundi pour une hémorrhagie et de fortes douleurs, et les médecins ont déclaré que le bébé, né à la 23e semaine de gestation, était mort, a expliqué le Dr Massad Barhoum à la Radio de l’armée israélienne.

La famille a pris ses dispositions pour les funérailles mais quand elle est allée récupérer le corps, le bébé respirait et son coeur battait faiblement. La fillette qui pèse environ 600 grammes a été placée en unité de soins intensifs mais selon le Dr Barhoum ses chances de survivre sont « très, très minces ». AP

Des caméras de surveillance auraient saisi le « monstre du Loch Ness suédois »
Vendredi 29 août, 15h05

STOCKHOLM (AFP) – Un monstre vivant dans le lac Storsjö, au centre de la Suède, et qui alimente depuis plus de trois siècles les légendes du pays scandinave aurait été filmé par des caméras de surveillance, a-t-on appris vendredi auprès de l’association qui a installé les caméras.

« Jeudi à 12h21, nous avons filmé le mouvement d’un être vivant. Et il ne s’agit pas d’un brochet, ni d’une perche, nous en sommes certains », a indiqué à l’AFP Gunnar Nilsson, président de l’association des commerçants de la petite ville de Svenstaviks, en bordure du lac Storsjö.

Cette association, en partenariat avec la province du Jämtland et la commune de Berg, ont installé en juin dernier six caméras de surveillance, dont deux sous-marines sur le lac de Storsjö.

L’objectif de ce projet, qui a jusqu’ici coûté quelque 400.000 couronnes (près de 43.000 euros), est de percer le mystère de ce Nessie suédois, aperçu plus de 200 fois depuis le premier témoignage en 1635 et dont la dernière apparition connue remonte à juillet 2007.

D’après les témoignages, le monstre serait de forme longiligne, recouvert de bosses, avec des oreilles ou nageoires repliées sur la tête qui ressemblerait à celle d’un chien.

Une personne est employée pour surveiller quotidiennement ce qui est filmé par les caméras.

Sur les images prises jeudi et mises en ligne sur le site internet dédié à la bête, on aperçoit une sorte de long serpent se mouvant dans les eaux troubles du lac.

« Un système très perfectionné sur l’une des caméras a détecté de la chaleur produite par des cellules », montrant qu’il s’agit bien d’un être vivant, a ajouté M. Nilsson

« C’est très excitant et assez spectaculaire », s’est-il enthousiasmé, précisant tout de même que « l’objectif du projet (était) d’améliorer le commerce et le tourisme autour du lac ».

« Le monstre nous aide particulièrement » a-t-il ajouté.

Très prochainement, une vingtaine de caméras supplémentaires seront installées, dont une à trente mètres de profondeur pour capter les mouvements sous la glace en hiver.

Des dossiers secrets sur les Ovni livrés au public en Angleterre
Peter Griffiths (Reuters)
Lundi 20 octobre, 13h27

Deux avions de chasse de l’US Air Force avaient reçu en 1957, en pleine Guerre froide, l’ordre d’abattre un objet volant non identifié (Ovni) au-dessus de l’Angleterre, révèlent des dossiers confidentiels du ministère britannique de la Défense rendus publics lundi à Londres.

L’un des deux pilotes, Milton Torres, aujourd’hui âgé de 77 ans et qui vit en retraite à Miami, était sur le point de tirer 24 roquettes lorsque cet Ovni, dont les évolutions étaient imprévisibles et la signature radar faisait penser à « un porte-avions volant », a soudainement disparu des écrans.

Torres, alors lieutenant, a témoigné que l’objet était un moment resté immobile avant de disparaître à une vitesse estimée à plus de 12.000 km/h.

Revenu à sa base, Torres a été convoqué par un inconnu, « bien habillé, comme un vendeur d’IBM », qui lui a ordonné de garder le silence sur toute cette affaire, ce qu’il a fait pendant plus de trente ans.

Le récit de Torres figure parmi des dizaines d’autres témoignages sur les Ovni qui viennent d’être remis aux archives nationales britanniques.

