jeudi 4 janvier 2007, 14h08
Un loup géant de 80 kg tué en Bulgarie

SOFIA (AFP) – Un loup gris géant de 80 kg a été tué cette semaine près de la ville de Broussartzi, dans le nord-ouest de la Bulgarie.

Les hommes qui ont participé à cette chasse ont déclaré à l’agence de presse bulgare BTA qu’ils n’avaient jamais entendu parler d’un tel loup. Un loup de 50 kg est déjà considéré comme très grand, a expliqué le chef de l’équipe de chasseurs locale Slavtcho Slavtchev. Ce loup âgé de 6 ans a surgi alors que le chasseur guettait un autre gibier.

Environ 2.500 loups gris vivent en Bulgarie, pays avec une des populations les plus importantes de loups d’Europe.

jeudi 11 janvier 2007, 9h15
Maroc: un enfant surdoué en calcul mental voit les chiffres en couleur

RABAT (AFP) – Un jeune Sri-Lankais, qui effectue des opérations de calcul mental extrêmement complexes, affirme que le secret de sa réussite vient d’une association entre chiffres et couleurs.

« Lorsque que j’effectue une longue opération, les chiffres que je manie m’apparaissent dans les couleurs que j’ai choisies et c’est ainsi que je les retiens jusqu’à la fin », a expliqué à l’AFP Adnane Mahendran, 11 ans, qui vit dans un quartier modeste de Rabat. Ainsi de 0 à 9, chaque chiffre est représenté dans sa tête par une couleur comme le 3 par le rose, le 1 par le noir et 7 par le violet, a-t-il poursuivi.

Né d’un père tamoul Sri-Lankais et d’une mère marocaine, ce prodige est capable devant témoins d’effectuer une multiplication de 15 chiffres par 15 autres en 56 minutes et des divisions avec encore plus de célérité.

Il a été filmé à plusieurs reprises par des télévisions marocaines et arabes et son père a déposé en octobre un requête pour enregistrer ses records auprès du Livre Guinness.

« Je vois tout le temps des chiffres danser devant mes yeux même quand je dors. Plus tard, je veux devenir un savant », a-t-il confié.

Son père Thillairajah, 57 ans, qui fut un responsable de la logistique à l’Aéroport international King Khaled à Ryad, a découvert le génie de son fils quand celui-ci avait trois ans. « Il retenait tous les numéros de téléphone et des plaques minéralogiques dans la rue », a-t-il souligné.

Marié à un Marocaine, qu’il a rencontrée en Arabie Saoudite, ce Tamoul a fui son pays à la fin des années soixante dix et est installé au Maroc depuis 1991. « Progressivement, Adnane a effectué des multiplications de plus en plus compliquées et chaque dimanche matin, je l’entraîne car même s’il a un don de Dieu, tout cela serait vain sans travail ».

jeudi 18 janvier 2007, 12h40
Une Vietnamienne réapparaît après 18 ans dans la jungle

HANOI (Reuters) – Une Vietnamienne, qui avait disparu à l’âge de huit ans alors qu’elle gardait les vaches près de la frontière cambodgienne, a été retrouvée dix-huit ans plus tard dans la jungle, a raconté son père à un journal vietnamien.

Ksor Lu, un policier membre de la minorité ethnique Jrai, pensait que sa fille avait été dévorée par un animal sauvage jusqu’à ce que des bûcherons lui disent avoir trouvé une « femme de la forêt » dans un village de la province cambodgienne de Ratanakiri.

Lorsqu’il l’a vue, le policier a aussitôt reconnu sa fille, Ro Cham H’pnhieng, malgré sa peau noircie et ses longs cheveux tombant jusqu’aux jambes.

Les bûcherons ont expliqué qu’ils avaient capturé la jeune femme après avoir constaté que quelqu’un leur avait dérobé leur déjeuner.

Lu a confié qu’il avait été difficile de réhabituer sa fille à une vie normale et que, ayant perdu l’usage de la parole, elle avait d’abord refusé de se laver, de porter des vêtements ou d’utiliser des baguettes.

Mais au bout de quatre jours, elle a commencé à coopérer. « Ce n’est certes pas facile, mais elle a la vie devant elle », a conclu le père.

vendredi 19 janvier 2007, 14h40
Réapparition d’une femme qui aurait vécu 19 ans dans la jungle cambodgienne

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PHNOM PENH (AFP) – Un épais mystère entoure la réapparition d’une jeune femme qui aurait passé 19 ans à l’état sauvage dans la jungle cambodgienne. Un policier, Sal Lou, et son épouse sont convaincus que cette femme, âgée aujourd’hui de 27 ans, est leur fille, Rochom P’ngieng, qui avait disparu à l’âge de huit ans tandis qu’elle gardait un buffle.

Rochom P’ngieng a été aperçue pour la première fois le 10 janvier lorsqu’elle est sortie de la jungle dans la province reculée de Ratanakkiri (nord-est du Cambodge) pour voler de la nourriture à un paysan. Trois jours plus tard, Sal Lou veut en avoir le coeur net et il part à la recherche de la jeune femme, persuadé que c’est son enfant. Il la retrouve, grattant le sol dans un champ de riz, puis « marchant courbée comme un singe ».

L’homme, qui appartient à une tribu de montagne de l’ethnie Pnong, affirme avoir reconnu sa fille grâce à une cicatrice à la main droite, provoquée lorsqu’elle avait été attaquée par sa soeur avant de disparaître. « C’est ma fille », assure Sal Lou, précisant que Rochom P’ngieng parle aujourd’hui un langage que personne ne comprend et qu’elle dort à peine.

La femme qui se présente comme sa mère, Rochom Soy, se dit « très heureuse », tout en redoutant que la jeune femme ne s’enfuie. « Elle s’est déshabillée et a tenté de retourner dans la jungle jeudi soir ».

Mao San, chef de la police du district d’Oyadao où la famille vit, souhaite que des experts médicaux prélèvent des échantillons d’ADN sur les parents et la jeune femme afin de vérifier s’ils coïncident.

Ce n’est pas la première fois que de mystérieuses réapparitions se produisent dans la région. En 2004, 34 personnes de quatre familles différentes étaient sorties de la jungle où elles étaient parties se réfugier en 1979 après la chute du régime des Khmers rouges qu’elles avaient soutenu.

samedi 20 janvier 2007, 19h35
Les magiciens israéliens se déchirent sur le cas Uri Geller

Par Ron BOUSSO

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TEL-AVIV (AFP) – L’Israélien Uri Geller, qui prétend tordre des cuillères par la seule force de son esprit, est-il doté de pouvoirs surnaturels ? Ou n’est-ce qu’un charlatan avide de gloire? La question divise le monde de la magie en Israël.

La guerre fait rage depuis qu’il a lancé un nouveau programme télévisé — « Uri Geller se cherche un successeur » — qui a immédiatement battu des records d’audience.

Plus d’un million de personnes, ce qui représente 40% de parts de marché, regardent chaque semaine des apprentis-sorciers s’affronter dans des exercices de psychokinésie ou de télépathie. Par la seule force de leur pensée, ils doivent arrêter les aiguilles d’une montre, ou lire dans les esprits.

Uri Geller, 60 ans, soutient que leurs performances ne se basent sur aucun tour de passe-passe. Il prétend qu’ils sont, à son instar, dotés de pouvoirs surnaturels.

« Je ne suis pas un magicien et je ne l’ai jamais été », a-t-il insisté à l’occasion d’un entretien accordé à l’AFP dans un hôtel de Tel-Aviv.

Célèbre depuis les années 1970, l’animateur de télévision ne se contente pas de tordre les petites cuillères sans les toucher. Il prétend avoir bloqué les aiguilles de Big Ben à Londres et localisé des gisements d’or ou de pétrole.

Ses activités ont toujours suscité des polémiques et, en 1973, des tests médicaux ont même été menés sur lui, sans donner de résultats satisfaisants.

Cet homme richissime, qui vit aujourd’hui près de Londres, préfère garder « le mystère » sur ses « pouvoirs ». « Quand j’étais jeune, je disais que j’avais des pouvoirs surnaturels, aujourd’hui je préfère laisser les gens se faire leur propre idée », dit-il.

Son programme « est divertissant, mais évidemment il ne s’agit que de tours et d’astuces », a pour sa part tranché Dandi Asraf, un vieux routier du monde de la magie en Israël.

« Je trouve triste qu’un tel homme ait pu duper tant de gens pendant tant d’années », lance plus amer un autre magicien, Eliron Toby, que la dernière émission d’Uri Geller inquiète. « Elle pourrait faire du mal aux gens qui veulent croire que Geller peut les aider ou les soigner », estime-t-il.

Face à ce risque, la Société israélienne des magiciens a décidé de se réunir la semaine prochaine pour décider des mesures à prendre.

En attendant, sa présidente, Dalia Peled, a été vivement prise à parti par James Randi, un Américain dont la spécialité est de débusquer les faux phénomènes surnaturels.

Si elle croit que Geller a des pouvoirs magiques, « elle devrait consulter des livres de magie pour enfants. Mais si elle comprend qu’il s’agit de tours, je trouve que son comportement n’est pas éthique et qu’il nuit à la profession », a-t-il écrit dans un courrier adressé à Mme Peled.

« La Société des magiciens croit et espère que le public a compris qu’il s’agissait d’un programme de divertissement et que les actions réalisées dans l’émission n’étaient pas le résultat de pouvoirs surnaturels », lui a-t-elle répondu.

Uri Geller estime lui aussi que « les gens veulent du divertissement et de l’espoir ». Selon lui, les Israéliens ont bien besoin de se changer les idées après « la guerre au Liban de cet été et l’atmosphère de tensions qui règne dans le pays ».

Quant à la controverse, elle aurait plutôt tendance à le satisfaire. « Dans ce monde, rien n’est pire qu’une mauvaise communication. Mais quelqu’un qui peut susciter la polémique est génial », juge-t-il.

« Les cyniques et les magiciens qui ont pris position contre moi ont fait un travail qui vaut des millions, poursuit-il. Uri Geller est encore plus mystérieux ».

dimanche 21 janvier 2007, 22h55
Etats-Unis: un homme ivre survit à une chute du 17e étage d’un hôtel

WASHINGTON (AFP) – Un homme, qui venait de passer une soirée bien arrosée avec des amis, est tombé du 17e étage de son hôtel samedi à Minneapolis (Minnesota, nord) et a miraculeusement survécu à sa chute, rapporte le Star Tribune dimanche.

L’homme, âgé de 29 ans, a été transporté à l’hopital et souffre de multiples fractures et de blessures internes, mais « il doit avoir un ange qui veille sur lui », a estimé un policier cité par le quotidien.

De retour à son hôtel, Joshua Hanson est sorti précipitamment de l’ascenseur, a trébuché et est passé à travers une baie vitrée située au 17e étage.

Au terme de sa vertigineuse chute, il a atterri les pieds en avant sur un toit métallique protégeant l’entrée de l’hôtel.

Les secouristes ont dû l’extraire de la structure métallique dans laquelle Joshua Hanson était coincé mais il était conscient et pouvait communiquer avec eux, indique encore le journal de Minneapolis.

mercredi 24 janvier 2007, 10h20
La « femme de la jungle » retrouvée au Cambodge commence à communiquer

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PHNOM PENH (AFP) – Une jeune femme, sortie mystérieusement de la jungle cambodgienne il y a deux semaines, a commencé à sourire et à communiquer, a indiqué mercredi un psychologue espagnol.

« Nous avons fait des tests et elle a exprimé une certaine réponse. Elle a prononcé quelques mots, même à moi, et je ne fais pas partie de la famille », a déclaré à l’AFP Hector Rifa de l’association Psychologues sans frontières.

Ces sons et ce début de communication, « ce n’est vraiment pas grand chose mais cela veut dire qu’elle peut le faire », a-t-il dit au téléphone depuis le village d’Oyadao (nord-est du Cambodge) où il est arrivé mardi soir.

L’homme qui l’a prise en charge, un policier du nom de Sal Lou, affirme qu’il s’agit de sa fille, Rochom P’ngieng, disparue en 1989 à l’âge de huit ans alors qu’elle gardait un buffle.

Cependant, a souligné M. Rifa, la jeune femme ne parle aucun langage connu, y compris des membres présumés de sa famille qui appartiennent à une tribu de montagne de l’ethnie Phnong.

La jeune femme a été attrapée le 10 janvier alors qu’elle essayait de voler de la nourriture à un paysan. Des témoins l’ont décrite « marchant nue, courbée comme un singe », et elle est devenue l’attraction numéro un de la province reculée de Ratanakkiri où la presse internationale s’est précipitée.

M. Rifa s’est refusé à toute spéculation sur le mystère entourant la jeune femme. « Aucun élément ne permet d’indiquer où elle a séjourné. Certaines personnes disent certaines choses mais qui a vu cette fille? A mes yeux, il n’est pas important de savoir si elle est sortie d’une ferme ou de la jungle, si elle était nue ou non, parce qu’aujourd’hui, cette personne a besoin de s’adapter à l’environnement dans lequel elle se trouve ».

De mystérieuses marques entourent son poignée gauche et alimentent des questions sur son passé mais le psychologue n’est pas en mesure de dire si la jeune femme est une déséquilibrée mentale. « Elle est dans un état de stress ».

De son côté, Sal Lou a déclaré que M. Rifa avait joué avec son « enfant », utilisant notamment un miroir. « Ils se sont souri » et « elle semble ne plus avoir peur ».

mercredi 24 janvier 2007, 18h40
Cri et caquètements

PEKIN (Reuters) – Des centaines de poulets ont été retrouvés morts dans l’est de la Chine, tués, selon un tribunal, par les cris d’un garçon de quatre ans, rapporte un quotidien.

Un habitant du village a expliqué au Nanjing Morning Post que l’enfant s’était penché à la fenêtre du poulailler et avait pleuré un long moment après avoir été effrayé par un chien.

Le garçon attendait dans cette maison d’un village de la province de Jiangsu pendant que son père livrait des bouteilles de gaz.

Le tribunal a jugé que les cris du garçon étaient « les seuls bruits anormaux inattendus » et que, par peur, les 443 poulets s’étaient piétinés jusqu’à la mort.

Le père de l’enfant a été condamné à payer 1.800 yuans (180 euros) de dédommagements aux propriétaires des poulets.

jeudi 25 janvier 2007, 10h48
Lénine accueille des explorateurs au Pôle d’Inaccessibilité

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SYDNEY (AFP) – Des explorateurs canadiens et britanniques ont eu la surprise d’être accueillis au point le plus reculé de l’Antarctique, le Pôle d’Inaccessibilité, par un buste de Lénine, ont ils raconté sur internet.

Cette équipe est la première à atteindre à pied le Pôle d’Inaccessibilité (POI), la zone de l’Antarctique le plus éloignée de la mer.

« Quand nous étions à environ 6 km de notre destination signalée par notre GPS, nous avons remarqué un point noir à l’horizon », ont indiqué les aventuriers, trois Britanniques et un Canadien, sur leur site internet.

