4 janvier 2004, 21h50
Boule de feu dans le ciel espagnol

Des centaines de témoignages de personnes ayant vu une boule non-identifiée dans le ciel espagnol dimanche soir sont parvenus à la garde civile qui a confirmé qu’un objet non identifié, sans doute, une météorite, était tombé dans la région de Leon (nord) dimanche en début de soirée.

Une boule de feu a été aperçue à la fois par des gens près de Saint-Jacques de Compostelle (Galice, nord-ouest) aussi bien que par des témoins près de Saragosse (Aragon, centre-nord) ou dans la banlieue nord de Madrid (centre).

D’autres témoins ont affirmé avoir entendu une sorte d’explosion près de Leon où est tombé l’objet. La garde civile a précisé qu’elle avait pris contact avec les aéroports de la région pour s’assurer qu’aucun avion n’était porté manquant.

5 janvier 2004, 11h56
Objet incandescent aussi observé dimanche dans le ciel portugais

Un objet lumineux non identifié, probablement une météorite, a été observé dimanche par des centaines de personnes à la tombée du jour, dans les régions du nord et du sud du Portugal, comme en Espagne, ont indiqué lundi à l’AFP les services de la protection civile.

Le central téléphonique des service de secours a croulé sous les appels de personnes témoignant avoir observé des objets incandescents tomber du ciel dans les régions du nord, du centre et du sud.

Ces témoignages ont conduit près d’une trentaine de pompiers des villes de Viana do Castelo, Castro d’Aire, Caminha (nord), de Ponte de Sor et de Viseu (centre) à entamer des recherches pendant plus de quatre heures.

Après s’être assuré qu’aucun avion n’était porté disparu et avoir procédé à une recherche sur internet, les pompiers ont appris qu’une pluie de météorites était prévue dimanche sur la péninsule ibérique.

En Espagne des centaines de personnes ont également observé une boule de feu dimanche soir dans la région de Leon (nord).

5 janvier 2004, 13h40
A la recherche des restes d’une boule de feu apercue dans le ciel espagnol

Des effectifs de la garde civile espagnole ratissaient lundi plusieurs régions d’Espagne à la recherche de restes d’une « boule de feu », probable météorite de plus de 50 tonnes, qui a traversé dimanche le ciel espagnol.

Des milliers d’Espagnols incrédules, du nord-ouest atlantique au sud-est méditerranéen, ont appelé dimanche la garde civile pour témoigner du passage d’ »une grande boule de feu » apercue entre 17h00 et 18h00 locales dans un bruit de tonnerre.

L’objet lumineux non identifié a également été observé dans les régions du nord et du sud du Portugal.

Selon les experts, il s’agit d’une météorite qui s’est désagrégée en entrant dans l’atmosphère.

Les patrouilles de la garde civile aidées par un hélicoptère concentraient lundi leurs recherches dans la région de Leon et Palencia (Castille et Leon, nord), au dessus de laquelle la pierre cosmique se serait fragmentée.

Les débris auraient été dispersés jusque dans sept régions d’Espagne du nord-ouest au sud-est.

Selon un témoin privilégié, le directeur de l’Observatoire astronomique de Saint-Jacques de Compostelle (Galice, nord-ouest), la « boule de feu » est un « bolide énorme d’entre 50 et 100 tonnes ».

Le fait que l’objet ait été vu de jour et dans plusieurs points d’Espagne conforte cette hypothèse, a précisé à des journalistes José Angel Docobo, dont l’observatoire a réalisé une étude il y a huit ans sur un phénomène similaire provoqué par une météorite de 10 tonnes.

19 janvier 2004, 10h50
A 104 ans, le perroquet de Churchill insulte toujours Hitler et les nazis

Charlie, l’un des perroquets de Winston Churchill, fête cette année ses 104 ans et continue de maudire Adolf Hitler et les nazis, comme le lui avait appris son maître, a rapporté lundi le Daily Mirror.

Charlie, une femelle ara comme son nom de l’indique pas, est sans doute le plus vieil oiseau vivant en Grande-Bretagne, relève le quotidien populaire.

A la mort en 1965 de l’ancien Premier ministre, héros de la Seconde guerre mondiale, Charlie avait été acheté par Peter Oram, propriétaire d’une animalerie à Reigate (sud de Londres).

Si son plumage bleu et or a quelque peu perdu de sa superbe avec les années, le perroquet a apparemment gardé toute sa tête : parmi ses expressions préférées figurent toujours les « Putain de Hitler » et « Putains de nazis » qu’il prononce « avec l’inflexion caractéristique de Churchill », explique le Daily Mirror.

Ces mêmes jurons avaient autrefois choqué maints généraux ou amiraux lors de réunions de crise avec le Premier ministre, rappelle le journal.

« Pour dire la vérité, Charlie est dans un état un peu négligé, mais elle est très populaire auprès des visiteurs », a expliqué au quotidien une employée du magasin de jardinage de M. Oram, qui héberge l’oiseau depuis 12 ans. « Nous y sommes tous très attachés ».

Churchill avait acheté Charlie en 1937 et il lui avait immédiatement appris à jurer. L’oiseau avait rejoint la ménagerie hétéroclite de l’homme d’Etat où se côtoyaient animaux de bétail, en particulier agneaux, cochons, d’autres perroquets et même un léopard.

« Churchill n’est peut-être plus parmi nous, mais (grâce à Charlie) son esprit et ses mots de résistance et de détermination perdurent », explique pour sa part James Humes, expert de l’ancien Premier ministre, cité par le journal.

9 février 2004, 18h15
Le braqueur de bijouterie se fait voler son scooter

Un braqueur s’est fait voler son scooter samedi alors qu’il attaquait une bijouterie à Suresnes (Hauts-de-Seine), a-t-on appris lundi de source policière.

Ce vol a entraîné l’arrestation du braqueur qui été déféré lundi au parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine).

Cet homme de 26 ans s’était fait repérer vers 19 h 30 par des riverains, alors qu’il effectuait des tours devant une bijouterie.

A sa sortie de la bijouterie, il a été surpris par la police et a tenté de prendre la fuite, en vain. Son deux roues avait été dérobé par un autre voleur, alors qu’il attaquait le commerce.

Il a été arrêté par les policiers qui ont retrouvé sur lui 595 € et 40 bijoux.

Placé en garde à vue dans les locaux du service départemental de police judiciaire des Hauts-de-Seine, il a reconnu les faits mais a déploré s’être fait avoir en achetant son arme.

« Il croyait avoir acheté un vrai pistolet mais ce n’était qu’une arme à bille très peu dangereuse », a précisé un enquêteur.

mardi 24 février 2004, 18h26
Au pays de Dracula, les vampires font toujours peur

BUCAREST (AFP) – Le parquet de Craiova, dans le sud de la Roumanie, a ouvert une enquête à l’encontre de six personnes accusées d’avoir profané le corps d’un villageois qui, selon elles, s’était « transformé en vampire » et leur « suçait le sang pendant la nuit ».

Le corps de Petre Toma, 76 ans, mort des suites d’un cancer en décembre, avait été déterré six semaines plus tard par son beau-frère Gheorghe, en présence de plusieurs autres membres de la famille, dont sa veuve et sa petite-fille. Selon plusieurs témoignages, les profanateurs ont fait une incision dans la poitrine de Toma et extrait son coeur, avant de le brûler et d’en mêler les cendres avec de l’eau, qu’ils ont bue.

Une autopsie effectuée mardi par les légistes de Craiova a confirmé que « le coeur a bien été prélevé », a précisé le parquet.