Dans son témoignage manuscrit, Torres raconte comment il a décollé un soir aux commandes de son chasseur F-86 D Sabre de la base de la Royal Air Force de Manston, dans le Kent, en mai 1957.

« Je n’étais que lieutenant mais j’avais bien conscience de la gravité de la situation. Avant même de décoller, j’ai reçu l’ordre d’ouvrir le feu sur l’Ovni, dont la signature radar faisait penser à un porte-avions volant. »

Au dernier moment, juste avant le tir, l’objet a disparu de son écran radar et la poursuite a été annulée.

Rentré à Manston, Torres a été conduit le lendemain devant l’homme qui l’a menacé de poursuites s’il disait un seul mot de cette affaire à qui que ce soit.

Le dossier n’avance aucune explication sur la nature de cet incident.

Selon un spécialiste des Ovni, David Clarke, toute cette affaire pourrait avoir un rapport avec des recherches menées à l’époque par les Américains pour saturer les écrans radar adverses avec des images erronées, afin de tromper la défense aérienne de l’Union soviétique. « Mais il est bien évident que quelque chose d’inhabituel s’est passé », concède-t-il.

Les dossiers rendus publics lundi sont consultables sur le site internet www.nationalarchives/ufos.

Version française Guy Kerivel

La Grande-Bretagne ouvre au public ses archives sur les OVNI
Raphael G. Satter (AP)
Lundi 20 octobre, 17h50

Achille Zaghetti, pilote d’Alitalia, était aux commandes d’un vol entre Milan et Londres le soir du 21 avril 1991 quand un objet volant a traversé son champ de vision. Il a d’abord pensé à un missile.

« Tout de suite, j’ai dit ‘regarde, regarde’ à mon copilote et il a regardé et vu la même chose », écrit Achille Zaghetti dans son rapport. « Dès que l’objet nous est passé devant, j’ai demandé à l’opérateur de l’AAC (centre de contrôle) s’il avait aperçu quelque chose sur son écran et il a répondu: ‘j’ai vu une cible inconnue à dix milles nautiques derrière vous ». Plus tard l’enquête a écarté l’hypothèse d’un missile, sans établir pour autant de quoi il s’agissait exactement.

Cet rencontre mystérieuse fait partie de nombreux signalements d’objets volants non identifiés (ovnis) recensés dans 19 dossiers mis en ligne sur Internet lundi par les Archives nationales de Grande-Bretagne. Ces nouveaux documents couvrent la période 1986-1992.

Les 1.500 pages d’archives britanniques démontent pas mal de prétendues observations d’ovnis. Mais il reste quelques cas inexpliqués, comme celui de l’avion de Zaghetti.

Le 17 juin 1991, quatre passagers d’un vol Dan Air 737 à destination de Hambourg ont vu un « projectile sans aile passer en dessous et sur la gauche de l’appareil » après son décollage de l’aéroport londonien de Gatwick. « Il semblerait qu’il soit passé assez près pour que les passagers puissent le voir aussi nettement », note l’Autorité de l’aviation civile dans son rapport.

Plus troublant encore, un mois plus tard l’équipage d’un Boeing 737 de Britannia Airways qui se préparait à atterrir à Gatwick remarque « un petit objet noir en forme de losange » passant comme une flèche à environ 90 mètres à gauche de l’avion. Le radar de l’aéroport a aussi repéré le passage de l’objet, évaluant sa vitesse à 190km/h. Aussitôt les contrôleurs aériens préviennent l’avion suivant pour qu’il s’écarte de la trajectoire de l’objet. Mais entre temps, il a disparu. Les soupçons se portèrent sur un ballon-sonde météorologique relâché dans la zone le même jour, mais l’enquête n’a jamais pu déterminer de quoi il s’agissait.

C’est le deuxième lot de dossiers sur les ovnis rendu public par l’armée britannique cette année. D’après David Clarke, un spécialiste qui a travaillé avec les Archives nationales, dans les prochaines années un total de 160 dossiers auront été ouverts au grand public.