« Tandis que nous nous approchions, la silhouette d’un buste a commencé à apparaître. On n’en revenait pas parce que depuis 48 ans, il n’aurait plus dû rester qu’un tas de neige », ont-ils ajouté.

Le buste du révolutionnaire russe est planté sur la cheminée d’une vieille cabane à environ deux mètres au-dessus du niveau de la neige. En matière plastique, il ne porte aucune trace de gel comme s’il avait été mis là hier, ont raconté les expéditeurs.

L’équipe a atteint le POI vendredi après un parcours de sept semaines et de 1.600 km à travers les glaces de l’Antarctique.

« C’est tellement surréaliste! Nous sommes tous si fatigués qu’on a simplement planté notre tente sous le regard inquisiteur de Lénine », déclarent-ils.

Une expédition de l’ex-URSS, qui avait elle utilisé des véhicules motorisés, était parvenue jusque-là en 1958. Elle avait alors installé un petit campement et le buste de Lénine.

jeudi 1 février 2007, 15h18
Des éléphants rançonnent les camions sur une route thaïlandaise

BANGKOK (Reuters) – Des éléphants se sont mis à « rançonner » des camions transportant des produits agricoles sur une route nationale de Thaïlande qui traverse la réserve naturelle de Ang Lue Nai.

Des conducteurs ayant emprunté la route qui relie Bangkok à trois provinces de l’Est du pays ont raconté qu’un groupe de six à sept pachydermes bloquaient fréquemment la route pour tenter de se servir dans leur chargement. Certains ont raconté que les éléphants n’ayant pas réussi à se servir avaient attaqué leur véhicule à coup de tête.

« Une nuit, six véhicules ont été attaqués, mon camion était le troisième cette nuit-là », a déclaré Manoon Srisalao, qui transportait du tapioca.

« Quelques fois, toute une horde d’éléphants, six ou sept d’entre eux, se tiennent au milieu de la route (...) certains tentent de s’emparer de cannes à sucre des camions, et quant ils n’y parviennent pas, ils cassent le pare-brise », raconte un conducteur du nom de Puern Meksan.

Des responsables de la réserve se disent étonnés, les éléphants n’étant généralement pas agressifs. Ils ont néanmoins imposé un couvre-feu nocturne sur la route.

dimanche 4 février 2007, 11h43
Un catamaran solaire franchit l’Atlantique

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BALE (AFP) – Un catamaran suisse, le Sun21, est devenu le premier bateau mû par l’énergie solaire à franchir l’Atlantique, ont annoncé ses propriétaires, le bateau ayant atteint la veille l’île française de la Martinique, dans les Caraïbes.

Le Sun21 est entré vendredi à 15H00 locales (19H00 GMT) au port du Marin, 63 jours après avoir quitté le port espagnol de Chipiona, près de Cadiz, a déclaré samedi l’association Transatlantic21, sur son site internet.

Le bateau de 14 mètres de long avait suivi approximativement le parcours de Christophe Colomb, faisant escale aux îles Canaries, avant de couvrir en trente jours les 5.000 kilomètres de la dernière partie de la traversée.

L’un des promoteurs du projet et membre de l’équipage, le médecin bâlois Martin Vosseler, a déclaré que cette croisière avait pour but « d’annoncer clairement l’arrivée de l’âge de l’énergie solaire, alors qu’un groupe de savants rassemblés par l’ONU venait de lancer un cri d’alarme contre le réchauffement planétaire ».

L’objectif affiché de l’expédition est de promouvoir la protection du climat par les énergies renouvelables.

Selon les marins du Sun21, les 60 m2 de panneaux solaires leur ont fourni l’énergie nécessaire pour couvrir jusqu’à 198 kilomètres par jour.

« Il n’y a pratiquement pas de vibrations, les panneaux solaires nous offrent une protection du soleil et, contrairement à un bateau à voile, nous avançons bien même quand il n’y a pas de vent », a dit un autre membre d’équipage, Beat von Scarpatetti, sur son blog.

Le Sun21 dont poursuivre son chemin vers New-York où il doit arriver en mai, en visitant plusieurs îles des Caraïbes et Miami, en Floride.

Le catamaran est bourré de capteurs électroniques qui permettront à ses constructeurs d’acquérir de nouvelles connaissances pratiques en matière de navigation solaire en haute mer. Ils devraient aussi profiter au prochain exploit, actuellement en préparation par une équipe suisse : « PlanetSolar », un tour du monde en 120 jours, à bord cette fois d’un trimaran solaire.

jeudi 8 février 2007, 17h53
A Mantoue, les restes d’un couple enlacé enterré il y a quelque 6.000 ans

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ROME (AFP) – Des archéologues italiens ont mis au jour près de Mantoue (nord) les restes d’un couple enlacé, probablement un homme et une femme, enterrés il y a quelque 6.000 ans, a indiqué mercredi à l’AFP Elena Menotti, qui a dirigé les recherches.

Découverts lundi lors de travaux dans une zone industrielle, les deux squelettes se font face et leurs fronts se touchent presque, leurs bras et leurs jambes sont emmêlés dans une ultime étreinte.

« Nous avons trouvé ces deux individus enlacés dans une sépulture néolithique. Nous supposons que ce sont un homme et une femme, les tests ADN devraient pouvoir nous éclairer d’ici quelques mois. D’après les premières observations, ils étaient jeunes car leur denture est complète et présente peu de signes d’usure », a expliqué Elena Menotti.

« Tout le monde se demande évidemment pourquoi ils ont été enterrés enlacés. Je pense pour ma part que c’est le témoignage d’un grand sentiment d’amour qui a traversé le temps. Car quelle que soit la raison pour laquelle ils ont été mis en terre dans les bras l’un de l’autre, c’est qu’il y avait un sentiment entre eux », a souligné Mme Menotti.

L’archéologue réfute ainsi toute idée d’une femme sacrifiée pour être enterrée aux côtés de son mari décédé de mort naturelle: « dans ces cas baptisés les +sacrifices de la veuve+, la femme est mise en terre aux côtés de l’homme et non pas dans ses bras », a-t-elle précisé.

lundi 12 février 2007, 23h12
Des chimpanzés se servaient d’outils de pierre il y a 4.300 ans

WASHINGTON (AFP) – Des chimpanzés utilisaient déjà des outils à l’époque préhistorique selon des pierres retrouvées en Afrique qui appuient la théorie selon laquelle humains et grands singes auraient hérité de certains savoir-faire d’un ancêtre commun, révèle une étude publiée lundi.

Le principal auteur de cette recherche, Julio Mercader de l’Université de Calgary (Canada), a mis au jour en 2005 ces outils de pierre vieux de 4.300 ans dans la forêt tropicale de Taï en Côte d’Ivoire.

Ces pierres de forme irrégulière, de la taille d’un melon, présentent une usure très particulière révélant qu’elles étaient utilisées pour casser des coques de noix.

Les caractéristiques d’usure de ces pierres ne pouvaient pas résulter de l’érosion naturelle ou d’une action humaine.

Ces pierres sont beaucoup trop grosses pour avoir été utilisées par des humains comme outil et les résidus de plusieurs variétés de noix brisées avec ces outils sont consommées exclusivement par les chimpanzés et non pas par les humains.

La technique pour casser la coque d’une noix pour en extraire la partie comestible est plus compliquée qu’elle ne paraît, selon les chercheurs dont l’étude paraît dans les Annales de l’académie américaine des sciences (PNAS) datée du 12 février.

« Nous savons que les chimpanzés d’aujourd’hui apprennent la technique du marteau de pierre pour briser les noix par transmission sociale de ce savoir-faire qui leur prend jusqu’à sept ans à acquérir », explique M. Mercader.

Pour l’archéologue Michael Chazan, de l’université de Toronto qui n’a pas participé à cette étude, « les résultats de cette recherche représentent de solides données archéologiques indiquant que les chimpanzés utilisaient la technique du marteau de pierre pour briser les coques de noix dans la préhistoire longtemps avant l’arrivée d’humains cultivateurs dans cette région » en Afrique.

Pendant longtemps on pensait que le recours à un outil par les grands singes était une imitation d’une technique humaine.

jeudi 22 février 2007, 10h28
Des pêcheurs néo-zélandais capturent un calmar géant de 450 kg

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WELLINGTON (Reuters) – Des pêcheurs néo-zélandais ont capturé ce qui pourrait être le plus grand spécimen de calmar géant jamais découvert. L’animal pèse 450 kg et ses tentacules ont la largeur de pneus de tracteur.

Le calmar géant adulte a été capturé par des Néo-Zélandais qui pêchaient la légine australe dans les eaux profondes au large de l’Antarctique, a rapporté jeudi le ministre néo-zélandais de la Pêche, Jim Anderton, qui a annoncé la prise.

Le calmar était toujours vivant lorsqu’il a été capturé et mangeait une légine accrochée à un hameçon lorsqu’il a été hissé à bord du bateau, a indiqué Anderton dans un communiqué.

« Le calmar était presque mort lorsqu’il a atteint la surface et les précautions prises par l’équipage ont été essentielles pour permettre de hisser le spécimen à bord dans de bonnes conditions », a-t-il poursuivi.

Le calmar a été ramené en Nouvelle-Zélande pour des analyses scientifiques.

« Les analyses en cours permettront de venir à bout de certains des mystères des eaux profondes. Même des questions aussi simples que la taille adulte que peuvent atteindre ces spécimens ou leur espérance de vie sont pour l’instant sans réponse », a indiqué Anderton.

Le calmar géant reste l’une des créatures les plus mystérieuses des eaux profondes. Adulte, il peut atteindre entre 12 et 14 mètres.

Selon les médias locaux, le spécimen capturé par les pêcheurs mesure près de dix mètres et pèse 450 kg, soit 150 kg de plus que le dernier plus grand calmar jamais découvert.

« Je peux vous assurer que cela provoquer un intérêt énorme. C’est vraiment étonnant », a déclaré à la presse Steve O’Shea, expert en calmars à l’université d’Auckland.

Il a souligné que si on voulait faire des beignets à partir de ses tentacules, ils auraient la taille de roues de tracteurs.

jeudi 22 février 2007, 11h56
Des pêcheurs néo-zélandais prennent un calamar d’un poids record de 450 kg

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WELLINGTON (AFP) – Un bateau de pêche néo-zélandais a capturé en mer de Ross près de l’Antarctique un calamar de quelque 10 m de long et de 450 kilos.

Ce calamar (mesonychoteuthis hamiltoni) pèse 150 kilos de plus que le plus lourd de ces céphalopodes jamais pris auparavant, selon les autorités néo-zélandaises.

John Bennett, le capitaine du navire « San Aspiring », a expliqué à l’AFP que le calamar avait été remonté d’une profondeur de quelque 1.800 m alors qu’il était en train d’avaler un poisson de 30 kilos accroché à un hameçon.

Le ministre néo-zélandais de la pêche Jim Anderton, qui a annoncé cette prise exceptionnelle, a expliqué que le calamar avait été congelé pour pouvoir être étudié par des scientifiques.

lundi 26 février 2007, 18h50
La science pour comprendre la spiritualité

PHILAPELPHIE (AP) – Dieu existe-t-il hors de l’esprit humain ou est-il une création de notre cerveau? Pourquoi croyons-nous en des choses que nous ne pouvons prouver, que ce soit la vie après la mort ou les objets volants non identifiés (OVNIS)? Le nouveau Centre pour la spiritualité et l’esprit, à l’Université de Pennsylvanie, cherche les réponses dans l’imagerie cérébrale.

« Très peu de gens s’intéressent à la spiritualité d’un point de vue neurologique, du côté cérébral », explique le Dr Andrew Newberg, directeur du Centre. Par ailleurs spécialiste de médecine nucléaire, il a co-écrit trois livres sur la relation entre science et spiritualité. Son centre créé en avril abrite d’ailleurs une équipe multidisciplinaire de chercheurs qui s’intéressent au sujet tant d’un point de vue biologique, que psychologique, social et idéologique.

« Le cerveau est une machine croyante, parce qu’il se doit de l’être », estime le Dr Newberg. « Les croyances touchent toutes les parties de nos vies. Elles font de nous ce que nous sommes. Elles sont l’essence de notre Etre. »

Toutefois la spiritualité et la croyance ne relèvent pas forcément de la foi religieuse, souligne-t-il. La sensation d’édification ou de bien-être que certains retirent de la religion peut être trouvée pour d’autres dans l’expression artistique, la méditation non religieuse, la contemplation d’un beau coucher de soleil ou encore l’écoute de musique émouvante. « Les athées possèdent aussi un système de croyance. »

Dans l’une des études, Andrew Newberg et ses collègues ont observé les cerveaux de chrétiens Pentecôtistes doués de glossolalie, la capacité de parler des langues étrangères que l’on n’a jamais apprises, puis quand ces mêmes personnes chantaient du gospel. Il est apparu à l’imagerie que le centre du langage des sujets doués de glossolalie était moins actif que celui des chanteurs. D’où l’équipe du Dr Newberg en déduit que lorsque l’on parle des langues inconnues, cela vient d’une autre partie du cerveau qui reste à déterminer.

D’autres études récentes se sont penchées sur les cerveaux des moines tibétains pendant la méditation, et sur ceux de religieuses franciscaines en train de prier pour les comparer aux images des mêmes cerveaux au repos.

Parmi les changements observés, les deux groupes ont présenté une diminution de l’activité dans les zones du cerveau en rapport avec la conscience de soi et l’orientation spatiale, ce qui suggère la description du sentiment d’unité avec Dieu ou de transcendance trouvée dans la méditation et la prière. Par ailleurs, la méditation et la prière augmentent le niveau de dopamine, l’hormone du plaisir.

« L’esprit et le corps sont les deux facettes d’une même pièce. Maintenant que nous connaissons certains des mécanismes qui y entrent en jeu, cela devient de mieux en mieux compris », estime le Dr Daniel Monti, qui dirige le centre médical de l’hôpital de l’Université Thomas Jefferson. Cet établissement enseigne notamment aux personnes souffrant d’un cancer, d’une douleur chronique ou d’autres problèmes de santé à intégrer la méditation ou un régime alimentaire adapté à leur thérapie conventionnelle.

« Aujourd’hui, on accepte qu’un traitement vraiment efficace ne se résume pas à la prise d’un comprimé », se félicite le Dr Monti. De son côté, le Dr Newberg étudie actuellement les effets de la méditation sur les personnes atteintes de démence légère ou en début d’Alzheimer.

vendredi 9 mars 2007, 15h52
Bovin carnivore

CALCUTTA (AP) — Lorsque ses poulets ont commencé à disparaître il y a quelques semaines, un fermier de l’est de l’Inde a imaginé qu’ils étaient victimes de chiens ou de chacals. Aussi sa surprise a-t-elle été grande lorsqu’il a découvert que le coupable était son... veau.