Les six personnes ont expliqué qu’après la mort de Toma, elles s’étaient senties « affaiblies », comme si elles n’avaient « plus de sang ».

« La nuit, je le voyais dans ma chambre, et le matin, je ne pouvais plus me lever, tellement j’étais affaiblie », a raconté la petite-fille de Toma, Mirela Marinescu. Selon elle, dès que le rituel a été accompli, « le mort n’est plus venu hanter » sa famille.

Plusieurs villageois ont affirmé que ce rituel était connu et pratiqué depuis longtemps dans la région, et qu’il s’était à chaque fois révélé « efficace contre les vampires ».

samedi 28 février 2004, 5h16
Le président de Smith & Wesson démissionne à cause de son passé de braqueur

SPRINGFIELD, Massachusetts (AP) – Ca ne s’invente pas. La célèbre marque de revolvers Smith & Wesson a nommé un nouveau président pour remplacer l’ancien, qui a démissionné après qu’un journal local eut révélé qu’il avait été condamné pour une série de braquages et une évasion de prison dans les années 1950 et 60.

James Minder affirme avoir présenté de lui-même sa démission lors d’un conseil d’administration lundi, trois semaines après la publication d’un article de l’ »Arizona Republic » affirmant qu’il avait passé plus de 10 ans dans plusieurs prisons du Michigan.

Il assure également que Smith & Wesson ne lui a posé aucune question sur son passé avant de l’engager. A sa sortie de prison en 1973, Minder avait fondé une association à but lucratif venant en aide aux jeunes délinquants et handicapés, qu’il a dirigé pendant 20 ans avant de prendre sa retraite en 1997.

Il est remplacé par Dennis Bingham et conservera sa place au sein du conseil d’administration de la célèbre marque. En revanche, en tant que criminel condamné, il ne pourra plus porter d’arme. Un comble. AP

vendredi 5 mars 2004, 17h50
La langue elfique de Tolkien au programme d’une école de Birmingham

LONDRES (AFP) – Les élèves d’une école de Birmingham dans le centre de l’Angleterre vont pouvoir apprendre la langue elfique sortie de l’imagination de l’auteur du Seigneur des Anneaux, l’écrivain britannique Jonathan Ronald Reuel Tolkien.

Les étudiants du lycée technique pour garçons de Turves Green à Birmingham ont la possibilité de suivre en option des cours de Sindarin, à consonances celtiques, ce qui permet de redonner confiance à certains de ceux qui connaissent des difficultés scolaires, selon la responsable des cours de soutien Zainab Thorp.

« Le succès du Seigneur des Anneaux a augmenté l’intérêt pour la langue elfique. (...) Les enfants aiment vraiment ça. Cela casse l’image d’une école qui servirait seulement à trouver un travail », a-t-elle expliqué. « Je donne ces cours pour apporter aux garçons, dont certains ont besoin de soutien, quelque chose qui leur redonne confiance en eux », a-t-elle poursuivi, précisant que le fait d’apprendre une langue compliquée les aidait à se sentir plus à l’aise face à la difficulté d’autres enseignements.

Philologue à l’université d’Oxford, J.R.R Tolkien a créé plusieurs formes de langages dont les plus achevées sont le Sindarin et le Quenya, à base de son d’animaux. Tolkien s’est inspiré également du finnois, du gallois et du vieux nordique pour créer ses propres langages.

La mythologie créée par Tolkien a fait rêver des milliers de jeunes depuis la publication du Seigneur des Anneaux en 1954-55. « Le retour du roi », troisième volet de cette trilogie portée à l’écran par le réalisateur néo-zélandais Peter Jackson, vient de remporter 11 oscars, égalant le record établi en 1997 par « Titanic » et en 1959 par « Ben Hur ».

lundi 15 mars 2004, 20h33
Le voleur reste coincé dans la benne à ordures

BERLIN (Reuters) – Un Allemand de 43 ans qui tentait de dérober de vieux vêtements donnés à des oeuvres caritatives est tombé dans la benne de collecte et y est resté bloqué plusieurs heures avant d’être arrêté par la police.

« En arrivant au conteneur, les policiers ont vu deux bras. La main gauche tenait une cigarette et une voix demandait: ‘donnez-moi du feu!’ », a déclaré la police de la ville de Bochum, dans l’ouest de l’Allemagne.

Un passant avait alerté la police en entendant des bruits bizarres provenant de l’intérieur d’une benne métallique tard dans la nuit.

La police a empêché l’homme de fumer, a appelé les pompiers pour le désincarcérer et l’a relâché après l’avoir inculpé pour tentative de vol.

jeudi 25 mars 2004, 16h37
Le ticket le moins cher pour entrer à Euro Disney : une action

PARIS (Reuters) – Le moyen le moins cher pour entrer à Euro Disney est d’acheter une action du groupe, qui se traite actuellement à 0,45 euro, et de se rendre à l’assemblée générale des actionnaires.

Jeudi 25 mars, les actionnaires qui avaient fait le déplacement à Marne-la-Vallée se sont vu remettre deux entrées pour le jour même pour les deux parcs d’attraction, Royaume Enchanté et Walt Disney Studios, assorties de deux peluches du Roi Lion, d’une invitation dans l’un des quatre restaurants réservés à leur intention et de deux autres billets d’entrée valables du 27 juin au 27 juillet.

Le rendement de l’investissement, hors frais de garde des actions par les banques, est imbattable si on le compare au tarif d’entrée aux deux parcs: 49 euros par adulte et 39 euros par enfant.

lundi 29 mars 2004, 17h18
Florilège des citations de l’humoriste Peter Ustinov

GENEVE (AFP) – L’acteur et humoriste britannique Peter Ustinov, décédé en Suisse dans la nuit de dimanche à lundi à l’âge de 82 ans. Voici un florilège de ses citations:

- LA MORT: « Que l’on meure gros ou maigre, la différence c’est pour les porteurs »

- LE RIRE: « Le rire est la musique la plus civilisée du monde »

- LES BETISES: « Tout le monde fait des bêtises. Le fin du fin, c’est de les faire au moment où personne ne regarde »

- LES PETITS: « Je plains les gens petits: ils sont les derniers à savoir qu’il pleut »

- LES ANGLAIS: « Si les Anglais hésitent à aller voir une comédie le samedi soir, c’est qu’ils ont peur d’en rire à l’office du dimanche »

- LES ANGLAIS (2): « Si les Anglais ont inventé beaucoup de sports, c’est que dès qu’ils se sentent dépassés dans l’un d’eux par une nation étrangère, ils en inventent un autre »

- LES ENFANTS: « Les parents sont des os sur lesquels les enfants font leurs dents »

- LA LACHETE: « Le courage n’est souvent dû qu’à l’inconscience, alors que la lâcheté s’appuie toujours sur de solides informations »

- LES DIPLOMATES: « Un diplomate, de nos jours, n’est qu’un maître d’hôtel qui a le droit de s’asseoir de temps à autre »

- LES EXPERTS: « Si le monde explose, la dernière voix audible sera celle d’un expert disant que la chose est impossible »

mercredi 7 avril 2004, 9h10
La plus vieille résidente de Grande-Bretagne, « Timothy » la tortue, meurt à 160 ans

LONDRES (AFP) – Une tortue, nommé « Timothy », probablement l’une des « plus vieilles résidentes » de Grande-Bretagne, vient de mourir à l’âge respectable de 160 ans, à la campagne, après une longue retraite de plus d’un siècle, a rapporté le journal Daily Telegraph.