Les nouveaux dossiers comportent leur lot d’histoires farfelues ou pour le moins invérifiables. Un correspondant appelle l’armée pour signaler que des extra-terrestres lui ont crié dessus alors qu’il dormait à la belle étoile. Un autre écrit pour annoncer « une grande nouvelle »: les légendaires ’serpents à plume’ attendent l’autorisation de débarquer sur la terre.

Le supposé témoignage d’un pilote ayant reçu l’ordre d’abattre un ovni au-dessus de l’est de l’Angleterre, envoyé au ministère de la Défense par un fan des extra-terrestres, est resté dans les archives, même si l’armée n’a jamais pu en retrouver la trace dans ses documents officiels.

Mais parfois les autorités ont pu trouver le fin mot de l’histoire. Par un bel après-midi de novembre 1992, un employé de bureau avait appelé le ministère de la Défense pour signaler un étrange objet aux reflets brillants descendant lentement sur Regent’s Park à Londres. « Au fur et à mesure de la conversation, il est apparu clairement que l’objet en question était un cerf-volant », a noté sobrement l’officier de permanence dans son compte-rendu.

En France, le Centre national d’études spatial (CNES) a créé en 1977 un service consacré aux signalements d’ovnis, le GEIPAN (Groupement pour l’étude et l’information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés). Ses archives ont été mises en ligne en mars 2007. Sur 1.600 cas, environ 28% n’ont pu être expliqués. AP

Sur Internet:

http://www.nationalarchives.gov.uk/

http://www.cnes-geipan.fr

Le dossier « ovni » de la Défense britannique: de l’absurde à l’intriguant
Lundi 20 octobre, 19h50
AFP

Le ministère britannique de la Défense a levé lundi le secret sur de nouveaux documents de son dossier « ovni », allant de l’absurde à l’intriguant, comme cet objet volant aperçu à de multiples reprises notamment par le commandant d’un vol Alitalia.

Parmi les 19 cas de 1986 à 1992 recensés dans le dossier de la Défense, une femme affirmait dans une lettre datée de mars 1990 venir d’un vaisseau spatial qui se serait écrasé au Royaume-Uni lors de la Seconde Guerre mondiale.

« Le véhicule contenait deux hommes de Spectra, une planète en orbite autour de l’étoile Zeta Tucanae, et une femme de l’une des deux planètes inhabitées du système Sirius, +Amazone la planète des guerrières+. C’était moi », écrit-elle.

Ce courrier-là n’a pas mené à une enquête mais un autre cas a lui attiré toute l’attention de la Défense.

Le 21 avril 1991, le commandant d’un vol d’Alitalia en provenance de Milan en passe d’atterrir sur l’aéroport londonien de Heathrow, aperçoit un objet étrange à quelques centaines de mètres au-dessus de lui.

« J’ai aussitôt dit: +attention, attention+ à mon copilote qui a vu ce que j’avais vu », a témoigné le pilote Achille Zaghetti. Interrogés, les contrôleurs aériens ont également dit avoir observé un objet non identifié. Un garçon de 14 ans, interrogé par la télévision locale, a assuré avoir lui aperçu ce qu’il a décrit comme un missile, volant au ras du sol avant de s’envoler dans les nuages.

Au même moment, des radars captaient des images de ce qui était qualifié avec deux points d’interrogation comme un « missile de croisière?? ».

Mais, le 2 juillet, la Défense concluait qu’il ne s’agissait pas d’une arme mais bien d’un « objet volant non identifié », mettant ainsi fin à son enquête.

Nouvelle disparition du jeune « Bouddha » au Népal
Samedi 22 novembre, 14h14
Reuters

Un adolescent népalais considéré par beaucoup comme la réincarnation de Bouddha a de nouveau disparu vendredi après avoir béni pendant près de dix jours ses fidèles dans la forêt de Ratanpuri, à 150 km au sud-est de Katmandou, annonce la police népalaise.

(photo)

Ram Bahadur Bamjon, 17 ans, s’était fait connaître dans le monde entier en 2005 en attirant des dizaines de milliers de personnes venues le voir méditer, assis en tailleur au pied d’un arbre, pendant près de dix mois – et selon certains, sans boire ni manger.

Il y a une dizaine de jours, il était réapparu en public après une disparition de près d’un an.