A son grand étonnement, l’homme a découvert que le jeune bovin âgé d’un an sortait de l’étable et mangeait les poulets vivants, explique Debjyoti Chatterjee, un habitant local qui a filmé le veau en plein repas.

Le paysan, connu sous le nom de Moloy, et son veau sont devenus des célébrités dans leur village de Chandipur, à 230 kilomètres au sud-ouest de Calcutta. Ils sont apparus à la télévision de l’Etat du Bengale-Occidental et des centaines de personnes affluent dans la localité pour les voir.

Le vétérinaire local a bien du mal à trouver une explication au phénomène. « Je n’ai jamais entendu parler de vaches qui deviennent carnivores », déclare Mihir Tripathy.

dimanche 11 mars 2007, 10h33
Le mystérieux « petit Bouddha » du Népal a de nouveau disparu

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KATMANDOU (Reuters) – Un adolescent népalais de seize ans considéré par des milliers de personnes comme une réincarnation de Bouddha a de nouveau disparu du lieu où il méditait depuis plus de deux mois.

Depuis sa première apparition, en 2005, assis jambes croisées sous un arbre, Ram Bahadur Bamjon a attiré plus de 100.000 personnes venues à sa rencontre dans la jungle du sud-est du Népal.

L’adolescent avait disparu près de dix mois l’année dernière. En décembre, il avait repris sa place. D’après un responsable de la police de Jijgadh, à 150 kilomètres au sud-est de Katmandou, il est reparti jeudi soir après avoir dit à ses proches qu’il allait chercher un nouveau lieu propice à la méditation.

« Nous le recherchons dans la jungle mais pour l’heure, nous n’avons trouvé aucune trace de lui », a précisé Rameshwar Yadav, de la police népalaise.

jeudi 15 mars 2007, 17h02
Un bloc de glace de la taille d’un ballon tombe du ciel à Madrid

MADRID (Reuters) – Un bloc de glace de la taille d’un ballon de football est tombé du ciel sur le toit d’un bâtiment industriel à Madrid, a annoncé jeudi la police.

Cet incident peu commun a abîmé le toit mais n’a fait aucun blessé.

« Nous ignorons d’où cela venait », a déclaré une porte-parole de la police au sujet de bloc de 20kg. « Nous avons prélevé des échantillons qui sont en train d’être analysés. »

Plusieurs blocs de glace s’étaient abattus sur l’Espagne en 2000.

Des chercheurs ont avancé l’hypothèse d’un soudain refroidissement de la partie supérieure de l’atmosphère terrestre, où se formeraient des blocs de glace qui tomberaient ensuite sur un périmètre limité.

mercredi 21 mars 2007, 14h46
Le rayon vert de la cathédrale de Strasbourg au rendez-vous du printemps

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STRASBOURG (AFP) – Plusieurs centaines de badauds ont observé mercredi matin l’apparition du célèbre rayon vert de la cathédrale de Strasbourg qui, à partir d’un vitrail, illumine à chaque équinoxe de printemps et d’automne un Christ en pierre du XVe siècle.

A 11h38 précises, c’est-à-dire midi à l’heure solaire de Strasbourg, le rayon, surgi d’un vitrail du triforium sud de la cathédrale, s’est positionné sur le dais surplombant le Christ en pierre, sous le crépitement des flashes et les murmures admiratifs de la foule.

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Dans la semaine suivant l’équinoxe de printemps, le rayon continuera à apparaître à la même heure, mais un peu plus bas chaque jour.
Découvert en 1972 par Maurice Rosart, un ingénieur-géomètre excentrique, le rayon est dédaigné par les autorités ecclésiastiques qui assurent qu’il s’agit d’un phénomène dû au « hasard ».

Selon toute vraisemblance, il traverse un carreau vert remplacé lors de travaux sur le vitrail et d’une qualité différente de celle du reste du triforium.

Le vitrail du triforium sud, qui date de 1876, a subi depuis plusieurs réparations.

« Il ne faut pas y voir un phénomène extraordinaire, mais c’est beau » a reconnu Michel Bolli, le sacristain, cependant que M. Rosart se réjouissait du nombre « de personnes de plus en plus nombreuses » venues admirer le célèbre rayon vert, parmi lesquelles des Allemands et des Suisses.

mercredi 21 mars 2007, 16h09
Dans la cathédrale de Strasbourg, un rayon vert fait le printemps

Par Gilles LAFFON

STRASBOURG (AFP) – Dans la cathédrale de Strasbourg monte un murmure admiratif et les flashs des touristes crépitent: il est 11H38 – midi à l’heure solaire- et, comme à chaque équinoxe, le rayon vert fend un vitrail, traverse la chaire et vient « illuminer » un Christ gothique. Le printemps est arrivé.

Par chance, le soleil est de la partie mercredi pour colorer en vert le rai de lumière qui traverse le vitrail méridional représentant Juda, ancêtre de Jésus. A la minute attendue, il se positionne sur le dais surplombant le Christ en pierre datant de 1485, puis il illumine le visage de la statue, descendant peu à peu jusqu’à ses pieds pendant une course de 20 minutes environ.

Pendant une semaine, il continuera à apparaître à la même heure, mais un peu plus bas chaque jour.
Il disparaîtra ensuite jusqu’au 23 septembre, jour de l’équinoxe d’automne, à 12H24 précise.

Découvert en 1972 par Maurice Rosart, un géomètre en retraite, ce phénomène est dédaigné par les autorités ecclésiastiques. « C’est vraiment du hasard pur » confie à l’AFP le sacristain Michel Bolli qui rejette toute interprétation ésotérique.

« Dans les cathédrales, explique-t-il, on observe souvent des phénomènes liés à des changements de verre, il n’y a rien d’extraordinaire ».

« Ca fait son effet, c’est d’une précision horaire remarquable », estime cependant Guy Fouilleul, informaticien qui vient voir le rayon vert depuis 1990. « Wunderbar » (merveilleux) s’extasie une touriste allemande au milieu de 300 personnes émerveillées.

Pour Jean-Paul Monsché, un Alsacien établi en Californie, il s’agit de ne pas louper le rayon « car la cathédrale de Strasbourg, c’est important quand on vit à l’étranger ».

Les admirateurs du rayon vert ont cependant été privés de spectacle en 1990 par un cache placé pendant quelques jours devant le vitrail et en 2005, lors de travaux.

M. Rosart, découvreur passionné du rayon magique, est persuadé pour sa part que l’étrange facétie astronomique revêt un caractère symbolique voulu. Les vitraillistes qui ont rénové le triforium sud de la cathédrale « ont sciemment créé le phénomène », assure-t-il contre l’avis des autorités ecclésiastiques.

« Le problème, c’est qu’on n’a retrouvé aucune trace écrite pour expliquer le sens de ce rayon. Alors chacun est libre de ses suppositions », concède-t-il, très satisfait de « l’intérêt croissant » du public... et des télévisions.

« C’est comme le Da Vinci code, chacun croit ce qu’il veut, mais c’est troublant », estime un père de famille venu avec ses deux enfants.

mardi 27 mars 2007, 14h22
Un crapaud gros comme chien

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SYDNEY (Reuters) – Un crapaud-buffle de la taille d’un petit chien a été capturé dans la ville tropicale de Darwin, dans le nord de l’Australie, une prise qui n’en finit pas d’étonner les spécialistes de l’environnement qui cherchent à freiner la propagation des batraciens venimeux à travers le pays.

« C’est un monstre de crapaud », s’est exclamé Paul Cowdy, de l’association FrogWatch, qui l’a attrapé lundi soir. La bête mesure 20,5 cm et pèse 840 g, le double du poids normal. « Nous n’avons jamais vu de crapaud de cette taille (...) C’est un mâle et normalement les femelles sont encore plus grosses. »

Les crapauds-buffles, dont la peau est vénéneuse, sont considérés comme une véritable peste en Australie, où ils ont été introduits en 1935 pour essayer de contrôler la prolifération des scarabées.

La présence actuelle de quelque 200 millions de spécimens sur le territoire australien a conduit à une baisse importante des populations de serpents, de lézards et de certains marsupiaux.

« Nous les capturons, les mettons dans des sacs en plastique, les congelons puis en faisons des fertilisants liquides », a expliqué Cowdy.

vendredi 30 mars 2007, 15h52
Enterrée au pôle Nord, retrouvée dans les Iles Féroé

COPENHAGUE (AP) — Il y a trois ans, Joergen Amundsen, un descendant du célèbre explorateur norvégien Roald Amundsen, avait enterré une montre sous la glace au pôle Nord. Elle vient d’être retrouvée à 3.000 kilomètres au Sud, par un petit garçon des îles Féroé, entre l’Ecosse et l’Islande, et elle marche toujours.

Le 22 mars dernier, Niels Jakup Mortensen, 11 ans, a remarqué une petite boîte noire échouée près de sa maison à Famijns, un village de 115 habitants situé à Suduroy, l’île la plus méridionale de l’archipel, a raconté sa mère Anna Jacobsen. A l’intérieur de l’écrin, se trouvait la montre.

La montre a été conçue par Joergen Amundsen, qui a fabriqué un modèle capable de résister à des climats extrêmes. Il en a produit 250 exemplaires, dont un qu’il a enterré lors d’une expédition au pôle Nord en 2004. La montre était accompagnée d’une lettre d’Amundsen, partiellement abîmée par l’eau de mer, a raconté Anna Jacobsen qui a ensuite cherché des détails sur cette montre sur Internet.

« C’était tellement incroyable », a-t-elle déclaré à l’Associated Press.

D’après Hjalmar Hatun, un océanographe du laboratoire des pêchéries des îles Féroé, il est « très vraisemblable » que la montre ait dérivé vers le Sud avec l’un des blocs de glace qui se détachent régulièrement du pôle Nord et sont emportés par les courants. Le phénomène ne serait pas lié au réchauffement climatique, ayant été déjà observé par l’explorateur norvégien Fridtjof Nansen il y a un siècle.

Quant à Joergen Amundsen, cité par le quotidien des îles Féroé « Sosialurin », il aurait fait savoir que le petit Niels pouvait garder la montre.

vendredi 20 avril 2007, 19h09
Un chat fait 800 km pour rentrer chez lui, selon ses maîtres

NANCY (AFP) – Un chat de 3 ans a parcouru 800 km en treize mois entre Bordeaux et la Meuse pour retrouver sa famille d’adoption, ont affirmé vendredi ses maîtres.

Disparue en mars 2006 dans le sud-ouest de la France à la veille du déménagement, la chatte « Mimine » a été revue mardi à Tréveray (Meuse) par son ancien maître, 13 mois et 800 km plus tard.

« Sa robe est la même. Son comportement est le même. Et nos enfants (de 6 et 8 ans, ndlr) l’ont reconnue », a déclaré à l’AFP sa propriétaire, âgée de 35 ans.

« Aucune autre chatte ne serait arrivée en courant pour se frotter à nous et réclamer des caresses alors qu’elle était pleine », a-t-elle estimé, avant d’avancer un autre argument « décisif »: « elle ne mangeait pas de croquettes, elle n’en mange toujours pas ».

L’animal, qui ne porte aucun tatouage, n’a pas trop souffert de son incroyable périple, hormis quelques tiques attrapées et ses coussinets usés.

Un vétérinaire interrogé par l’AFP a déclaré qu’il n’y avait « aucune explication scientifique. Il est très curieux que le chat ait voyagé aussi loin dans un endroit où il n’est jamais allé ».

Mais le Dr Marie-Pierre François, vétérinaire spécialiste en médecine et chirurgie du chat, a reconnu que ce n’était pas totalement impossible. « Les chats peuvent utiliser leur 6e sens. La nature nous réserve parfois de belles surprises ».

mardi 15 mai 2007, 8h32
Un Groenlandais capture une baleine rare: un narval à double défense

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COPENHAGUE (AFP) – Un chasseur groenlandais a capturé samedi un narval à double défense, une baleine très rare présentée lundi à la presse à Kangersuatsiaq, dans l’ouest du Groenland, rapporte la radio locale KNR à Nuuk, la capitale de l’île.

Le chasseur Aron Aqqaluk Kristiansen a découvert l’animal dans un fjord au large du village de Kangersuatsiaq. Le spécimen mesure 4,6 mètres et ses défenses 2,40 et 2,20 mètres de long.

L’homme a dit sa surprise à la radio locale. « J’ai crié et crié en découvrant que le narval possédait deux défenses, car c’est la première fois que j’en voyais », a-t-il déclaré à KNR.

Le chasseur, âgé de 42 ans, a expliqué avoir attrapé seul la baleine. Il l’a harponnée puis achevée à coup de fusil, selon les règles de chasse au Groenland.

Il compte vendre une partie de son rare trophée: la tête et les deux défenses. En revanche, il a décidé de conserver la viande pour sa famille.

Le narval, qui séjourne habituellement dans le grand nord du Groenland, n’avait jamais été trouvé si loin au sud dans les eaux groenlandaises.

Selon le musée zoologique de Copenhague, il existe dix exemplaires seulement de cette variété de cétacé.

lundi 21 mai 2007, 9h27
Un coelacanthe pêché au large de l’Indonésie

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MANADO, Indonésie (Reuters) – Un pêcheur indonésien a pris samedi dans ses filets un coelacanthe, un poisson primitif dont on croyait l’espèce disparue depuis des millions d’années jusqu’à la capture d’un spécimen en 1938 dans l’océan Indien.

Yustinus Lahama et son fils ont pêché le coelacanthe, qui mesurait 1,31 m et pesait 51 kg, au large des côtes de la province de Sulawesi du Nord et l’ont gardé chez eux pendant une heure, a précisé lundi un spécialiste, le professeur Grevo Gerung, de l’université de Sam Ratulangi.

Les voisins lui ayant dit qu’il s’agissait d’un poisson très rare, Lahama l’a placé dans un parc en bord de mer où le coelacanthe a survécu environ 17 heures.

« Retiré de son habitat naturel, à une soixantaine de mètres de profondeur, les coelacanthes ne peuvent normalement pas vivre plus de deux heures. Nous allons chercher à savoir pourquoi celui-ci a tenu si longtemps », a dit Gerung à Reuters.

Un autre coelacanthe avait été pêché en 1998 dans la même région.

vendredi 25 mai 2007, 10h37
Sous les vestiges de Rome, une colonie de crabes prospère depuis des siècles

Par Katia DOLMADJIAN

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ROME (AFP) – En plein coeur de Rome, sous l’antique Forum de Trajan, une colonie de centaines de crabes d’eau douce prospère en toute tranquillité dans les canaux construits par les Etrusques, et s’ils n’ont été découverts qu’en 1997, leur présence pourrait bien remonter à 3.000 ans.

Il y a 10 ans, le chercheur Massimiliano Scalici, alors étudiant en zoologie, décide de sécher les cours de la fac et part ses promener avec un de ses collègues dans l’amphithéâtre de Trajan, le plus grand des forums impériaux romains construit en l’an 113 de notre ère, lorsqu’en retournant une pierre ils tombent sur un étrange petit crabe à la carapace brune.