Avant d’être recueillie en 1892 dans les jardins du château de Powderham dans le Devon (sud-ouest), où s’étaient succédé plusieurs générations de comtes du Devon, « Timothy » avait connu une vie particulièrement active et beaucoup bourlingué. Mascotte d’un navire de guerre britannique, le HMS Queen, elle avait assisté au bombardement de Sébastopol en 1854 durant la guerre de Crimée contre la Russie.

Par la suite, « Timothy » devait poursuivre son « service actif » en se rendant dans les Indes occidentales et en Chine, a déclaré au quotidien un historien de la marine le Capitaine George Cardew. « Cela lui donnait le droit de recevoir des médailles pour services rendus », a ajouté George Cardew précisant que « Timothy » avait eu la modestie de ne pas les porter ».

vendredi 16 avril 2004, 16h12
Des boîtes de gâteries à l’ancienne aussi osées que prisées

LONDRES (Reuters) – Elle a tout d’une innocente boîte de biscuits anglaise du début du XXe siècle, mais, avec son dessin caché de deux chiens en train de copuler dans l’herbe, elle est devenue instantanément un objet de collection qu’on devrait s’arracher vendredi à des enchères organisées dans le sud-ouest de l’Angleterre.

Le fabricant de biscuits Huntley & Palmers a vendu des milliers de boîtes de gâteries semblables, ornées d’une copie d’une illustration représentant un agréable pique-nique, sans se rendre compte qu’un employé mécontent avait caché dans l’image des scènes de sexe.

La maison d’enchères Lawrences Auctioneers, dans la région de Somerset, s’attend à ce que des collectionneurs déboursent vendredi 250 livres sterling (374 euros) pour une de ces boîtes.

L’artiste non identifié qui a copié l’illustration avait perdu son travail à la fabrique de biscuit et avait décidé de se venger de ses employeurs en terminant son dernier ouvrage.

L’employé y a placé une petite image de deux chiens en pleins ébats et une autre d’un couple d’amoureux nus. Une mention obscène sur l’étiquette d’un pot de confiture suggère, elle, que l’objet gourmand contient autre chose que de la confiture.

« Un épicier a découvert les personnages ajoutés sur le dessin, un beau jour de 1980 dans sa boutique, au grand embarras du fabricant. Mais ces boîtes sont maintenant très populaires et elles sont devenues des objets de collection », a expliqué un porte-parole du musée anglais de Reading qui expose un de ces exemplaires grivois.

vendredi 16 avril 2004, 16h24
Les biscuits anglais ne sont plus ce qu’ils étaient

LONDRES (AFP) – Le couvercle d’une boîte métallique de biscuits anglais, illustré d’une touchante scène de goûter campagnard, s’est révélé à l’examen moins innocent que prévu, avec un couple faisant l’amour dans les buissons et deux chiens engagés dans la même activité.

La boîte de biscuits, datant d’un quart de siècle et retrouvée dans un grenier du sud-ouest de l’Angleterre, sera proposée aux enchères la semaine prochaine. Les spécialistes s’attendent à ce qu’elle se vende au moins 250 livres (375 euros).

A première vue, la scène bucolique reproduite sur le couvercle de la boîte de biscuits Huntley & Palmers est la quintessence même de vacances d’été dans la campagne anglaise, au début du siècle dernier.

Basée sur un dessin original de Kate Greenaway, la composition montre des enfants jouant au cerf-volant sur une pelouse parfaitement manucurée, des domestiques s’affairant autour d’une table à laquelle sont assises des petites filles modèles et des jeunes femmes en robe à smocks. On devine le thé Earl Grey et les scones, accompagnés de Devon cream (crème fraîche du Devon)...

Un examen plus attentif du couvercle montre des détails autrement plus réalistes. En arrière-plan, on distingue ainsi nettement un couple faisant l’amour « al fresco » tandis que, à seulement quelques mètres de la table dressée sagement sur la terrasse, deux chiens font preuve du même enthousiasme.

Et sur la nappe, le mot « m...e » est visible sur l’étiquette d’un pot que l’on soupçonnait de contenir de la confiture...

Ce « sabotage » anonyme est probablement l’oeuvre d’un salarié de l’entreprise, sans doute furieux d’être licencié, selon Richard Gold, de la maison d’enchères Lawrences Auctioneers.

Soucieux de laisser un petit souvenir à ses employeurs et de se venger d’eux, l’inconnu a ajouté ces quelques touches très personnelles. « Personne ne l’a remarqué à l’époque et des milliers de ces boîtes ont été vendues à travers le monde », a-t-il expliqué dans un entretien à l’Independent.

lundi 26 avril 2004, 21h35
A la poursuite de l’Atlantide, dans les eaux de Chypre

NICOSIE (Reuters) – Un chercheur américain, convaincu que les ruines de la cité mythique de l’Atlantide reposent dans les eaux territoriales de l’île de Chypre, a annoncé lundi son intention de lancer cet été une mission d’exploration.

Robert Sarmast assure que l’île de la Méditerranée orientale constitue le sommet de l’île atlante et que le reste est enfoui à 1,6 km sous le niveau de la mer.

En utilisant des cartes des fonds marins et des indices dans les textes de Platon, Sarmast dit avoir découvert une grande masse de terrain rectangulaire qui s’étend à partir du nord-est de Chypre vers la Syrie.

« Nous allons naviguer à 112 km des côtes de Chypre, directement sur l’endroit où nous croyons que gît la cité de l’Atlantide, attendant d’être découverte », a-t-il déclaré.

Le mystère de l’Atlantide (a-t-elle existé ? et si oui, pourquoi a-t-elle disparu ?) enflamme les esprits des explorteurs depuis des siècles.

Certains la situent dans la mer Egée, d’autres près des Açores ou de la Grande-Bretagne, d’autres encore la voient plus loin, jusqu’en mer de Chine.

mardi 27 avril 2004, 9h06
Un message en français insultant Bush sur des étiquettes de sacs à dos

SEATTLE (AFP) – Un message insultant pour le président américain George W. Bush est apparu depuis quelques semaines sur des étiquettes de conseil de nettoyage de sacs à dos d’un fabricant américain, provoquant la colère des partisans du président et le sourire de ses opposants.

Comble d’affront pour M. Bush, le texte du message est rédigé en français.

A côté des conseils sur le nettoyage, on peut lire en français: « Nous sommes désolés que notre président soit un idiot. Nous n’avons pas voté pour lui ».

La phrase a attiré l’attention des médias américains et des internautes depuis qu’un client de Seattle (Etat de Washington, nord-ouest) l’a photographiée et diffusée sur internet.

Les sacs à dos portant l’étiquette sacrilège sont fabriqués par Tom Bihn, 43 ans, propriétaire d’une ligne de vêtements et d’accessoires. M. Bihn a confié à l’AFP avoir doublé ses ventes depuis que cette histoire est connue.

Il affirme avoir reçu des courriels du monde entier pour commander le sac ou le condamner. « J’ai reçu un e-mail d’un Français qui pensait que le message concernait Jacques Chirac », dit-il. « Selon votre nationalité ou le président que vous croyez idiot, vous mettez un nom », ajoute-t-il avec malice.

Selon lui, 2.000 étiquettes ont été imprimées et plusieurs centaines ont été cousues sur les sacs au cours des cinq à six derniers mois. Il reste 500 étiquettes et Tom Bihn continue de les utiliser.