« Vendredi, il a prêché pendant 25 minutes devant plus de 5.000 personnes et ensuite il est parti pour un endroit secret afin de reprendre sa méditation », a déclaré Santosh Budhathoki, un policier présent sur place.

Gopal Sharma, version française Guy Kerivel

Un cambrioleur reste 3 jours dans une maison hantée en Malaisie
Samedi 13 décembre, 5h51
AP

Un cambrioleur qui s’était introduit dans une maison en Malaisie a affirmé qu’il avait été retenu prisonnier par une « créature surnaturelle » pendant trois jours, sans boire ni manger. Lire la suite l’article

D’après le policier Abdul Marlik Hakim Johar, cité par le quotidien The Star, les propriétaires ont trouvé le voleur de 36 ans épuisé et déshydraté chez eux en rentrant de vacances jeudi.

Il ont appelé une ambulance pour l’emmener à l’hôpital. D’après la police, l’homme a déclaré que chaque fois qu’il a essayé de fuir la maison, la « créature surnaturelle » l’a plaqué au sol. AP

Un cheval peintre va exposer à Venise
Vendredi 19 décembre, 21h18
Zigonet.com

Reno, Nevada, États-Unis – Cholla, un mustang de 23 ans, est également un peintre aguerri. Entre ses dents, il tient le pinceau et réalise des tableaux qui ont séduit de nombreux collectionneurs et même un musée de Venise qui prévoit de l’exposer bientôt.

Les conservateurs de la Galleria Giudecca 795 de Venise en Italie, décrite comme « un endroit innovant pour l’art et la culture », ont décidé d’exposer les toiles réalisées par Cholla. Il faut dire que certaines de ses œuvres se sont vendues plus de 2 000 euros. Cholla – prononcer Choy-ah – utilise sa bouche pour tenir le pinceau et peindre sur des toiles montées sur un chevalet dans son paddock.

Rosalba Giorcelli, qui travaille pour la galerie, raconte que quand elle a vu les tableaux de Cholla elle n’a pas réalisé qu’ils étaient l’œuvre d’un cheval. « Nous l’avons exposé récemment et les réactions du public et des artistes étaient enthousiastes. Ils ont tous compris que nous ne cherchions pas à diminuer l’art humain mais que nous voulions contribuer au débat autour de l’art contemporain. Certains artistes abstraits sont sceptiques, mais la plupart sont curieux et veulent voir d’autres œuvres de Cholla. Il n’imite le style d’aucun peintre, il ne reproduit aucun signe comme peuvent le faire les éléphants. »

Pour voir les photos : http://www.zigonet.com/cheval/decouvrez-le-cheval-peintre-et-certaines-de-ses-toiles_art3232.html

Pour voir la vidéo : http://www.zigonet.com/cheval/le-cheval-peintre-realise-une-toile-en-une-minute_art3233.html

Une femme survit trois jours sous la neige par -15°C
Jeudi 25 décembre, 12h14
Zigonet.com

Ancaster, Ontario, Canada – Une femme passe trois jours sous une congère après une tempête de neige.

Donna Molnar, une Canadienne de 55 ans a été découverte sous 60 cm de neige, portant des vêtements ordinaires. Les sauveteurs ont été étonnés de découvrir qu’elle respirait encore après avoir supporté des températures allant jusqu’à -15°C.

Elle avait disparu trois jours plus tôt alors qu’elle était sortie faire des course. Ne la voyant pas rentrer son mari avait appelé la police et les recherches avaient commencé. Durant deux jours, vingt policiers et des douzaines de volontaires ont battu la campagne avant de découvrir sa voiture sous la congère mais rien d’autre. C’est seulement le lendemain après-midi, grâce à l’odorat d’un chien que Donna Molnar a été retrouvée. « Ca fait longtemps que je suis dehors, n’est-ce pas?, » a-t-elle alors demandé à ses sauveteurs.Elle est à présent à l’hôpital, soignée pour hypothermie et pour des gelures. Elle devrait totalement se remettre même si les médecins envisagent qu’elle ait perdu la sensibilité de certains doigts et orteils.