En compagnie d’une équipe de chercheurs en anatomie comparée de l’Université de Rome III, ils découvrent peu à peu une colonie entière de « Potamon fluviatile », des crabes d’eau douce dont la présence incongrue dans une grande ville n’avait jamais été répertoriée.
« On pense qu’ils sont environ un millier mais c’est difficile à dire car on ne peut pas marquer leurs carapaces étant donné qu’ils muent régulièrement. S’ils sont aussi nombreux, c’est aussi parce qu’ils ont très peu de prédateurs, les chats ne s’y intéressent pas et les mouettes ne viennent pas la nuit car le site est éclairé en permanence », explique Massimiliano Scalici à l’AFP.

« Les premiers résultats de l’étude génétique que nous avons lancée montrent que les gènes des crabes de Trajan sont très proches de ceux des crabes d’eau douce grecs. Il est donc fort probable qu’ils aient été introduits par les Grecs il y a 2.500 ou 3.000 ans, et donc qu’ils étaient là avant même la fondation de Rome en 753 av JC! », indique le chercheur.

« Bien sûr, on n’en est encore qu’au stade des hypothèses, on doit poursuivre les recherches, mais c’est très tentant d’y croire surtout que beaucoup d’éléments comme leur gigantisme laissent entendre que les crabes sont là depuis vraiment très longtemps », ajoute-t-il.

Si dans leur milieu naturel – rivières et torrents – la carapace des crabes d’eau douce mesure en moyenne 5 centimètres de long, celle des individus découverts à Trajan peut dépasser les 8 cm. « Une fois on a même trouvé une mue de 12 cm! », s’exclame le jeune chercheur.

« Le gigantisme est une des réponses des animaux à l’isolement, c’est un phénomène qui nécessite de très longues années. Le Forum de Trajan est évidemment très différent de l’environnement dans lequel les crabes ont l’habitude d’évoluer, et ils ont fait preuve ici d’une extraordinaire adaptation », souligne Massimiliano Scalici.

Les crabes romains ont également une durée de vie de 15 ans, contre une moyenne de 10 à 12 ans dans la nature. S’ils se nourrissent d’algues, de larves d’insectes et d’escargots, les crabes, omnivores, ont aussi été vus manger des mégots de cigarettes ou le polystyrène des emballages de fast-food.

Les canaux d’eau qui courent sous le Trajan et où ils se sont installés font partie de la « Cloaque massima », cet immense collecteur d’eau construit au 6e siècle avant JC par les Etrusques pour assécher les terrains marécageux et drainer l’argile des collines, devenu sous les Romains un égout géant qui se déversait dans le Tibre.

Et s’ils ont résisté à la pollution, au bruit et aux êtres humains, Massimiliano Scalici espère seulement que la tranquillité séculaire de ses petits protégés ne sera pas dérangée par la construction de la ligne C du métro, dont le tracé passera non loin des fondations du Forum.

mardi 29 mai 2007, 19h19
Les fourmis ont du génie: elles bouchent les trous de la piste

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PARIS (AFP) – Lors de leurs spectaculaires razzias alimentaires, les fourmis de l’espèce Eciton burchellii délèguent à quelques individus le soin de boucher de leur corps les trous de la piste afin de faciliter le retour vers la fourmilière de leurs congénères pesamment chargées.

« La modification de la surface de la piste permet aux individus portant les proies d’atteindre une vitesse maximale », révèlent les biologistes britanniques Scott Powell et Nigel Franks (Université de Bristol), dans une étude publiée dans le numéro de juin de la revue spécialisée Animal Behaviour.

Les colonies de E. burchellii peuvent rassembler jusqu’à 700.000 individus. Tous les jours ou tous les deux jours, selon les moments, un tiers de la fourmilière en sort à la recherche de nourriture. En « heure de pointe », jusqu’à 12 fourmis peuvent circuler de front sur les pistes principales, qui s’étendent jusqu’à une centaine de mètres de la fourmilière d’origine.

La taille des fourmis de cette espèce tropicale – celles de l’expérience britannique venaient du Panama – varie énormément d’un individu à l’autre, d’un facteur 1 à 5. Or, les scientifiques britanniques ont constaté que seules celles dont la taille correspondait à celle du trou à boucher faisaient don de leur échine. Les plus petites ou les plus grosses passent leur chemin.

Si la taille de la fourmi est idoine, celle-ci s’immobilise dans le trou, à l’exception d’un mouvement rapide des antennes. Un nouveau trou est bouché moins de 30 secondes après son apparition. La fourmi restera en place tant que ses congénères continueront à lui passer sur le corps. Après cinq secondes sans trafic, elle repartira vers la fourmilière comme si de rien n’était.

Les scientifiques britanniques, qui ont confronté leurs fourmis à toute une série d’obstacles artificiels, y voient « une rare preuve quantitative qu’une spécialisation extrême » de quelques individus améliore la performance d’ensemble du groupe. Si 7.500 individus font ainsi don de leur corps, sur un corps expéditionnaire de 200.000, la masse de provisions ramenée à la colonie s’en retrouve accrue de 26%, affirment les chercheurs.

Plus les quantités de nourritures ramenée à la fourmilière sont importantes et plus la colonie va se développer. D’où l’intérêt d’avoir recours à ces fourmis du génie pour aplanir le chemin...

vendredi 1 juin 2007, 8h05
Monstre du Loch Ness: la plus récente vidéo de Nessie serait la bonne

Nessie est de retour. Un scientifique amateur a tourné samedi dernier des images du fameux monstre du Loch Ness, qui seraient les plus éloquentes jamais obtenues, selon les amateurs de la créature qui habiterait les eaux du plus mystérieux lac d’Ecosse.

Gordon Holmes dit avoir vu un objet noir de jais d’environ une quinzaine de mètres de long se déplaçant très rapidement dans l’eau, et a cru qu’il pourrait s’agir d’une très grosse anguille. « Je ne pouvais croire mes yeux », a déclaré le technicien de laboratoire de 55 ans.

Un amateur de Nessie et biologiste marin, Adrian Shine, du Loch Ness 2000 Centre à Drumnadrochit, sur les bords du lac, a visionné la vidéo et espère pouvoir l’analyser au cours des prochains mois. « Je me considère comme étant un observateur sceptique de ce qui se passe dans le loch, mais je garde l’esprit ouvert », a-t-il déclaré. « Il n’y a pas de doute que ces images sont parmi les meilleures que j’aie jamais vues ».

Adrian Shine a déclaré que la vidéo était particulièrement utile, puisque Gordon Holmes y effectue un panoramique afin de capter les berges en arrière-plan, ce qui réduit considérablement les risques de vidéo truquée.

Les médias écossais sont sceptiques quand surviennent de prétendues observations du monstre, mais les images de Gordon Holmes sont si probantes que même la très sérieuse BBC les a présentées à son principal bulletin d’informations de mardi.

Plusieurs mythes et légendes circulent autour du Loch Ness, la plus importante et la plus profonde étendue d’eau de la Grande-Bretagne. Avec ses 230 mètres de profondeur, le loch est plus profond que la Mer du Nord. Plus de 4.000 témoins ont déjà affirmé avoir aperçu la créature depuis qu’elle a été filmée par une caméra pour la première fois par un chirurgien en vacances dans les années 1930. AP

mardi 5 juin 2007, 22h04
Brighton renforce les effectifs de police pendant les nuits de pleine lune

LONDRES (AP) – Ils n’ont pas encore rencontré de loup-garou ou entendu les hurlements à la mort de chiens errants... Mais la ville de Brighton, dans le sud de l’Angleterre, a décidé de renforcer les effectifs de police les nuits de pleine lune.

La décision a été prise après l’examen des chiffres de la délinquance l’année dernière. « Nos recherches ont montré une corrélation entre les incidents violents et la pleine lune », observe la police du Sussex dans un communiqué. « Il y aura davantage de policiers dans les rues de la ville pendant les nuits d’été de pleine lune ».

L’inspecteur de police Andy Parr a analysé les statistiques de la délinquance, observant que le nombre de crimes était plus important pendant les nuits de pleine lune, précise la police.

Dans une étude publiée en début d’année, le professeur Michal Zimecki, de l’Académie polonaise des sciences, affirmait avoir identifié un lien entre cycles lunaires et criminalité. Il soulignait que la pleine lune pouvait affecter le comportement et la santé, entraînant une hausse des crimes et des admissions à l’hôpital.

Mais une étude publiée en 1998 par l’ »Australian and New Zealand Journal of Psychiatry » n’établissait « aucune relation significative » entre la lune et le comportement humain. AP

mercredi 6 juin 2007, 19h12
Les éléphants peuvent écouter avec leurs pieds

PARIS (AFP) – Les éléphants se servent de leurs pieds pour « écouter » les appels des autres hardes, grâce aux vibrations transmises par les pas de leurs congénères, surtout lorsqu’il s’agit d’éléphants qu’ils connaissent, selon la revue britannique New Scientist.

Les pachydermes sont déjà connus pour leur capacité de communiquer entre eux à plusieurs kilomètres de distance en émettant des sons à basse fréquence.

Une équipe de chercheurs dirigée par Caitlin O’Connell-Rodwell du département médical de l’université de Stanford en Californie soupçonnait que les vibrations générées dans le sol par les hardes lors de leurs déplacements devaient permettre aux éléphants de capter ainsi des signaux avec leurs pieds particulièrement sensibles.

Les chercheurs ont eu l’idée d’enregistrer des appels lancés par des éléphants pour alerter leurs congénères sur la présence de lions dans les parages en Namibie et au Kenya.

Ils ont ensuite isolé les signaux émis par les vibrations au sol provenant de ces appels pour les retransmettre à des hardes d’éléphants rassemblés autour de points d’eau en Namibie.

Les éléphants ont « réagi de façon spectaculaire, d’abord en se figeant sur place puis en se regroupant en groupes compacts, avec les bébés au milieu », selon l’hebdomadaire New Scientist à paraître samedi.

Plus les éléphants se trouvaient loin de l’appel lancé par la harde, moins ils réagissaient.

Plus curieux encore, les éléphants de Namibie étaient beaucoup moins réactifs aux alertes émises par des hardes du Kenya, apparemment parce qu’ils étaient peu familiers de ces dernières.

L’étude sera publiée intégralement dans le Journal of the Acoustical Society of America, selon New Scientist.

mercredi 6 juin 2007, 19h21
Ötzi, l’homme des glaces, est mort atteint par une flèche

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ROME (Reuters) – Ötzi, l’homme préhistorique retrouvé dans un état de conservation étonnant dans un glacier des Alpes, est mort d’une blessure à l’épaule infligée par une flèche, a conclu une équipe de chercheurs italo-suisse.

La plus vieille momie au monde, qui date d’il y a 5.000 ans, a été découverte à la fin de l’été 1991 par des randonneurs qui ont aperçu son corps émergeant d’un glacier en cours de fonte, dans les Alpes italiennes, tout près de la frontière autrichienne.

Cette découverte a permis de mieux connaître le quotidien des hommes préhistoriques de cette région: Ötzi avait encore sur lui des vêtements intacts, des sandales, un carquois et des flèches, une hache de cuivre, un sac à l’intérieur duquel se trouvaient des graines, et l’on peut voir sur sa peau des tatouages. On a pu également déterminer quel avait été son dernier repas.

Jusqu’à présent, les scientifiques, malgré les analyses auxquelles ils avaient soumis la momie, n’avaient pu établir clairement si Ötzi était mort d’une blessure de flèche, d’une mauvaise chute ou du gel sévère qui régnait alors, à 3.000 mètres d’altitude.

Grâce à l’aide d’une technologie dernier cri utilisant les rayons X, une équipe de chercheurs italo-suisse a déclaré mercredi avoir prouvé que la mort d’Ötzi avait été provoquée par une lésion au niveau d’une artère proche de l’épaule, due à une pointe de flèche restée dans le dos de l’homme des glaces.

Un gros hématome est visible dans les tissus autour de la blessure, ajoutent les chercheurs.

Les dernières recherches menées sur Ötzi, dont la momie est exposée dans un musée créé pour lui à Bolzano, dans le nord de l’Italie, sont parues sur le site internet du Journal of Archaelogical Science et seront publiées en juillet dans le National Geographic.

samedi 9 juin 2007, 0h46
La couleur d’une voiture annoncerait le risque d’accident

NEW YORK (Reuters) – Les voitures noires sont plus souvent impliquées dans des accidents de la route et les blanches sont plus sûres, selon les résultats d’une étude australienne.

Le Centre de recherche des accidents de l’université Monash de Melbourne s’est penché sur les relations entre les risques d’accident et 17 couleurs de véhicules en décortiquant les rapports de police de deux Etats. Il en ressort une corrélation statistique significative.

« Comparés aux véhicules blancs, un certain nombre de couleurs peuvent être associées à un risque supérieur d’accident », peut-on lire dans le rapport publié sur le site internet du centre.

« Ces couleurs sont généralement celles ayant un indice de visibilité moindre, dont le noir, le bleu, le gris, le vert, le rouge et l’argenté (...) ou ayant un faible contraste avec des éléments visuels clé lors de la conduite. »

Les chercheurs ont conclu que le risque d’avoir un accident au volant d’une voiture noire en plein jour était plus élevé de 12% qu’avec une voiture blanche. Après les noires, viennent les grises, puis les argentées, les bleues et les rouges.

L’étude reposait sur des données concernant 855.258 accidents entre 1982 et 2004.

mercredi 13 juin 2007, 23h33
Des chasseurs trouvent un harpon du 19e siècle dans le corps d’une baleine

NEW YORK (AFP) – Des chasseurs de l’Alaska ont découvert un morceau de harpon datant du 19e siècle dans le corps d’une baleine pêchée le mois dernier, laissant penser que l’animal avait déjà été blessé il y a environ 120 ans.

Ce fragment de harpon explosif, long de près de 9 cm, et d’un type produit de 1879 à 1885, était pris dans l’épaule de l’animal, a expliqué mercredi John Bockstoce, du Musée de la chasse à la baleine de New Bedford (Massachusetts, nord-est).

« Je suis sûr que cela ne lui a pas fait du bien », mais aucun organe vital n’a été touché et le cétacé a pu survivre encore une centaine d’années, dit-il.

Le responsable du musée n’a pu indiquer l’âge de l’animal. « Mais elle était suffisamment grosse pour déjà valoir la peine d’être tuée » dans les années 1880/90.

Ce type de baleine, la « baleine boréale » ou « du Groenland », peut faire jusqu’à 20 m de long. La découverte du harpon semble confirmer de récentes études suggérant que cette espèce, longtemps considérée comme vivant jusqu’à 70 ans, peut en fait atteindre plus de 150 ans.

Les Amérindiens de l’Alaska sont autorisés à chasser la baleine sous réserve de quotas déterminés dans le cadre d’une exemption au moratoire international en place depuis 1986.