Profitant du succès, la marque a également sorti une collection de t-shirts frappés de l’inscription en français. « Le profit de la vente des t-shirts ira à l’association des anciens combattants de Seattle », a indiqué M. Bihn sur son site internet (www.tombihn.com).

mercredi 28 avril 2004, 21h22
L’Iran touché par la folie des soucoupes volantes

TEHERAN (Reuters) – L’Iran connaît depuis plusieurs jours une vague d’apparitions de soucoupes volantes.

La télévision nationale a diffusé mercredi des images d’un disque blanc étincelant, présenté comme ayant été filmé mardi soir dans le ciel de Téhéran.

D’autres objets volants non identifiés (Ovni), de couleur verte, rouge, bleu et violet, ont été signalés au-dessus des villes de Tabriz et d’Ardebil, dans le nord du pays, ainsi que dans la province du Golestan, près de la mer Caspienne, a rapporté l’agence officielle Irna.

Les médias locaux ont décrit des scènes de rassemblements dans les rues de huit villes du pays mardi soir pour contempler une grande lumière provenant d’au-delà des nuages.

Selon Sa’dollah Nasiri-Qeydari, directeur de la société astronomique d’Iran, ces phénomènes sont liés à la position actuelle de la planète Vénus qui reflète particulièrement les rayons du soleil avec une diffraction créée par l’atmosphère terrestre.

jeudi 29 avril 2004, 10h51
Les femmes nées en été feraient moins d’enfants

LONDRES (Reuters) – Les femmes nées en été ont tendance à avoir moins d’enfants que celles nées au cours des trois autres saisons, révèle une étude autrichienne.

Les scientifiques, qui se sont penchés sur les dates de naissance de 3.000 Autrichiennes, ont découvert qu’elles influaient sur la reproduction et que les femmes nées entre juillet et août procréaient moins que les autres.

« Les femmes ont en moyenne 2,24 enfants. Celles qui ont vu le jour en juillet ont 0,3 enfant de moins que celles nées en décembre », assure le Dr Susanne Huber de l’Université de Médecine Vétérinaire à Vienne.

Huber et ses collègues ignorent de quelle manière le mois de naissance influe sur la reproduction mais ils pensent que la saison à laquelle on naît peut avoir un impact.

« Dans les zones tempérées, l’environnement extérieur varie avec les saisons. Des facteurs divers, climatiques, sociaux, environnementaux ou maternels, interviennent peut-être tous dans le développement au début de la vie, générant d’éventuelles conséquences plus tard », écrit Huber.

Elle ajoute que ces résultats, publiés dans le journal Human Reproduction, confirment ceux des études précédentes portant sur le même sujet.

jeudi 29 avril 2004, 16h12
Un voyant brésilien réclame la récompense pour la piste de Saddam Hussein

RIO DE JANEIRO (AFP) – Un Brésilien qui se prétend voyant, Jucelino Nobrega da Luz, réclame les 25 milions de dollars que le gouvernement des Etats-Unis avait promis à quiconque fournirait une piste sur la cachette de l’ancien dictateur irakien, Saddam Hussein.

Luz a présenté un recours devant la justice fedérale de Belo Horizonte (Minas Gerais, sud-est), selon le quotidien Estado de Sao Paulo.

Affirmant pouvoir interpréter l’avenir, Luz, professeur d’anglais, allègue avoir prévenu par lettre, le 13 septembre 2001, l’ambassade américaine à Brasilia de ce que les Etats-Unis commenceraient une guerre en Afganistan et en Irak. Dans cette même lettre il indiquait l’endroit où se cacherait Saddam Hussein pour fuir les troupes américaines.

Les 1er et 29 octobre, puis le 26 décembre 2001, Luz aurait envoyé ces mêmes informations au président George W. Bush, au directeur du FBI et au président du Sénat. Il a enregistré ces lettres chez un notaire.

« Il (Hussein) se trouvera à Ad Daer, près de Tikrit. Là vous trouverez un poster de l’arche de Noë. Il sera dans un trou de 1,8 m de long sur 65 cm de large, couvert de gravats et d’un tapis en caoutchouc dans un terrain sur la rive du Tigre. Il y aura des briques, de la boue et des ordures pour en dissimuler l’entrée. Mais à ce moment là, son bras droit qui sera en France, vous donnera plus de renseignements ».

Quand Saddam Hussein a disparu, Luz aurait de nouveau envoyé les 5 juin, 17 juillet et 25 août 2003 au consul américain à Sao Paulo, à la direction du FBI et au président Bush respectivement, ces mêmes informations.

L’ambassade américaine à Brasilia commentera l’action de Luz quand elle en aura été informée officiellement par la Justice, conclut Estado de Sao Paulo.

vendredi 7 mai 2004, 15h21
Monstres en danger...

STOCKHOLM (AP) — Le cousin suédois du monstre du Loch Ness est-il en voie de disparition? Le protecteur des droits du citoyen au Parlement de Stockholm vient de demander au conseil régional de la province de Jämtland d’expliquer comment le légendaire serpent géant installé depuis des siècles dans le lac Storsjön a pu être inscrit sur la liste nationale des espèces protégées.

C’est lors d’une inspection de routine que l’ombudsman Nils-Olof Berggren a découvert cette singularité. La cour régionale de l’environnement venait de rejeter la demande d’un homme d’affaires qui souhaitait pouvoir chercher les oeufs du serpent mythique et lancer un élevage de bébés monstres, dans le but louable de développer le tourisme régional...

Pour s’opposer à cette requête pour le moins originale, la cour fondait très sérieusement son jugement sur une décision de 1986, plaçant le serpent de Storsjön sous protection, et interdisant dès lors de « tuer, blesser ou attraper l’espèce du monstre de Storsjön », « d’emporter ou tuer ses oeufs ou sa laitance » ou d’abîmer son habitat.

Quelque 500 chanceux affirment avoir aperçu la créature qu’une ancienne légende dit sortie de la marmite de deux trolls... Un témoin parle d’une sorte de serpent avec une tête de chien et des nageoires, mais l’animal s’est toujours dérobé aux photographes. Faute de preuve plus consistante de son existence, M. Berggren a donc demandé des explications aux instances régionales pour déterminer « si le monstre devait effectivement être protégé ou si la décision pouvait être annulée »...

dimanche 23 mai 2004, 5h53
Bush fait une chute de vélo

CRAWFORD, Texas (AP) – George Bush s’est fait des coupures et des bleus samedi après-midi en faisant du VTT dans son ranch texan de Crawford, selon le porte-parole de la Maison Blanche Trent Duffy.

Le président souffre de légères contusions et égratignures au menton, à la lèvre supérieure, au nez, à la main droite et aux deux genoux, a précisé Trent Duffy.

L’accident s’est produit alors que le chef de la première puissance mondiale se baladait à vélo avec des membres du service secret et son médecin personnel. Le Dr Richard Tubbs a nettoyé les éraflures et le président a pu finir sa promenade.

George Bush portait son casque de vélo lorsque l’accident s’est produit, a précisé le porte-parole, affirmant qu’il ne connaissait pas la cause exacte de cette chute. « Il a beaucoup plu et la terre est meuble. Vous connaissez le président. Il aime beaucoup sortir. Je me contenterai de dire qu’il ne faisait pas de la figuration.

Peu après sa chute, le président a quitté Crawford pour se rendre à Austin, où il devait assister à une fête privée organisée pour la remise de diplôme de sa fille Jenna. Alors qu’il prenait place à bord de l’hélicoptère présidentiel, des éraflures pouvaient être aperçues sur sa tempe droite et son menton. Lorsqu’il a salué la foule, celle-ci a également pu voir un petit bandage sur sa paume droite. AP

lundi 24 mai 2004, 10h54
Un concept de sépulture écologique venu du froid

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LYR (AFP) – Une biologiste suédoise a mis au point un nouveau concept de sépulture basé sur le froid et censé éliminer l’impact des inhumations traditionnelles sur l’environnement, en transformant les corps en compost organique.

« A l’origine, dans la nature, les corps des morts sont déchiquetés par les animaux et retournent à la poussière », rappelle Susanne Wiigh en recevant l’AFP sur l’île bucolique de Lyr, au large de la côte sud-ouest de la Suède, où elle vit et dirige sa société de « pompes funèbres » Promessa AB.

« On ne peut pas revenir à ça » mais c’est un moyen de replacer l’homme dans la chaîne alimentaire tout en observant les lois de l’éthique moderne, assure-t-elle.

Sa méthode, dite cryotechnique (du Grec « kruos », froid), consiste à porter la température du corps à -196 degrés Celsius en le plongeant dans un bain d’azote liquide pour le rendre fragile comme du verre.

Il est ensuite brisé par vibration en millions de morceaux de la taille d’un grain de sable puis déshydraté et débarrassé de tout résidu métallique: 75 kilos de chairs, de tissus et d’eau ne forment plus que 25 kilos d’une poudre rosâtre.

Le processus ne dure pas plus de deux heures, alors qu’un corps enterré dans un cercueil à deux mètres de profondeur met plusieurs années pour se décomposer.

La poudre peut bien sûr être conservée dans une urne ou semée autour d’une pierre tombale mais Susanne Wiigh conseille le plus sérieusement du monde de l’utiliser comme fertilisant.

« La plante devient le meilleur moyen de se souvenir. Quand un père décède, on peut dire: +les mêmes molécules qui constituaient papa se retrouvent dans cette fleur+ », plaide la biologiste, dont feu le chat nourrit actuellement un rhododendron. Elle-même souhaiterait servir d’engrais à un rhododendron blanc.

L’Eglise de Suède (luthérienne) a donné sa bénédiction au principe en acquérant 5% du capital de Promessa. La société AGA Gas, membre du conglomérat industriel allemand Linde, spécialisé dans les gaz industriels, en détient 53% et Susanne Wiigh 42%.

« Les débouchés commerciaux pourraient être assez importants », assure un porte-parole d’AGA, qui apporte l’expertise sur le processus de refroidissement.

La ville suédoise de Joenkoeping (sud-ouest) a d’ores et déjà décidé de ne pas remplacer son crématorium passé d’âge, pour devenir le premier client de Promessa. Moins chère que les deux millions d’euros nécessaires à la construction d’un nouveau crématorium, l’installation sera prête en 2005.

Promessa a déposé des demandes de brevet dans 35 pays. Ses marchés naturels: les pays à la pointe des solutions propres, autrement dit la Scandinavie, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.

Mais des demandes émanent même d’Afrique du Sud, et Mme Wiigh n’exclut pas de vendre son idée dans les pays Musulmans, où l’incinération est prohibée.

Pour rendre ce procédé totalement écologique, des designers suédois ont travaillé sur des contenants plus petits que des cercueils traditionnels mais plus grands que des urnes et surtout biodégradables.

Linda Jaerned a réalisé deux prototypes pour les proches soucieux de conserver auprès d’eux les restes des êtres aimés plutôt que de les semer au vent.

L’un d’eux est un tube en feutre mou, dont la forme fait penser à un dragon en papier du Nouvel an chinois. Le second est une boîte au design plus traditionnel de contre-plaqué et de lin.

« Je pense que c’est l’avenir », prophétise-t-elle, parce que « nous n’avons pas beaucoup d’espace pour les morts, les vivants vont en prendre de plus en plus ».

lundi 24 mai 2004, 11h37
Magie et désenchantements: un colloque international ravive Dracula à Bucarest

BUCAREST (AFP) – « Nous vivons sous l’empire de la magie, mais on n’a pas le courage de le reconnaître! », c’est la conclusion d’un colloque dédidé à Dracula qui a réuni ce week-end à Bucarest plusieurs académiciens, anthropologues et éthnologues roumains et américains.

Pour cette vingtaine de chercheurs qui répondent chaque année à « l’appel du Comte », participant à des divers congrès et colloques sous la houlette de la société Transylvanie de Dracula, parler de surréel et de vampires c’est avoir « la force morale de s’attaquer à une réalité qu’on ne doit surtout pas ignorer ».

« Dans un monde souvent dominé par des menaces terroristes qui échappent à toute logique, nous devons apprendre à être ouverts aux miracles, à l’irrationnel », affirme Nicolae Paduraru, président de la société Transylvanie de Dracula et organisateur de ce colloque accueilli par une salle baroque du musée d’histoire de l’art de Bucarest.

« Pour cela, il faut chercher dans nos racines, dans notre folklore. C’est précisément ce que la très conservatrice Angleterre de l’époque victorienne a fait dans le célèbre roman de l’écrivain irlandais Bram Stocker pour pouvoir percer le mystère entourant le fascinant personnage de Dracula », précise-t-il. Le roman « Dracula », paru en 1897 est inspiré du mythe crée autour du prince sanguinaire roumain du XVe siècle, Vlad Tepes (l’Empaleur).

Le directeur de l’institut de l’histoire de l’art, Silviu Angelescu, a reconnu qu’il n’y avait pas d’explication scientifique « pour le comportement de six Roumains » qui ont profané le corps d’un villageois devenu, selon eux, vampire.

« Ces pratiques remontent à un temps immémorial, pourtant nous ne sommes pas encore prêts à comprendre de tels rituels », affirme M. Angelescu.

En février dernier, un homme avait déterré le corps de son beau-frère de 76 ans, mort des suites d’un cancer au mois de décembre, en présence de plusieurs autres membres de la famille à Marotinul de Sus (sud).

Les profanateurs n’ont pas hésité à extraire son coeur avant de le brûler et d’en mêler les cendres avec de l’eau, qu’ils ont bue.

« Ce rituel horrifiant est pratiqué depuis longtemps dans plusieurs régions de la Roumanie, en raison de son +efficacité contre les vampires+ », a précisé M. Angelescu.

« L’ail est également un célèbre bouclier anti-vampires, mais au long des années, les paysans ont découvert ses propriétés antibiothniques, en l’utilisant avec succès en cas de maladies contagieuses », a-t-il ajouté.

Selon la directrice de l’institut national d’ethnologie, Sabina Ispas cette peur des vampires est « beaucoup plus accentuée dans les pays de l’Europe de l’est qu’ailleurs ».

A la différence de l’Ouest, « la Roumanie, ne cultive pas le modèle de la jeune fille sensuelle qui s’abreuve du sang des mortels. Dans les régions les plus traditionnelles de ce pays, la peur des vampires demeurent réelle et donne toujours des frissons », a affirmé pour sa part Nicolae Paduraru.

« C’est un aspect que la plupart des réalisateurs occidentaux de film semblent ne pas avoir compris. C’est pourquoi cette année, notre société accorde pour la première fois le prix Dracula à un documentaire américain, +Bad company+ (Mauvaise compagnie) car, loin de choquer, son réalisateur, Michael Hugues, retourne en arrière et cherche à comprendre ce qu’il y a derrière les ténèbres », a-t-il ajouté.

mardi 25 mai 2004, 8h39
Quand statues et crucifix pleurent en Australie

SYDNEY (Reuters) – Plusieurs statues du Christ et de la Vierge Marie, entreposées dans une salle appartenant à une communauté vietnamienne en Australie, auraient « pleuré » une sorte d’huile, ce qui a incité l’Eglise catholique à diligenter une enquête, a déclaré mardi un responsable religieux.