Les scientifiques mettent en relation des villes submergées avec des civilisations passées
Écrit par Leonardo Vintiñi, La Grande Époque – Argentine
15-06-2007

Des cas surprenants tels que les structures d’Yonaguni au Japon ou bien encore la ville submergée de Méga qui a été découverte accidentellement au nord-ouest de Cuba continuent d’attiser la curiosité des chercheurs en géographie mythologique.

Photo – La « ville » submergée d’Yonaguni, au Japon :
Architecture de pointe. Les spécialistes estiment que la « ville » submergée d’Yonaguni, au Japon, n’a pu être construite qu’avec du matériel similaire à celui que nous utilisons actuellement.

« (...) Ils comprirent que les hommes avaient désobéi et ils décidèrent de les exterminer. Des milliers de pumas sortirent des cavernes et dévorèrent les hommes qui suppliaient le diable de leur venir en aide. Mais ce dernier demeura insensible à leurs implorations. En voyant cela, Inti, le dieu du soleil, se mit à pleurer. Ses larmes étaient si abondantes qu’en quarante jours elles inondèrent la vallée.» (Légende Inca du Lac Titicaca).

L’hypothèse anthropologique moderne (alternative à la célèbre théorie néo-évolutive des espèces) qui admet la possibilité de l’existence d’une humanité préhistorique dont le degré de développement technologique est similaire ou même supérieur à celui atteint actuellement par l’homme pourrait-elle être soutenue par la découverte d’une douzaine de cités antiques submergées dans les océans sur l’ensemble de la planète qui ont été retrouvées tout au long du siècle passé et des premières années de ce siècle ?Des cas surprenants comme celui des structures d’Yonaguni au Japon ou la ville submergée Méga qui a été découverte accidentellement au nord-ouest de Cuba continuent d’aiguiser la curiosité des chercheurs en géographie mythologique. L’Atlantide, Mu ou la terre de Thulle confortent régulièrement la découverte de ces règnes hypothétiques.

Une architecture urbaine d’un temps impossible
Un exemple typique de ruine archéologique a été découvert 120 pieds sous les eaux dans le golf de Cambay, sur la côte occidentale de l’Inde. Il est estimé que cette ville vaste, découverte par hasard lors de recherches sur les effets de la pollution, pourrait dater de 9 000 ans. En utilisant un limier de type sonar (lequel émet un rayon d’ondes sonores au fond de l’océan) les scientifiques sont parvenus à identifier des structures géométriques définies à une profondeur de 36 mètres. On a retrouvé à cet endroit du matériel de construction, des poteries, des morceaux de mur, des sculptures, des dents et des os humains. La vérification au carbone a indiqué que ces pièces étaient vielles de 9 500 ans. Cependant il est communément admis qu’il n’y avait pas de civilisation sur le territoire avant 2 500 av. J.-C. Aussi, en résulte-t-il que cette ville est plus ancienne que la civilisation des Harappan, elle-même la plus vieille du subcontinent et qui a une histoire de 4 000 ans.

Un autre cas surprenant a été découvert en janvier 1967, lors d’une exploration sous-marine.
Le dénommé «Aluminaut» considéré à l’époque comme le sous-marin d’exploration pouvant réaliser l’immersion la plus profonde du monde a découvert par hasard une route dans la zone côtière de Floride, Georgie et Caroline du sud s’étendant en ligne droite sur plus de quinze milles à une profondeur de 900 mètres. Il se trouve que cette «route» était couverte d’un ciment composé d’une combinaison d’aluminium, de chaux, de silice, d’oxyde de fer et d’oxyde de magnésium. Curieusement, la route avait été nettoyée par un courant sous marin ; Arthur L. Market, directeur de l’Aluminaut, a rapporté que les roues qui avaient été ajoutées au sous-marin lui ont permis de circuler facilement sur l’énigmatique piste. Des explorations postérieures de sous-mariniers professionnels ont découvert au bout de la route, une série de constructions monolithiques semblables à des édifices. Une découverte de cette ampleur laisse en suspend de sérieuses questions pour les scientifiques : quelle technologie a permis la construction d’une longue route d’asphalte qui s’est maintenue en si bon état durant plus de 10 000 ans ?

Un événement plus récent a eu lieu en septembre 2004, lorsque le tsunami qui s’est abattu sur les côtes du sud-est asiatique, a mobilisé des tonnes de sable du littoral de Tamil Nadu, en Inde, découvrant une partie de la ville mythique de Mahabalipuram. Selon la légende locale, la ville de Mahabalipuram a été submergée lors d’une grande inondation plus de mille ans en arrière, lorsque les dieux ont été jaloux de sa beauté. L’histoire raconte que six temples ont été recouverts par les eaux mais que le septième a été épargné. Une équipe de 25 plongeurs de la Société d’Exploration Scientifique et de l’Institut National d’Océanographie d’Inde a exploré l’étendue de la zone, recouverte de structures fabriquées par l’homme, à une profondeur de 5 à 7 mètres sous le niveau de la mer. Les ruines submergées couvrent plusieurs hectares. Les constructions pourraient dater de 1 500 à 1 200 ans bien que certains chercheurs avancent une date de 6 000 ans.

Les structures d’Yonaguni : un caprice de la nature ?
Qualifiée par certains scientifiques de «découverte anthropologique du siècle», les structures découvertes accidentellement sur la côte japonaise d’Yonaguni se présentent sous forme de piliers hexagonaux, d’escaliers, d’avenues, d’arcades. Une pyramide a également été retrouvée. Bien que les hypothèses les plus conservatrices prétendent que les structures d’Yonaguni sont le produit de la marque d’une activité sismique de la zone, la précision des angles sur les pierres et la disposition qu’elles ont les unes par rapport aux autres font que l’appréciation de la «ville» submergée d’Yonaguni ne peut être interprétée que comme une œuvre de l’ingéniosité humaine.

Des preuves ont conforté cette hypothèse : la composition chimique de la roche calcaire utilisée (inexistante dans la région), deux orifices de deux mètres de profondeur adjacents à l’une des structures et qu’aucun scientifique n’a osé qualifier de naturels, ainsi qu’une pierre ovale qui ne semble pas appartenir à l’ensemble, dont la pointe est dirigée vers le nord. L’ancienneté de l’ensemble de la ville submergée d’Yonaguni est estimée à quelque 10 000 années.

L’archéologie marine a été reconnue comme discipline académique il y a près de 50 ans avec l’apparition des équipes de plongeurs. A cette époque, selon Nick Flemming, doyen de la Marine Archéologique Anglaise, quelque 500 lieux submergés ont été trouvés dans le monde entier, contenant des restes de structures faites par l’homme, ou des artefacts de pierre.
Il a été calculé qu’un cinquième des villes submergées avaient plus de 3 000 ans d’ancienneté.
Ce fait impliquerait que la période où ces villes se trouvaient sur la terre ferme est bien antérieure à ce que l’on considère étant l’aube de la civilisation. Suivant ce point de vue, nous pourrions affirmer que la technologie et les moyens utilisés par nos entreprises architectoniques ne sont rien de plus qu’une simple redécouverte.

jeudi 21 juin 2007, 23h59
Des experts enquêtent sur la mystérieuse disparition d’un lac de Patagonie

Photo

SANTIAGO (AFP) – Un lac a disparu au Chili et les experts s’interrogent sur les causes de son assèchement, qui a provoqué une forte diminution du débit d’une rivière de la Patagonie chilienne à 2.000 km au sud de Santiago.

Une équipe de scientifiques chiliens a fait cette surprenante découverte le 27 mai pendant un déplacement dans la zone du fjord Tempanos, situé à la limite des régions australes d’Aysen et de Magallanes, dans le parc national Bernardo O’Higgins.

« Ils se sont trouvés devant une formidable surprise: le lac avait disparu, purement et simplement. Et nous ne parlons pas d’un petit lac, mais d’un assez grand », a raconté le directeur régional du corps des gardes forestiers chiliens (Conaf), Juan José Romero, à la radio Cooperativa.

« Les morceaux de glaces qu’il y avait dans le lac, étaient là, mais posés sur le fond asséché de ce que fut ce lac, qui a disparu du matin au soir » a-t-il expliqué.

M. Romero a demandé un rapport à des géologues et a d’autres experts sur la disparition brutale du lac patagonien. Il contribuait à l’alimentation d’une grande rivière dont le débit a aujourd’hui fortement diminué.

vendredi 22 juin 2007, 15h00
Disparition mystérieuse

SANTIAGO (AP) — Un lac glaciaire du sud des Andes au Chili a disparu, et les scientifiques veulent savoir pourquoi.

La disparition de l’étendue d’eau de deux hectares dans le Parc national Bernardo O’Higgins a été découverte fin mai par des gardes forestiers. A l’endroit où se trouvait encore le lac en mars, ils ont trouvé un cratère de 30 mètres de profondeur et plusieurs blocs de glace qui flottaient auparavant en surface.

« Le lac a tout simplement disparu », a commenté mercredi Juan José Romero, directeur du Service des forêts nationales du Chili. « Personne ne sait ce qui s’est passé. » M. Romero a souligné que des géologues et d’autres experts seraient envoyés sur place à 2.000 kilomètres au sud de Santiago, la capitale, dans les prochains jours afin de mener l’enquête.

Selon une théorie, l’eau aurait pu disparaître dans le sol par des fissures au fond du lac. Mais les experts ne savent pas ce qui auraient pu faire apparaître ces fissures, aucun séisme n’ayant été signalé récemment dans la région, a précisé M. Romero. AP

samedi 23 juin 2007, 13h47
La disparition d’un lac chilien due à une rupture des glaces

SANTIAGO (AFP) – La soudaine disparition d’un lac chilien en Patagonie qui avait provoqué stupeur et interrogations parmi la population et les gardes forestiers, serait un phénomène naturel assez « fréquent » mais très rarement observé, affirment vendredi des experts à Santiago.

Des gardes forestiers et scientifiques ont découvert fin mai que le lac de Tempanos, situé à 2.000 kilomètres au sud de Santiago, à la limite des régions australes d’Aysen et de Magallanes, avait tout simplement disparu en se vidant.

Cette disparition n’est pas « une nouveauté » explique à l’AFP, Carlos Palacios, un géologue de l’université du Chili. »C’est assez fréquent en Patagonie. Seulement on arrive rarement à l’observer à cause de la faible population » de la Patagonie, ajoute le scientifique.

« C’est un processus local qui n’a rien d’inhabituel. Je ne dis pas que cela survient tout les jours, mais, comme ces lacs se forment dans une zone dynamique, ils peuvent se vider par les mouvements de la glace », affirme à l’AFP, le glaciologue, Andres Rivera, du Centre d’études scientifiques de Valdivia (sud).

La disparition du lac, selon M Palacios, « serait due à la pression des réserves d’eau sur une sorte de mur de retenue formé par la glace et les roches qui, en cédant, a provoqué une forte crue puis un écoulement massif de l’eau ».

Le chercheur ne croit pas que le lac se soit vidé à cause de mouvements du sol, toutefois il n’écarte pas que des secousses, survenues deux mois auparavant dans la région, aient accélerées le processus de rupture de la glace.

Le 27 mai dernier, des gardes forestiers avaient découvert au cours d’une patrouille de routine que le lac Tempanos avait disparu: « Ils se sont trouvés devant une formidable surprise: le lac avait disparu, purement et simplement. Et nous ne parlons pas d’un petit lac, mais d’un assez grand », a raconté le directeur régional du corps des gardes forestiers chiliens (Conaf), Juan José Romero, à la radio Cooperativa.

« Les morceaux de glaces qu’il y avait dans le lac, étaient là, mais posés sur le fond asséché de ce que fut ce lac, qui a disparu du matin au soir » a-t-il expliqué.

M. Romero a demandé un rapport à des géologues et a d’autres experts sur la disparition brutale du lac patagonien.

Chili: le lac de Patagonie disparu soudainement réapparaît lentement
Mercredi 4 juillet, 00h06

SANTIAGO (AFP) – Le lac chilien de Patagonie, qui s’est récemment asséché pour des raisons inexpliquées, est en cours de réapparition, selon des scientifiques présents sur les lieux depuis lundi pour étudier le phénomène.

L’expédition conduite par le glaciologue Andres Rivera, qui s’est traduite par le survol de la zone dont l’accès est très difficile, a pu constater que le lac commençait à se remplir à nouveau.

« Effectivement, il se remplit à nouveau d’eau mais pas dans les mêmes dimensions d’avant son assèchement. Ceci parce que nous sommes en plein milieu de l’hiver et que la fonte des glaciers est minime », a déclaré Andres Rivera , du Centre d’études scientifiques de Valdivia (sud), cité mardi par le quotidien El Mercurio.

« J’ai l’impression qu’à un moment donné, entre la fin d’avril et mai, le lac, qui s’était formé seulement en 1986, avait pris une telle dimension qu’il a débordé jusqu’au glacier et au fjord Bernardo en raison d’une instabilité de la glace », a-t-il estimé avant d’ajouter que le fjord se poursuit jusqu’à la mer.

Des gardes forestiers et des scientifiques avaient découvert fin mai que le lac de Tempanos, situé à 2.000 kilomètres au sud de Santiago, à la limite des régions australes d’Aysen et de Magallanes, avait tout simplement disparu en se vidant.

Cette disparition n’est pas « une nouveauté » avait alors expliqué à l’AFP, Carlos Palacios, un géologue de l’université du Chili.

« C’est assez fréquent en Patagonie. Seulement on arrive rarement à l’observer à cause de la faible population » de la Patagonie, avait ajouté le scientifique.

« C’est un processus local qui n’a rien d’inhabituel. Je ne dis pas que cela survient tous les jours, mais, comme ces lacs se forment dans une zone dynamique, ils peuvent se vider par les mouvements de la glace », avait également affirmé à l’AFP Andres Rivera.

Un étrange zébrule suscite la curiosité en Allemagne
Mercredi 4 juillet, 19h20

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BERLIN (AFP) – Un zébrule suscite la curiosité dans un parc animalier en Allemagne en raison de sa robe particulièrement étrange, à moitié cheval et à moitié zèbre, a-t-on appris mercredi auprès du Safaripark, un zoo proche de Gütersloh (nord).

Si les zébrules, des animaux issus de la reproduction d’un zèbre et d’une jument, existent depuis le XIXe siècle, c’est la première fois que sa robe apparaît si délimitée entre une partie zèbre et une partie cheval, a précisé le zoo dans un communiqué.

L’animal, appelé Eclyse et âgé d’un an et deux mois, a en effet la tête d’un zèbre, la première moitié du corps blanche et la seconde zébrée.

Eclyse est arrivé il y a trois semaines dans ce zoo en provenance d’Italie et suscite depuis l’intérêt du public et des médias.

Les femmes plus bavardes que les hommes, c’est un mythe
Jeudi 5 juillet, 21h36

WASHINGTON (AFP) – De nouvelles recherches montrent que les femmes ne sont pas plus bavardes que les hommes, certifie une étude scientifique américaine publiée jeudi.