Des centaines de personnes ont afflué vers la salle, située près de l’église St Mary à Inala dans la banlieue de Brisbane, lorsque la nouvelle s’est répandue qu’une huile fleurant la rose avait suinté voici une semaine de plusieurs statues, mais aussi de crucifix ou encore de chapelets.

« C’est un sujet sur lequel il faut procéder avec prudence », a déclaré le père Adrian Farrelly, chargé par l’Eglise catholique d’enquêter.

Les objets concernés ont été isolés sous verre afin que les enquêteurs puissent les examiner sans qu’ils soient en contact avec quiconque.

jeudi 27 mai 2004, 21h03
Un champignon géant déconcerte les experts au Congo

BRAZZAVILLE (Reuters) – Un champignon géant d’un diamètre d’un mètre, trouvé dans la forêt tropicale en République du Congo, déconcerte les experts de Brazzaville.

« C’est la première fois que nous voyons un champignon comme celui-ci et il nous est difficile de le classifier. Mais nous allons déterminer de quoi il s’agit sur le plan scientifique », a expliqué jeudi Pierre Botaba, qui dirige le centre de médecine vétérinaire et de zoologie national.

Le champignon s’élève à 45 cm du sol et possède trois chapeaux sur une large tige. Le chapeau du bas mesure un mètre de diamètre, le second 60 cm et celui du haut 24 cm, a précisé Botaba.

Ce champignon a été trouvé dans le village de Mvoula, à environ 60 km de la capitale, et a été transporté avec soin dans la capitale par le chef local.

jeudi 3 juin 2004, 18h37
Un lycéen français offre du gâteau au cannabis à son professeur

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MEAUX (AFP) – Un lycéen a été mis en examen pour avoir offert à son professeur d’allemand et à quelques élèves de son établissement de Mitry-Mory (Seine-et-Marne) un cake au cannabis qu’il avait confectionné lui-même.

La professeur d’allemand et l’un des élèves du lycée Honoré de Balzac qui avaient dégusté vendredi dernier ce gâteau baptisé « space cake » sans s’inquièter de sa composition, ont été légèrement intoxiqués et brièvement hospitalisés. Le proviseur adjoint du lycée avait porté plainte samedi.

Agé de 17 ans, le lycéen était un consommateur occasionnel, selo une source de la police. Il a été placé en garde à vue mercredi. Un juge des enfants du tribunal de Meaux l’a mis en examen jeudi matin pour « administration de substances nuisibles », une infraction passible dans ce cas précis de trois ans d’emprisonnement, selon la même source. Il ne fait pas l’objet d’une mesure de privation de liberté.

Un expert sera désigné dans le cadre d’une commission rogatoire pour estimer la dose exacte de cannabis ingurgitée par les victimes.

lundi 7 juin 2004, 9h29
Une monnaie cosmique pour des échanges avec les extraterrestres

SOFIA (AFP) – Une monnaie unique cosmique « galactos » pour servir dans les échanges de la terre avec les civilisations extraterrestres a été présentée dimanche à Sofia lors d’une conférence d’OVNIlogie.

« Nous proposons le galactos comme un moyen de paiement entre les planètes. Il représentera la terre dans les relations financières dans l’Univers », a déclaré Kiril Kanev, président de la fondation bulgare de recherches cosmonoéthiques (recherche d’une intelligence cosmique).

La monnaie est en chrome et nickel d’un poids de 3 grammes avec l’inscription « galactos » et l’année d’émission 2004. Elle sera identifiée par un G avec deux lignes parallèles à l’instar du dollar américain.

L’ONG bulgare a adressé sa proposition officielle d’une monnaie unique cosmique notamment au président de la république, Gueorgui Parvanov, au Premier ministre, Siméon de Saxe-Cobourg-Gotha et au gouverneur de la Banque centrale bulgare, a précisé M. Kanev.

De nos jours, « les extraterrestres entrent en contact avec des gens insignifiants, ordinaires. Il ne s’agit pas de relations au niveau gouvernemental », a relevé M. Kanev. Toutefois, un contact à haut niveau qui permettra la mise en circulation du « galactos » sera possible après l’établissement de la paix entre les peuples sur terre, a-t-il estimé.

« Imaginez dans quelle situation serait une civilisation extraterrestre si elle décidait de communiquer maintenant avec l’un des pays sur terre. C’est impensable étant donné que ces pays ont des intérêts contradictoires et se trouvent souvent en conflit », a-t-il souligné.

lundi 7 juin 2004, 9h36
Florilège des gaffes de Ronald Reagan

LOS ANGELES (AFP) – Bien que surnommé le « grand communicateur », le président Ronald Reagan, qui vient de mourir à l’âge de 93 ans, était aussi le roi des gaffes, les siennes n’ayant heureusement jamais eu de graves conséquences.

Les Américains n’ont pas oublié le 11 août 1984, lorsque le chef de l’Etat, qui se préparait à un discours radiodiffusé dans son ranch de Santa Barbara en Californie, a déclaré, sans réaliser que les micros étaient déjà ouverts: « Chers compatriotes, je suis heureux de vous annoncer que je viens de signer un décret prévoyant d’effacer l’Union soviétique de la carte pour toujours. Nous commencerons le bombardement d’ici cinq minutes ». Malheureusement pour lui, le message fut diffusé sur les ondes.

Deux ans plus tôt, il s’était déjà fait remarquer lors d’un dîner offert en son honneur à Brasilia, où il avait porté un toast au « peuple bolivien ». Se rendant compte de son lapsus, il avait tenté sans succès de se rattraper. « C’est là où je me rends ensuite », avait-il dit. Pas de chance: Brasilia se trouve au Brésil et sa tournée le menait ensuite en Colombie, au Costa Rica et au Honduras.

En 1980, voulant contrer le président sortant Jimmy Carter dans le domaine de l’environnement, l’ancien acteur avait affirmé que « les arbres provoquent plus de pollution que les automobiles ». Sa déclaration avait poussé des étudiants à demander de façon sarcastique un programme gouvernemental de déboisement.

Une fois élu, Reagan avait annoncé avec fierté: « Nous tentons de parvenir à une hausse du chômage et je crois que nous y arriverons ». Le taux de pauvreté du pays « a commencé à baisser, mais il continue à croître ».

Des déclarations irréfléchies ont à plusieurs reprises obligé ses conseillers à intervenir pour éviter une catastrophe. Ainsi en 1987 lorsqu’il a déclaré que « le dollar pourrait encore se dévaluer par rapport aux autres devises », alors que son administration affirmait que tout recul du dollar serait « contreproductif ».

Ces gaffes ont souvent été expliquées par l’âge de Reagan, élu pour la première fois à 69 ans. Il était connu pour dormir durant les réunions de son administration et avait même fait un petit somme lors d’une entrevue avec le pape Jean Paul II.

Le président tentait de sortir de ces situations embarrassantes avec son sens de l’humour, en tirant partie de sa vieillesse. « Je ne vais pas faire de l’âge un thème de campagne. Je ne vais pas exploiter la jeunesse et l’inexpérience de mon rival à des fins politiques », avaitt-il dit en plaisantant lors d’un débat avant sa réélection en 1984 face au candidat démocrate Walter Mondale.