Selon une équipe de chercheurs de l’université du Texas et de l’Arizona, dont les travaux sont publiés par le magazine Science, les femmes et les hommes prononcent chaque jour un nombre équivalent de mots.

Les femmes prononcent environ 16.215 mots par jour et les hommes 15.669, soit une différence de 546 mots.

La petite différence de nombre de mots constatée entre les sexes n’est pas considérée comme statistiquement significative, ont affirmé les chercheurs.

Ces chiffres sont loin des clichés machistes ordinaires affirmant que les femmes prononceraient 20.000 mots par jour contre seulement 7.000 pour les hommes.

Les chercheurs ont étudié grâce à des enregistreurs numériques très discrets l’utilisation quotidienne de la parole parmi environ 400 étudiants de groupes équivalents d’hommes et femmes aux Etats-Unis et au Mexique.

Les psychologues ont mesuré six groupes pendant des périodes qui allaient de 2 à 10 jours et les enregistrements ont été faits entre 1998 et 2004. Les sujets portaient des appareils numériques qui enregistraient discrètement leurs conversations pendant 17 heures par jour.

Un calmar géant rejeté par la mer en Australie
Mercredi 11 juillet, 11h32

CANBERRA (Reuters) – L’un des calmars géants les plus impressionnants qu’on ait jamais découverts s’est échoué sur une plage australienne, ce qui a déclenché une course contre la montre entre scientifiques pour étudier cette mystérieuse créature marine qui vit en eaux très profondes.

Le calmar a été trouvé par un promeneur mardi soir à Ocean Beach, près de Strahan, sur la côte ouest de la Tasmanie.

« Il est gigantesque », a déclaré aux médias locaux le conservateur en chef du Tasmanian Museum, Genefor Walker-Smith. « Il mesure environ huit mètres. »

Les scientifiques prélèveront des échantillons de l’animal, identifié comme un Architeuthis, dont la taille peut atteindre dix mètres et le poids dépasser 275 kilos. Celui de Tasmanie pesait 250 kg.

Ses tentacules étant très abîmés, la longueur totale de la créature n’a pu être déterminée avec exactitude, a noté un porte-parole de Tasmania Parks and Wildlife.

Le calmar géant, longtemps considéré comme légendaire malgré les récits de marins, se nourrit de poissons et de calmars. Il évolue dans des eaux très profondes, entre 200 et 700 mètres. Des pêcheurs en ont pris un spécimen qui mesurait 8,62 mètres l’an dernier aux îles Malouines.

Des océanologues japonais ont été les premiers à photographier un calmar géant vivant, en septembre 2004, au large de l’archipel nippon des Ogasawara, à 900 mètres de profondeur.

Un calamar de 250 kg et de 8 m de long découvert sur une plage d’Australie
Mercredi 11 juillet, 18h43

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SYDNEY (AFP) – Un calamar géant de 8 mètres de long et pesant plus de 250 kilos s’est échoué sur une plage de Tasmanie, en Australie.

« C’est un très gros », a expliqué un expert de cette espèce d’invertébrés au Musée de Tasmanie, Mme Genefor Walker-Smith, précisant que ce calamar architeuthis dux avait été découvert mort par un passant sur une plage de Strahan, sur la côte ouest de la Tasmanie.

Les scientifiques connaissent mal l’architeuthis dux car il vit à des profondeurs d’environ un kilomètre.

En février 2007, un bateau de pêche néo-zélandais avait capturé en mer de Ross près de l’Antarctique un calamar de quelque 10 m de long et de 450 kilos. Il s’agissait d’un mesonychoteuthis hamiltoni, ou calamar colossal.

Les scientifiques passionnés par un poisson « préhistorique » capturé en Indonésie
Par Ronan BOURHIS
Vendredi 20 juillet, 8h41

MANADO (AFP) – Il y a deux mois un pêcheur indonésien nommé Justinus Lahama capturait un poisson si exceptionnel qu’il a suscité le déplacement d’une équipe internationale de scientifiques.

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Face aux experts équipés d’un sondeur et d’un GPS, le pêcheur est prié de refaire, dans sa pirogue, les gestes qui lui ont permis de prendre un énorme coelacanthe, poisson « préhistorique » rarissime.

Ce 19 mai au matin, comme tous les jours, Justinus pousse sa frêle embarcation dans la rivière de Malalayang, à la sortie de la ville de Manado (nord de l’île de Célèbes), pour rejoindre la mer toute proche.

Accompagné de son fils Delvy, il rame une demi-heure. Ils commencent à pêcher à 200 mètres de la plage. « J’ai très vite déroulé la palangre habituelle avec trois hameçons, 70 brasses de fil (environ 110 mètres), et au bout de trois minutes j’ai senti une grosse prise ».

La remontée est laborieuse: « J’avais les bras tétanisés... J’ai senti une telle résistance, je pensais que je remontais un morceau de corail ».

Après trente minutes d’efforts sous le soleil, il aperçoit enfin le poisson à 20 mètres de profondeur: « La mer était très calme ce jour-là, il n’y avait pas de vent, pas de nuages, pas de courant, l’eau était très claire. Le poisson s’est laissé faire ».

Le pêcheur croit rêver en voyant la créature au bout de sa ligne: « C’était un poisson énorme, il avait des yeux verts phosphorescents et des pattes! Si je l’avais remonté pendant la nuit, j’aurais eu peur et je l’aurais relâché! »

Agé de 48 ans, Justinus Lahama pêche depuis l’âge de 10 ans, comme son père et son grand-père. Mais eux n’ont jamais eu la chance de remonter un fossile vivant de 50 kilos et d’1,30 mètre.

De fait, seulement deux coelacanthes ont été pêchés en Asie, le premier au filet en 1998, également au large de Manado. Ces prises ont étonné les ichtyologistes, jusque-là convaincus que les derniers coelacanthes se trouvaient uniquement au large de l’Afrique orientale, principalement aux Comores.

Cela, Justinus l’ignorait. Il a d’abord pensé vendre ce gros poisson, marron clair avec des taches blanches, qui ne ressemblait à aucun autre. « Vu son poids, je me suis dit que ce serait une bonne affaire ».

Rentré au port, il le montre au doyen des pêcheurs qui s’alarme: « C’est un poisson qui a des pattes, il faut le remettre à l’eau, il nous portera malheur ».

Mais Justinus n’est pas superstitieux, il décide de le garder. Après avoir passé trente minutes hors de l’eau, le poisson, toujours vivant, est placé dans une clôture en filet devant un restaurant du bord de mer; il y survit 17 heures, montrant une résistance surprenante.

Les agents du service de la mer et de la pêche de Manado réussissent même à filmer longuement son comportement dans un mètre d’eau. Des images précieuses car les rares coelacanthes vivants ont été filmés dans des grottes, à de grandes profondeurs. Le poisson a ensuite été congelé.

Après l’interview du pêcheur, les scientifiques indonésiens, français et japonais venus spécialement à Manado ont tout récemment procédé à l’autopsie de l’animal. Des analyses génétiques devaient suivre.

Le site de capture, à 200 mètres de la plage et 105 mètres de profondeur, intrigue les scientifiques. Les coelacanthes sont généralement observés à des profondeurs dépassant les 150 mètres. Le coelacanthe indonésien affectionne-t-il des eaux moins profondes que son cousin des Comores, qui vit à 200 mètres, voire plus?

Le poisson de Justinus a été recongelé, il sera naturalisé et restera à Manado, a indiqué Sinyo Sarundajang, le gouverneur de la province de Célèbes Nord. La créature devrait ensuite trôner dans un musée.

Le petit chat n’est pas mort... mais il sait qui va mourir
Jeudi 26 juillet, 19h49

NEW YORK (AFP) – Quand les employés d’une maison de retraite de l’Etat américain de Rhode Island ont recueilli le petit chat Oscar, ils étaient loin d’imaginer que ce dernier leur indiquerait, avec une fiabilité jamais démentie, le prochain patient qui passerait de vie à trépas.

L’animal, âgé de deux ans, qui contrairement à ce qu’on aurait pu imaginer n’est pas noir mais tigré et blanc, a été adopté par le personnel d’une unité de soins gériatriques de la ville de Providence (nord-est).

Il a aussitôt révélé une tendance plutôt morbide à déceler quel patient serait le prochain à s’éteindre.

Selon David Dosa, gériatre à l’hôpital Rhode Island de Providence, Oscar fait des rondes régulières, observe les patients, les renifle avant de passer son chemin ou de s’installer pour un dernier câlin.

Ses prévisions se sont révélées jusqu’à présent si exactes que dès qu’il se blottit contre un patient, les soignants contactent les proches et éventuellement un représentant religieux pour accourir au chevet du prochain défunt.

« Personne ne meurt au troisième étage sans avoir reçu la visite d’Oscar », écrit M. Dosa dans le New England Journal of Medicine.

« Sa seule présence au chevet d’un patient est perçue par les médecins et les soignants comme un indicateur quasi certain d’un décès imminent, ce qui permet au personnel d’avertir les familles de façon adéquate », a-t-il ajouté.

« Jusqu’ici, il a supervisé la mort de plus de 25 pensionnaires », a affirmé David Dosa, qui a précisé de ne pas pouvoir fournir d’explication aux dons divinatoires du chat.

Du côté des patients, il ne semble pas que les pouvoirs prophétiques de leur compagnon à quatre pattes n’aient été encore décelés.

Le commerce international responsable de la quasi disparition des bisons
Par Michel COMTE
Mercredi 1er août, 8h47

OTTAWA (AFP) – Le commerce international et la mondialisation sont les vrais coupables de la quasi-extinction au XIXe siècle des bisons d’Amérique du nord, affirme une étude qui rejette sur les Européens une bonne part de la responsabilité de ce massacre.

On estime à entre 30 millions et 75 millions le nombre de bisons qui peuplaient jadis les vastes plaines nord-américaines, mais il n’en restait plus que quelques centaines à la fin du XIXe siècle.

L’essentiel de cette hécatombe s’est produite pendant une décennie entre 1870 et 1880, selon un chercheur canadien qui voit dans l’appétit de l’Europe pour les peaux de bisons la cause principale du massacre pendant cette décennie.

« La mondialisation a condamné les bisons. C’est la demande de cuir industriel qui a provoqué cette tuerie », a déclaré Charles Taylor, professeur d’économie à l’université de Calgary, dans l’ouest du Canada.

M. Taylor développe cette thèse inédite dans une étude publiée récemment par le National Bureau of Economic Research, un organisme de recherche basé à Cambridge (Massachusetts).

La quasi disparition du bison d’Amérique du nord à la fin du XIXe est généralement attribuée à plusieurs facteurs: la destruction de leur habitat à mesure de la progression des colons vers l’ouest, une chasse excessive aidée par l’apparition des carabines automatiques ou des massacres organisés par l’armée américaine pour briser la volonté de résistance des tribus indiennes.

Mais M. Taylor exonère en partie les Américains. « Il est ironique de noter que ce qui constitue le chapitre le plus triste dans l’histoire de l’environnement aux Etats-Unis n’a pas été écrit par des Américains, mais a au contraire été l’oeuvre d’Européens », affirme-t-il dans son étude.

Pour le chercheur, l’élément déterminant a été la découverte en Europe d’une nouvelle méthode peu onéreuse de tannage qui a rendu le cuir de bison utilisable et a alimenté une demande croissante de peaux.

Le cuir de bison, jugé plus résistant que celui de la vache, était utilisé pour faire des souliers ou des courroies industrielles. Et, selon M. Taylor le cuir de bison n’était pas traité de la même façon en Amérique.

En étudiant des statistiques de l’époque, il dit avoir découvert que six millions de peaux de bisons avaient été exportées vers des pays européens entre 1870 et 1880.

« Une innovation étrangère a fait du plus gros mammifère terrestre nord-américain une marchandise exportable et pour cette raison les bisons ont rapidement été chassés jusqu’à la limite de l’extinction », dit M. Taylor.

Il reconnaît toutefois que même sans la demande venant, selon lui, d’Europe, la population de bisons aurait continué à décliner à mesure que les villes et l’agriculture se développaient et gagnaient progressivement sur leur habitat.

Mais il imagine que « l’histoire aurait pu être différente si la chasse avait été plus lente ».

Grâce aux efforts de conservation, la population de bisons en Amérique du nord est remontée à environ un demi-million de têtes actuellement. Mais la vaste majorité de ces animaux est désormais la propriété d’éleveurs et a fait l’objet de croisements avec du bétail.

Pour le chercheur canadien, l’expérience américaine comporte des enseignements pour les pays en développement à qui il conseille de réagir rapidement s’ils veulent éviter l’épuisement de leurs ressources naturelles en cas de soudain accroissement de la demande mondiale.

Dans le cas des bisons « les forces du marché ont agi très rapidement et la réaction du gouvernement américain a été lente », conclut-il.

L’entraîneur d’un petit marathonien de six ans poursuivi pour torture
Lundi 13 août, 15h33

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NEW DELHI (AFP) – L’entraîneur d’un garçonnet de six ans, qui avait fait sensation l’an dernier en Inde en courant 65 km en sept heures, a été arrêté lundi, le jeune marathonien l’accusant d’actes de torture, selon la télévision locale.

Biranchi Das a été placé en détention dans l’est de l’Inde après que la mère du jeune sportif prodige, Budhia Singh, eut porté plainte auprès de la police de Bhubhneswar dans l’Etat de l’Orissa.

Budhia a raconté à la télévision que M. Das l’avait puni en l’enfermant dans une chambre sans manger pendant deux jours. « Il m’a aussi frappé avec une tringle brûlante », a-t-il affirmé, en montrant des brûlures sur ses mains.

L’entraîneur, qui avait réclamé l’an dernier un salaire de 2.000 dollars par mois pour s’occuper du jeune marathonien, a nié tout acte de torture, accusant la mère de l’enfant d’avoir monté un coup contre lui.

Ce garçonnet né dans un bidonville, habitué des courses de fond, avait fait la une de la presse en mai 2006 pour avoir parcouru 65 km en sept heures, avant de s’écrouler de fatigue à deux kilomètres de la ligne d’arrivée.

Les médias indiens l’ont surnommé « Forrest Gump » parce qu’il court sans jamais s’arrêter.

Selon la presse, les capacités exceptionnelles de Budhia ont été détectées à la mort de son père, il y a trois ans. Sa mère, plongeuse, n’avait pas assez d’argent pour nourrir ses quatre enfants. Budhia a été vendu 800 roupies (20 dollars) à un homme qui l’a enrôlé dans un centre de judo. C’est là que son instructeur, M. Das, a découvert ses aptitudes.

A l’époque, il lui avait demandé de courir sans même une pause: six heures plus tard, Budhia cavalait toujours. « C’est un trésor national. L’Inde n’a pas de marathonien. C’est dommage qu’il soit au centre d’une controverse », s’est défendu M. Das.