L’ancien président n’était pas doué non plus pour se rappeler des noms et lds citations. Il avait appelé la princesse Diana « Princesse David » et avait dit de son prédécesseur Gerald Ford qu’il était « communiste » alors qu’il voulait dire membre du Congrès.

« Les faits sont stupides », avait-il affirmé en tentant de reprendre une citation du deuxième président des Etats-Unis, John Adams, qui avait dit « les faits sont tenaces ».

Répondant aux critiques en 1980 après avoir confondu « dépression » et « récession », Reagan avait affirmé en public: « On m’a dit que je ne pouvais pas utiliser le mot dépression. Je vais vous donner la définition. Une récession c’est quand votre voisin a perdu son emploi et une dépression c’est quand vous perdez le vôtre. La reprise, c’est quand Jimmy Carter perd son poste ».

mercredi 9 juin 2004, 16h33
Homer Simpson fait un bon mot chez les Anglais

LONDRES (Reuters) – « Doh! », l’expression favorite du héros du dessin animé américain « The Simpsons », arrive en tête d’un sondage britannique consacré aux formules favorites présentes dans les séries de télévision.

Homer Simpson, qui accompagne souvent son « Doh » d’une claque expressive sur le front, est arrivé premier d’un sondage de Nuts Magazine avec 34% des votes. Des expressions de personnages de séries de télévision britanniques ont pris les autres places du Top 10.

Les auteurs du très sérieux Oxford English Dictionary ont décidé d’y inclure l’expression fétiche d’Homer Simpson, qu’ils définissent ainsi:

« Exprimer sa frustration en prenant conscience que les choses ont mal tourné ou ne se sont pas déroulées comme prévu ou que l’on vient de dire ou de faire quelque chose d’insensé. Peut aussi signifier qu’une autre personne a dit ou fait quelque chose d’insensé. »

vendredi 11 juin 2004, 14h01
Le coin du jardinier: Une jardinière anti-moustiques

PARIS (AP) – Heureux possesseurs d’une jolie peau blanche, laiteuse et sucrée, réjouissez-vous: cela fait des années que vous servez d’anti-moustiques à vos proches. Eh bien aujourd’hui, c’est terminé.

Vous allez enfin pouvoir dormir tranquille, au calme, sans bzz-bzz dans les oreilles si la fenêtre est ouverte. Ces maudits insectes qui autrefois ne juraient que par vos tendres avant-bras et chevilles n’oseront s’aventurer au-delà des jardinières et potées protectrices que voici, posées sur le rebord ensoleillé de votre fenêtre.

PLANTES

- lavande fraîche ou réunie en fagots secs

- verveine-citronnelle

- thym citron

- mélisse

- géranium-lierre (Pelargonium)

- autres plantes qui exhalent une odeur de citron lorsque l’on froisse leur feuillage.

Toutes ces plantes font fuir les moustiques, de même que les eucalyptus, trop grands pour être cultivés en pot.

MATERIEL

- une grande jardinière sans réserve d’eau, des potées en terre cuite

- billes d’argile

- feutre de jardin

- mélange terreau et sable grossier destiné aux aquariums

- transplantoir

- ciseaux

1ère étape: étalez une couche de 2 à 3cm de billes d’argile au fond des contenants. Tapissez-la d’un morceau de feutre de jardin découpé au format du pot ou de la jardinière (le tissu doit recouvrir le fond et les parois). Ainsi, le soubassement du contenant sera bien drainé (eau qui stagne au niveau des racines pourrissement et mort assurée de la plante) et la terre ne se mélangera pas aux billes d’argile (elles seront plus facilement récupérables).

2e étape: trempez jusqu’à saturation les mottes de terre des plantes (toujours empotées). Apportez quelques poignées de mélange terreux au fond du contenant puis dépotez les végétaux. Disposez-les de manière à ce que leur collet (la base de la tige) arrive au moins 2cm en-dessous du rebord du contenant. Comblez avec le mélange terreux et drainant et tassez fermement autour des pieds en disposant les paumes de mains bien à plat. Le niveau de la terre doit arriver au niveau du collet: pas plus haut ni plus bas.

3e étape: arrosez copieusement au goulot. Grâce aux 2cm que vous avez laissés sous le rebord, l’eau ne déborde pas par les côtés. Posez la jardinière sur le socle de la fenêtre. Vous l’arroserez tous les 2-3 jours, le matin car les moustiques sont moins actifs à cette heure (ils se réservent pour le coucher du soleil!) et veillerez à ce que la verveine-citronnelle soit bien abritée du vent.

4e étape: n’élevez pas les moustiques malgré vous. Faites la chasse à la moindre coupelle, vasque ou flaque d’eau stagnante où ces pestes auraient pu donner naissance à des larves. Videz-les et rincez-les à l’eau claire. Veillez à ce que la gouttière soit bien drainée. Couvrez la citerne, la poubelle d’eau et les autres récipients d’une plaque opaque. Enfin, disposez des éclairages électriques le plus loin possible de la chambre et du coin-repas. Utilisez des photophores! Les moustiques viendront s’y brûler les ailes. AP

dimanche 13 juin 2004, 18h50
Un météorite rebondit sur le canapé d’un couple néo-zélandais

AUCKLAND (AFP) – Un météorite de 1,3 kg a atterri dans le salon d’un couple d’Auckland, rebondissant sur le canapé pour finir sa course sous l’ordinateur après avoir crevé le toit de la maison, a rapporté le quotidien the Sunday Star Times.

L’invité surprise, de la taille d’un livre, a laissé un trou béant dans le toit de Phil et Brenda Archer qui pourront tenter de financer les réparations en le revendant, sa cote pouvant atteindre jusqu’à 6.000 dollars US auprès des collectionneurs, selon le journal.

« J’étais dans la cuisine en train de préparer le petit déjeuner quand j’ai entendu une explosion. C’est comme si une bombe avait explosé, je ne pouvais rien voir à part de la poussière », a raconté Brenda Archer.

Son mari a remarqué la présence d’une pierre chaude au toucher sous l’ordinateur familial, qui avait d’abord rebondi sur le canapé en cuir du salon.

Le petit-fils des Archer, Luca, jouait tout près mais n’a pas été blessé. « Il doit avoir un ange-gardien », s’est félicité sa grand-mère.

Un expert en météorites de l’université d’Auckland, Joel Schiff, a qualifié l’objet céleste de « trésor national », tout en se disant convaincu que les collectionneurs du monde entier se l’arracheront à prix d’or.

Le météorite s’est détaché d’un astéroïde et devait avoir la taille d’un ballon de basket quand il est entré dans l’atmosphère à la vitesse de 15 kilomètres par seconde, avant d’être freiné pour atterrir chez les Archer à environ 100/200 mètres par seconde, a expliqué l’expert.

dimanche 13 juin 2004, 19h00
Le pénis de Raspoutine au service d’un urologue de Saint-Pétersbourg

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SAINT-PETERSBOURG (AFP) – Le premier musée russe de l’érotisme, avec pour centre d’attraction le pénis du légendaire moine débauché Raspoutine, s’est ouvert à Saint-Pétersbourg au sein d’une clinique d’urologie qui entend ainsi soigner mieux ses clients.

L’exposition permanente est ouverte au public qui peut admirer une impressionnante collection de phallus en céramique et d’images grivoises, dont certaines datent du XIXe siècle.