Un surdoué en maths de neuf ans trouve l’université trop facile
Mercredi 5 septembre, 07h27

HONG KONG (Reuters) – Un enfant de neuf ans, surdoué en mathématiques, est devenu l’étudiant le plus jeune de Hong Kong après avoir passé sa première journée à l’université, dont il juge les cours trop faciles.

March Boedihardjo, un enfant d’origine sino-indonésienne, a été admis par l’Université baptiste de Hong Kong en maîtrise de maths après avoir obtenu 20/20 à des examens d’entrée normalement abordés à 17 ou 18 ans.

« C’était trop facile », a déclaré Boedihardjo aux journalistes après avoir participé à une cérémonie de rentrée et à ses premiers cours mardi.

L’université a spécialement concocté un programme sur cinq ans pour cet enfant, provoquant une polémique parmi certains pédagogues qui pensent qu’il pourrait connaître de ce fait un développement anormal.

Le « Smiley » fête ses 25 ans
Jeudi 20 septembre, 9h28

NEW YORK (AFP) – Il y a 25 ans, un professeur américain a eu l’idée d’utiliser sur un écran d’ordinateur trois signes de ponctuation, :-) , pour dessiner un petit visage souriant à l’horizontale qui signalait une plaisanterie.

Scott Fahlman, professeur d’informatique à l’université Carnegie Mellon, à Pittsburg, venait d’inventer le « Smiley », donnant naissance à un nouveau mode d’expression, désormais utilisé par les internautes du monde entier.

Cette invention n’est pas le fruit du hasard: ce 19 septembre 1982, Scott Fahlman débattait avec des collègues de la possibilité de faire de l’humour sur un message électronique, et a proposé pour souligner une blague d’utiliser ce dessin que chacun peut composer sur son clavier. Il suffisait de choisir l’autre parenthèse marquait la mauvaise humeur :-( et ainsi de suite.

« Cette convention s’est vite répandue dans les autres universités et laboratoires de recherche », a expliqué M. Fahlman sur le site de Carnegie Mellon. « En quelques mois, on a vu apparaître des dizaines de « smilies ». Parmi les premiers apparus, celui avec des lunettes 8-) et celui qui cligne de l’oeil ;-) , ou encore l’étonné :-o .

Depuis ces premiers « emoticons », le surnom de ces nouveaux symboles, sont apparues d’innombrables versions, destinées à exprimer quantité d’émotions, et désormais incontournables dans les courriels, tchats, forums de discussions ou blogs, pour tenter de pallier la neutralité de l’écrit et ses malentendus.

Des milliers d’autres dessins plus sophistiqués, animés ou audio, circulent sur internet, allant des pirates et aux cow-boys jusqu’aux bananes ou Harry Potter, que l’ont peut télécharger sur des sites gratuits, financés par la publicité.

Université Carnegie Mellon

Jeanne d’Arc demystifiee: sans doute ni bergere ni pucelle
Vendredi 28 septembre, 13h40

NANCY (AFP) – Jeanne d’Arc, petit bergere inculte mandatee par Dieu pour sauver le royaume de France: le mythe, vehicule depuis des siecles, est a mille lieux de la realite, tentent de demontrer Marcel Gay et Roger Senzig dans « L’affaire Jeanne d’Arc ».

Le simple nom de l’heroine est une « heresie », estime Marcel Gay, journaliste a L’Est republicain, qui a enquete plus de dix ans sur le sujet. On connait 19 lettres ecrites par Jeanne. Cinq (dont trois etaient signees) ont ete vues par les auteurs: sur aucune d’entre elles Jeanne ne s’est appelee « d’Arc ».

Ses origines modestes paraissent aussi suspectes. La pretendue bergere, lors de son proces a Rouen, a declare n’avoir « jamais garde les moutons et autres betes ». Excellente cavaliere, Jeanne maitrisait en outre le francais de la cour, comme le rapportent des ecrits cites dans l’ouvrage.

Les circonstances de sa mort laissent egalement perplexes. Si l’Histoire veut que Jeanne d’Arc meure sur le bucher en 1431, des centaines de documents attestent de la presence de « La Pucelle de France » a Metz, Arlon (Belgique), Cologne (Allemagne) ou encore Orleans apres 1436.

« Au XVe siecle comme aujourd’hui, on manipulait l’opinion publique. Jeanne d’Arc, c’est de la diplomatie secrete, observe Marcel Gay. La legende est belle, mais la verite l’est encore plus. »

La these des auteurs, etayee par de tres nombreux documents, est que Jeanne, de son vrai nom Jeanne d’Orleans, etait une arme « psychologique » de la couronne francaise, alors en difficulte face aux Anglais.

L’ »operation Pucelle », concue par la belle-mere du roi, Yolande d’Anjou, fait entendre des voix a Jeanne, pour l’introniser comme messager de Dieu et inspirer de la crainte a ses adversaires. Le stratageme fonctionne durant ses campagnes militaires.

Dernier accroc a la legende: Jeanne se marie en 1436 avec Robert des Armoises, pour devenir Jeanne des Armoises. La Pucelle n’est plus.

Son mythe sera ravive a la fin du XIXe siecle. La France, apres la defaite de 1870, se cherche une icone. Jeanne la Lorraine devient un symbole fondateur de la Republique. Elle sera canonisee en 1920.

(« L’affaire Jeanne d’Arc ». Editions Florent Massot. 280 pages + annexes. 19,5 euros)

Mysterieuse invasion de statuettes dans le nord de l’Angleterre
Mardi 2 octobre 2007, 11h08

LONDRES (Reuters) – Depuis plusieurs semaines, des habitants de plusieurs villages du nord de l’Angleterre ont eu la surprise de trouver sur le pas de leur porte de petites sculptures, versions miniatures des statues de l’ile de Paques.

Au moins une vingtaine de ces statuettes ont ete deposees, de nuit, sur des pas de porte ou devant des bureaux de poste.

Chaque figurine, dont les plus grandes mesurent 45 cm, a ete decouverte avec un bristol bleu portant toujours la meme enigme, « Brille brille comme une etoile, l’amour est-il moins brillant lorsqu’il s’eloigne ? », avec le mot « paradoxe » ecrit autour d’une etoile.

Si certains pensent a une operation publicitaire, la plupart des habitants sont perplexes et personne ne sait qui est le mysterieux livreur nocturne de statuettes.

A Kilburn, dans le Yorkshire du Nord, Fiona Gould, proprietaire d’un hotel, affirme en avoir trouve un lundi dernier, a l’aube. La statuette a depuis elu domicile sur le bar, ou les clients semblent apprecier sa compagnie.

A Braithwell, a 65 km au sud de Kilburn, la receveuse du bureau de poste Valerie Hoyes en a trouve trois, en aout. Elle n’en a parle que lorsque d’autres figurines sont apparues.

Examinant des enregistrements de cameras de securite, son mari a pu apercevoir une silhouette sortant d’une voiture, mais son visage n’etait pas identifiable.

« Ce gars-la est venu en voiture a 4h15 du matin, s’est gare et a depose ces trois tetes en pierre sur le pas de la porte », a declare Valerie Hoyes a Reuters. « On dirait un peu des gargouilles. Elles sont tres bizarres.

« Nous vivons a Braithwell depuis 26 ans et nous n’avons jamais rien vu de tel. Jamais. Certains se demandent si ce n’est pas un rite occulte. »

De l’avis de plusieurs tailleurs de pierre, les statuettes sont bien sculptees, dans une pierre d’excellente qualite. Plusieurs heures de travail soigne ont semble-t-il ete necessaires a leur fabrication.

Le mystere des tetes sculptees du Yorkshire est leve
Mercredi 3 octobre, 14h17

LONDRES (AFP) – Le mystere a tenu le Yorkshire (nord de l’Angleterre) en haleine pendant plusieurs semaines: d’ou venaient ces mysterieuses sculptures de pierre, representant des visages, qui se sont multipliees en pleine nuit devant des maisons ou des edifices publics ? Le mystere a ete resolu: elles sont l’oeuvre d’un artiste, Billy Johnson, qui travaille a partir de fossiles et de pierre trouvees sur des plages.

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Les photos de cette dizaine d’oeuvres d’art, deposees dans plusieurs villages du Yorkshire, ont fleuri ces derniers jours dans les medias britanniques, dont la BBC. Les tetes sculptees sont accompagnees d’etranges symboles graves et d’une enigme inscrite sur un bout de papier.

« Au moyen d’un minimum d’outils manuels, Billy travaille des materiaux naturels d’une facon fluide et sensible, et fait naitre la beaute de chaque piece », explique le site Internet qui promeut ses oeuvres, Paradox Carving, revele mardi par les medias.

L’artiste a commence le 24 aout une serie de sculptures, qu’il termine toujours a l’aube, dans le cadre d’une projet a long terme, selon ce site.

Des cameras de surveillance avaient repere un homme deposant trois tetes sculptees devant un bureau de poste, mais les enqueteurs etaient jusqu’a present restes tres discrets sur cette affaire.

George Griffiths, lui-meme artiste, et qui avait retrouve une tete sculptee devant sa maison, a tente de joindre le sculpteur via son site Internet. Il s’est vu repondre, par e-mail, que l’auteur etait a l’etranger pour plusieurs semaines, qu’il n’avait pas le telephone, ni Internet, ni la television.

A defaut d’etre a la pointe de la technologie, Billy Johnson semble en tout cas parfaitement maitriser l’art de la communication...

Un Japonais sacre champion du monde de Rubik’s Cube a Budapest
Dimanche 7 octobre, 19h21

BUDAPEST(AFP) – Le Japonais Yu Nakajima a ete sacre champion du monde de Rubik’s Cube dimanche a Budapest a l’issue d’un tournoi ayant rassemble pres de 300 competiteurs dans la ville natale de ce casse-tete en trois dimensions.

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Yu Nakajima a ordonne les six faces de neuf carres de couleurs en 12 secondes 46 centiemes en moyenne, battant l’americain Andrew Kang et le Japonais Mitsuki Gunji, selon le palmares officiel.

Il reste toutefois a pres de trois secondes du record mondial de 9 secondes 86 centiemes en moyenne realise par le Francais Thibaut Jacquinot en mai dernier.

Invente en 1974 par le Hongrois Erno Rubik, le Rubik’s cube a atteint un statut de jeu culte dans les annees 1980 et s’est vendu a plus de 300 millions d’exemplaires dans le monde.

Le casse-tete, qui consiste a aligner des rangees d’une couleur similaire sur chacune des six faces du cube, devrait encore s’ecouler a 12 millions d’exemplaires cette annee, selon les organisateurs.

Outre la version classique a neuf carres par face, le championnat du monde proposait aussi des categories a 25 carres et a 16 carres, toutes deux remportees dimanche par le Hongrois Matyar Kuti.

Le Finlandais Anssi Vanhala a pour sa part remporte le championnat neuf carres avec les pieds, en 49 secondes et 33 centiemes.

La Suisse va réhabiliter l’une des dernières sorcières exécutées en Europe
Mercredi 7 novembre, 14h50

GENEVE (AFP) – Le parlement du canton suisse de Glaris a décidé mercredi de réhabiliter Anna Göldi, l’une des dernières « sorcières » à avoir été exécutées en Europe à la fin du XVIIIe siècle.

Par 37 voix contre 29, le parlement a approuvé, contre la volonté du gouvernement cantonal, une motion visant à casser le jugement passé il y a 225 ans au terme d’un procès déjà très controversé à l’époque.

Anna Göldi est l’une des dernières femmes à avoir été condamnée à mort après avoir été accusée de sorcellerie en Europe. Deux Polonaises auraient subi le même sort en 1793.

Servante âgée de 48 ans, elle a été décapitée en juin 1782 dans la ville de Glaris après avoir été reconnue coupable de l’empoisonnement d’une fillette de huit ans dont elle avait la garde en lui faisant avaler des aiguilles.

Elle avait été torturée pour avouer ses activités occultes, mais l’accusation avait été finalement requalifiée en empoisonnement par la cour qui reconnaissait que le motif de sorcellerie commençait à être largement dépassé à l’époque.

Anna Göldi avait ainsi échappé au bûcher, châtiment traditionnel des sorcières, pour être décapitée.

Le parlement glaronais est passé outre l’opposition du gouvernement cantonal qui, au lieu d’une réhabilitation, avait proposé de financer une recherche sur la vie de la condamnée, jugeant impossible de certifier de son innocence après 225 années.

Selon diverses recherches historiques, entre 50.000 et 100.000 personnes ont été brûlées vives en Europe sous l’accusation de sorcellerie, pour la plupart entre la fin du XVe siècle et le milieu du XVIIe. Quatre-vingt pour cent d’entre elles étaient des femmes.

Au nom de la bêtise: le palmarès des lois britanniques les plus absurdes
Mercredi 7 novembre, 15h11

LONDRES (AFP) – Il est interdit de venir siéger en armure au Parlement. Encore plus d’y mourir, sous peine d’être arrêté. Mais une femme enceinte peut uriner dans le casque d’un policier: la télévision UKTV Gold a publié mardi le palmarès des lois britanniques les plus absurdes.

Au classement dressé par les quatre mille personnes interrogées par la chaîne caracole en tête l’interdiction de rendre son dernier souffle au Parlement (27%) .

Coller un timbre à l’effigie d’un monarque la tête en bas, considéré comme un « acte de trahison », figure loin derrière avec 7%. Suit cette étrange disposition qui permet à une femme de travailler seins nus si elle est employée dans un magasin de poissons tropicaux, à Liverpool (nord-ouest de l’Angleterre).

Au royaume de l’absurde, s’est également bien classée l’obligation faite à tout Ecossais d’ouvrir sa porte à une personne prise d’un besoin pressant ainsi que la permission de tuer un Ecossais dans les murs de l’ancienne ville d’York (nord de l’Angleterre). Mais seulement s’il porte arc et flèches.

Moins bien classé, mais peut-être parce que les personnes interrogées ne l’ont pas comprise, figure une loi qui déclare « illégal de ne pas dire à son percepteur ce qu’on ne veut pas qu’il sache, mais légal de lui dire ce qui ne nous dérange pas qu’il sache ».

OVNI: dans le ciel, les pilotes font parfois d’étranges rencontres
Par Daphné BENOIT
Mardi 13 novembre, 00h54

WASHINGTON (AFP) – Plusieurs pilotes militaires et civils, réunis à Washington, ont rivalisé lundi de témoignages saisissants pour raconter leur étrange rencontre avec des objets volants non identifiés, espérant ainsi inciter les autorités à prendre au sérieux ces phénomènes inexpliqués, souvent tournés en dérision.

« Rien dans mon entraînement ne m’avait préparé à cela », assure James Penniston, officier retraité de l’armée de l’Air américaine, avant de raconter avoir vu et touché « un vaisseau triangulaire, illuminé de bleu et de jaune », qui était posé dans une forêt attenante à une base aérienne britannique à Woodbridge (GB) en 1980.

L’OVNI « était chaud au toucher et avait une texture métallique. L’un des côtés était couvert de symboles dont le plus grand était un triangle », raconte-t-il.

« La lumière s’est intensifiée (...) le vaisseau a décollé du sol sans bruit ni mouvement d’air et est parti incroyablement vite », devant plus de 80 personnes de la base. « Dans mon carnet, j’ai écrit +vitesse: impossible+ ».

M. Penniston fait partie d’un panel international d’une vingtaine de pilotes et de scientifiques, signataires d’une pétition réclamant de sérieuses investigations sur ce sujet.

« Que le gouvernement américain arrête de perpétuer le mythe selon lequel il existe une explication conventionnelle à tous les phénomènes d’Ovni. Notre pays doit rouvrir l’enquête », a déclaré lors d’une conférence de presse Fife Symington, ex-gouverneur d’Arizona lui-même témoin d’un Ovni en 1997.

Plus généralement, « pour des raisons de sûreté nationale et de sécurité aérienne, chaque pays devrait s’efforcer d’identifier tout objet circulant dans son espace aérien », soulignent ces personnalités.

« Malheureusement, le sujet des Ovni a été contaminé par de fausses informations, fournies aux médias par des personnes non qualifiées », déplore Rodrigo Bravo, un expert de l’armée de l’Air chilienne.

Pourtant, « l’un de nos plus illustres cas, en 1988, a montré que les Ovni pouvaient être un danger pour les opérations aériennes: un B737 en approche finale à Puerto Montt (sud) s’est retrouvé face à une grande lumière blanche entourée de vert et de rouge qui fonçait sur lui, et le pilote a dû faire un virage serré à gauche pour éviter une collision ».

Lundi, les pilotes présents à Washington rivalisaient d’anecdotes tout aussi saisissantes, pour le plus grand plaisir des « croyants » dans la salle.

En 1976, Parviz Jafari, ex-pilote de chasse iranien, a tenté en vain d’attaquer à bord de son F-4 « un objet clignotant de lumières rouge, orange et bleu clair », au-dessus de Téhéran. Mais « dès que je m’approchais trop, mon armement était coincé et ma radio brouillée », se souvient-il.

Ancien commandant de bord d’Air France, Jean-Charles Duboc assure lui avoir observé « un Ovni près de Paris, pendant un vol Nice-Londres, qui ressemblait à un énorme disque, d’environ 300 mètres de diamètre » et qui a laissé une signature radar.

Mais « comme toutes les compagnies aériennes, Air France est soucieuse de son image. C’était très dur d’aborder le sujet », affirme l’ancien pilote.

« Qui croit aux Ovni? C’est l’attitude systématique de la FAA », l’autorité américaine de l’aviation civile, assure un de ses anciens cadres, John Callahan, découragé d’enquêter sur un Ovni repéré au-dessus de l’Alaska en 1987.

« Quand j’ai demandé au responsable de la CIA ce qu’il en pensait, il m’a dit +C’est bien un Ovni, mais on ne peut pas le dire au public américain, il paniquerait+ », raconte-t-il.

Le phénomène est pourtant bien réel, selon Nick Pope, ancien du ministère britannique de la Défense: Sur les 10.000 signalements reçus par le gouvernement britannique depuis 1950, « la plupart des Ovni se sont révélés être des avions, des satellites et des météorites, mais dans 5% des cas, aucune explication n’a pu être établie ».

Un Anglais gagne le titre du plus gros menteur avec une histoire de sous-marin allemand
Vendredi 16 novembre, 14h27

LONDRES, 16 nov 2007 (AFP) – Un Anglais a gagné le titre mondial du plus gros menteur avec une histoire de poisson et de sous-marin allemand préparant l’invasion d’un village pour s’emparer de décodeurs.

John Graham, surnommé « Johnny le menteur » a gagné le concours annuel d’histoires mensongères, qui se tient dans une auberge de Santon Bridge, au coeur du Lake District, une région touristique du nord-ouest de l’Angleterre.

Le menteur de 69 ans a raconté être tombé en allant pêcher, sur un sous-marin allemand de la Seconde guerre mondiale qui préparait un raid pour s’emparer des décodeurs de télévision de Whitehaven, la première ville britannique à passer au tout-numérique.

John Graham a aussi affirmé avoir attrapé une morue de 2,7 mètres lors de cette expédition mémorable.

Interrogé sur la radio BBC vendredi, M. Graham, qui a déjà remporté le titre cinq fois, a maintenu qu’il avait raconté « une histoire vraie ».

La compétition qui se tenait jeudi, et qui attire aujourd’hui touristes et candidats du monde entier, est un hommage à un tenancier de pub appelé Will Ritson célèbre pour les histoires abracadabrantes qu’il racontait à ses clients au 19ème siècle.

Il racontait notamment que les navets qui poussaient dans la région étaient si gros que les gens pouvaient habiter à l’intérieur.

Parmi les derniers gagnants du concours, un candidat a soutenu que le Lake District, une région montagneuse, n’avait pas été formé par les volcans et les glaciations mais par des taupes et des anguilles géantes. Un autre a dit avoir découvert l’existence d’élevages de sirènes.

Les candidats disposent de cinq minutes pour raconter le plus gros bobard sans recourir à des accessoires. Les politiciens et les avocats n’ont pas le droit de participer car ils sont considérés comme trop doués pour raconter des craques.

Le record de la traversée des Etats-Unis d’est en ouest battu: 31 heures
Vendredi 16 novembre, 17h03

WASHINGTON (AFP) – Un pilote de rallyes extrêmes, Alex Roy, affirme avoir battu le record du « Cannonball run » qui consiste à traverser les Etats-Unis d’est en ouest le plus vite possible, en défiant les patrouilles de police avec l’aide de scanners et détecteurs de radars embarqués.

Alex Roy, 35 ans, a attendu plus d’un an avant de révéler son exploit pour éviter les possibles poursuites en justice.

Partant de New York vers Santa Monica (Californie) en traversant 13 Etats, il est parvenu à traverser le continent américain en 31 heures et 4 minutes. Il a battu le précédent record de 1983 qui était de 32 heures et 7 minutes, indique son site internet.

Il a effectué 4.496 km à la vitesse moyenne de 145 km/h avec des pointes à 257 km/h.

Au volant d’une BMW bleue estampillée « Team Polizei », le pilote, un Américain d’origine allemande, avait emmené un caméraman pour documenter son rallye. Il avait aussi embarqué de multiples GPS, scanners de police et détecteurs de radars.

« Le GPS n’est pas vraiment utile parce qu’il y a peut-être quatre virages entre New York et Los Angeles. C’est surtout pour calculer son temps et sa vitesse », a confié Alex Roy à un journaliste de télévision.

Sur la route en temps normal, Alex Roy se dit un conducteur prudent qui n’a eu qu’une seule amende pour excès de vitesse en cinq ans.

Népal: doutes sur la découverte d’empreintes attribuées au yéti
Lundi 3 décembre, 11h34

KATMANDOU (AFP) – Des spécialistes de la montagne et de la vie sauvage au Népal ont émis lundi des doutes sur des empeintes de pas attribuées par une équipe de télévision américaine au mythique yéti.

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Une équipe de l’émission de télévision américaine « Destination Truth », a passé une semaine sur les contreforts de l’Everest et est rentrée la semaine dernière à Katmandou en annonçant avoir trouvé des traces de pas attribuées à la créature.

« L’empreinte de pied mesure 33 cm de long et la largeur au niveau des orteils est de 23 cm », a indiqué à l’AFP Joshua Gates, un des responsables de l’émission.

« C’est une preuve assez étonnante et nous avons du mal à expliquer ce que nous avons vu », a-t-il ajouté.

Pour Ang Tshering Sherpa, président de l’association des alpinistes du Népal, « les traces peuvent être celles d’un ours himalayen ». Autre raison de douter de l’origine de ces traces, « on a toujours pensé que le yéti n’avait que quatre orteils, or ces traces en montrent cinq », a-t-il ajouté.

De nombreuses expéditions sont parties à la recherche de la créature velue, imaginée comme mi-homme, mi-singe, à l’origine de nombreux contes et légendes.

L’alpiniste Reinhold Messner, qui a gravi à de nombreuses reprises des sommets de l’Himalaya et a cru en 1986 avoir aperçu la bête, a conclu en 1998 dans son livre « Ma quête du Yéti » que l’animal n’existait que dans l’imagination des gens qui le confondent avec l’ours brun de l’Himalaya.

Pour Laxmi Manandhar, porte parole du Département des parcs et de la vie sauvage du Népal, « les empreintes trouvées par l’équipe de télévision sont étranges, mais il n’y pas de preuve pour soutenir qu’il s’agisse d’empreintes du yéti ».

Le ministre japonais de la Défense veut pouvoir faire face aux Ovnis
Jeudi 20 décembre, 16h13

TOKYO (AFP) – Le ministre de la Défense du Japon a estimé jeudi que l’existence des Ovni était plausible et que les troupes japonaises devaient pouvoir réagir si des soucoupes volantes apparaissaient.

« Il n’y a rien qui nous permette de nier l’existence d’Objets volants non identifiés (Ovnis) et d’une forme de vie qui les contrôle », a déclaré à la presse Shigeru Ishiba (Parti Libéral Démocrate, droite), précisant qu’il s’agissait d’une opinion personnelle.

Le ministre a déclaré vouloir étudier comment les Forces d’auto-défense (FAD) pourraient réagir au cas où des soucoupes volantes apparaîtraient. Au nom de la constitution pacifiste du Japon, ces troupes ne sont autorisées à intervenir que si le pays est menacé d’invasion par un Etat étranger ou pour des opérations limitées à l’extérieur.

« Dans les films Godzilla, les FAD sont mobilisées », a-t-il remarqué, s’étonnant que rien n’ai été fait jusque-là pour fixer un « cadre légal » en cas d’invasion extra-terrestre.

Ces commentaires du ministre sont intervenus deux jours après une sortie surprenante du numéro deux et porte-parole du gouvernement, Nobutaka Machimura, qui s’est dit « absolument persuadé » de l’existence des Ovni. Machimura contredisait, « à titre personnel », une résolution officielle adoptée dans la journée en Conseil des ministres, et dans laquelle le gouvernement ne « confirmait pas l’existence d’+objets volants non identifiés qui seraient venus de l’espace+ », à la suite d’une question d’un sénateur.

Le Père Noël crucifié pour s’être vendu aux marchands du temple
Samedi 22 décembre, 23h29

BREMERTON, Washington – Art Conrad en a vraiment marre des excès consuméristes liés à Noël. Pour l’exprimer haut et fort, il ne s’est pas contenté de bouder les grands magasins et d’éteindre sa télévision: il a carrément crucifié le Père Noël...

Pas de sapin ni de nains dans le jardin: en revanche, cet habitant de l’Etat de Washington a cloué une effigie du vieillard à barbe blanche sur un crucifix de plus de quatre mètres de haut devant chez lui.

« Le Père Noël a été perverti par rapport à ce qu’il était à l’origine. Maintenant, il n’est que le bonhomme que les entreprises utilisent pour nous faire dépenser plus », dénonce-t-il.

Et en guise de cartes de voeux, le grognon pas très politiquement correct a envoyé à ses amis la photo de son Père Noël crucifié, assorti du message suivant: « Le Père Noël est mort pour votre Carte Visa ».

Quant aux voisins, certains gloussent et d’autres sont offensés en passant devant chez Art Conrad. Mais la plupart sont juste curieux... AP

La dernière blague de Noël de Chet Fitch
Mardi 25 décembre, 23h47

ASHLAND, Oregon – De son vivant, il avait plein d’humour. Et Chet Fitch n’a pas résisté à faire une dernière blague posthume: pour Noël, 34 de ses amis ont reçu des cartes de voeux envoyée du « paradis » par leur vieux copain, mort en octobre à 88 ans.

« J’ai demandé au Patron si je pouvais revenir en douce et envoyer quelques cartes de voeux. Au début, il a refusé. Mais comme j’insistais, il m’a dit, ‘nom de moi-même, vas-y, mais ne traîne pas’. J’aimerais pouvoir vous parler des choses d’ici, mais les mots ne peuvent pas l’expliquer. Je ferais mieux de remonter, le Patron a fait un effort, faut pas que j’abuse. On se reverra sans doute, plus tôt que ce que vous pensez pour certains... Très bon Noël à vous. Chet Fitch ».

En recevant cette carte, Debbie Hansen Bernard, amie de 25 ans du défunt, n’en est pas revenue. « C’était hallucinant. C’était tellement lui, il voulait toujours avoir le dernier mot »...

La dernière blague de Chet Fitch lui aura pris des années, avec l’aide de sa complice, sa coiffeuse Patty Dean. Elle a expliqué au journal « Ashland Daily Tidings » que Fitch actualisait sans cesse sa liste de destinataires, et lui redonnait de l’argent quand les tarifs postaux augmentaient.

Et cet automne, Chet Fitch lui a dit: « tu dois en avoir assez d’attendre pour poster ces cartes. Je pense que tu pourras peut-être les envoyer cette année ».

Une semaine plus tard, il était mort. AP

Bethléem: une bataille rangée de prêtres à la Nativité fait 7 blessés
Jeudi 27 décembre, 14h56

BETHLEEM (AFP) – Cinq prêtres et deux policiers ont été blessés jeudi dans une bagarre générale qui a éclaté dans la basilique de la Nativité, à Bethléem, entre prêtres arméniens et grecs orthodoxes à la suite d’un différend « territorial » sur le nettoyage des lieux.

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Les prêtres grecs orthodoxes avaient installé des échelles pour nettoyer les murs et les plafonds du lieu saint qui relèvent de leur responsabilité après Noël, empiétant ainsi sur la partie de l’église contrôlée par les arméniens, provoquant leur courroux, a indiqué à l’AFP un témoin qui a assisté au pugilat.

Pendant plus d’un quart d’heure, une cinquantaine de religieux en robes noires se sont affrontés en hurlant à coups de balais et de barres de fer dans un chaos indescriptible avant que n’intervienne la police palestinienne pour séparer les belligérants.

Les sept blessés ont été évacués à l’hôpital de Beit Jala, la localité voisine.

« Les orthodoxes voulaient nettoyer dans la partie arménienne ce qui a provoqué la bagarre », a affirmé à l’AFP le maire de Bethléem, Victor Batarseh, qui a offert ses bons office pour tenter d’apaiser les esprits.

« Tout est fini à présent », a-t-il ajouté. « Comme d’habitude, le nettoyage de l’église après Noël est à l’origine de problèmes. Depuis deux ans que je suis maire, tout allait pourtant bien », a-t-il assuré.

Tout comme l’église du Saint sépulcre, dans la veille ville de Jérusalem, la basilique de la Nativité à Bethléem, ville de naissance du Christ, est soumis à un strict statu quo régissant les responsabilités des Eglises grecque-orthodoxe, catholique et arménienne. L’espace y est rigoureusement réparti tout comme les horaires de prières.

La Nativité reste la plus ancienne basilique en Terre sainte et un des lieux les plus saints du christianisme.