« Le musée sert bien sûr à satisfaire la curiosité des visiteurs, mais aide surtout nos patients à surmonter leurs problèmes d’impuissance sexuelle », affirme le directeur de la clinique, Igor Kniazkine, propriétaire de la collection. Cet urologue et sexologue de 37 ans assure que l’ambiance du musée rassure ses patients et les rend « plus optimistes et détendus ». « L’objectif du médecin est de libérer son patient de ses angoisses et de ses craintes. Les hommes qui viennent nous voir sont mal à l’aise à cause de leurs problèmes et notre attitude légère et gaie les rassure », explique-t-il.

Seule une partie des quelque 12.000 objets érotiques de M. Kniazkine est exposée dans sa clinique où l’on voit passer de jolies assistantes en blouse blanche courte et talons hauts. « Je garde les objets de valeur chez moi », reconnaît-il.

Beaucoup des oeuvres exposées sont des cadeaux de patients, comme cette vieille photographie noir et blanc d’une Vénus callipyge se contemplant dans un miroir, achetée à Londres par l’homme d’affaires russe en exil Boris Berezovski. Ou cette petite sculpture représentant un thermomètre dans un sexe de femme offerte par l’artiste monumentaliste Zourab Tseretelli, sculpteur préféré du maire de Moscou Iouri Loujkov.

Le directeur du musée de l’Ermitage, « Mikhaïl Piotrovski, m’a également offert quelque chose »: Igor Kniazkine jongle avec les noms de représentants de l’élite russe. « Ils sont venus me consulter », avoue-t-il en souriant. « En tant que médecin je n’ai pas droit de divulguer leurs diagnostics, mais leurs noms, pourquoi pas ? ».

C’est le pénis de Grigori Raspoutine qui accroche véritablement l’attention des visiteurs. Le sexe du guérisseur mystique du dernier tsar russe, dont les appétits sexuels sont demeurés légendaires, est conservé dans une solution d’alcool. « Je l’ai acheté pour 8.000 dollars à un antiquaire français avec des archives qui contiennent des lettres écrites de la main de Raspoutine », affirme le médecin.

Des patients et des visiteurs regardent avec curiosité les objets soigneusement placés dans des vitrines bien éclairées.

Vassili Petrovitch, 57 ans, dit être entré « juste pour un coup d’oeil » après avoir « entendu parler de ce musée ». Il avance rapidement le long des armoires vitrées pour s’arrêter devant celle consacrée à Raspoutine, au bas de laquelle on peut lire: « Pénis de Raspoutine, assassiné à Saint-Pétersbourg dans la nuit du 16 au 17 décembre 1916. 28,5 cm ».

« Est-ce vrai ce qu’on dit, que le regarder aide à lutter contre l’impuissance », demande-t-il plutôt méfiant au docteur Kniazkine. « Sans aucun doute », assure en souriant le médecin.

lundi 14 juin 2004, 13h03
Les fantômes de l’Everest

KATMANDOU (AFP) – Est-ce l’effet de l’altitude et de la fatigue, mais le sherpa qui détient le record de vitesse de l’ascension de l’Everest affirme que les esprits des alpinistes morts hantent les pentes du plus haut sommet du monde.

Pemba Dorji Sherpa, 26 ans, qui dit n’avoir mis que huit heures et dix minutes le 21 mai dernier pour parvenir à 8.848 m d’altitude, a raconté à l’AFP avoir vu des « ombres noires » près du sommet.

« J’étais en train de battre le record et je me suis arrêté trois fois entre 8.000 et 8.748 m pour boire du thé. Là, sur un îlot rocheux, j’ai vu des esprits qui ressemblaient à des ombres noires venir vers moi, me tendre les mains et quémander quelque chose à manger », a dit M. Pemba.

« Je pense que c’était les esprits des alpinistes tués pendant ou après l’ascension de l’Everest », dit-il évoquant les quelque 200 personnes qui ont perdu la vie sur le « toit du monde ».

« Beaucoup de corps sont encore sur la montagne et la victime d’une chute reste toujours pendue à sa corde », a dit le sherpa qui propose que l’on observe des rites et cérémonies pour la délivrance des âmes des disparus.

Mais les sceptiques doutent de la véracité de ce témoignage, qu’ils attribuent plutôt au fruit d’une imagination soumise au stress et au manque d’oxygène à très haute altitude.

Kamal Krishna Shrestha, universitaire et scientifique népalais de renom, se dit incrédule.

« Je pense que les déclarations de Pemba sont une illusion ou une hallucination due à la fatigue physique de l’escalade. Les apparitions d’esprits sur l’Everest ne seraient crédibles que s’ils avaient également été vus par d’autres », dit-il.

Il note que lorsque le corps du Britannique George Mallory a été découvert en 1999 par une expédition, « aucun des montagnards n’a parlé d’esprits ».

Mallory et son compagnon de cordée Andrew Irvine ont péri sur l’Everest en 1924 après avoir été aperçus une dernière fois relativement près du sommet. Certains continuent de se demander s’ils n’ont pas été les premiers à conquérir la montagne, bien avant le Néo-Zélandais Edmund Hillary et du sherpa Tenzing Norgay, en 1953.

M. Pemba est déjà au centre d’une autre controverse, sur son propre exploit. Le ministre népalais du Tourisme a ouvert une enquête après qu’un autre sherpa, Lakpa Gelu Sherpa, qui détenait avant lui le record de l’ascension la plus rapide, eut estimé que le temps était trop mauvais ce jour-là, notant également qu’aucun témoin ne peut certifier que Pemba est bien parvenu au sommet.

Milan Shakya, anthropologue à l’université de Tribhuvan de Katmandou, relève que la croyance aux esprits n’est pas rare au Népal.

« Avant une ascension, on observe des rites et on porte des amulettes pour le salut de ceux qui mouraient dans un accident », dit-il.

M. Pemba lui-même, qui est bouddhiste, portait un médaillon du Dalaï-Lama, le chef spirituel des Tibétains.

« Je n’ai pas eu peur des esprits grâce au médaillon du Dalaï-Lama et d’une amulette donnée par un bonze d’un monastère de la région de l’Everest avant l’ascension », dit-il.

Ang Tshering Sherpa, président de la Nepal Mountaineering Association, est d’accord avec M. Pemba pour l’observation de rites en faveur des âmes errantes de l’Everest.

« Nous croyons à l’existence des esprits des morts et nous pensons qu’il faut observer des rites funéraires », indique-t-il.

jeudi 17 juin 2004, 7h25
La police australienne enquête sur la chute d’une météorite « de la taille d’une maison »

SYDNEY (AP) – Une météorite « de la taille d’une maison » serait tombée sur Terre et aurait explosé avec une forte luminosité au sud de Sydney, a annoncé la police australienne, jeudi mais seule une poignée de témoins ont assisté à la scène et les policiers sont toujours dans l’incapacité de retrouver l’objet céleste.

Des contrôleurs aériens de service à l’aéroport de Sydney ont vu la météorite vers 21h00 (11h00 GMT) mercredi mais n’ont donné aucun détail sur sa taille.

L’information selon laquelle cette météorite était « de la taille d’une maison » a été donnée par un automobiliste qui circulait sur une autoroute près de Bulli à une cinquantaine de kilomètres au sud de Sydney.

« Des recherches intensives menées dans ce secteur n’ont pas permis de localiser l’objet », a déclaré la police dans un communiqué.

Le professeur Steven Williams de l’observatoire de Grove Creek a déclaré à la chaîne Sky News avoir reçu des appels de six personnes qui ont affirmé avoir vu un « éclair gigantesque » en direction du sud. Toutefois, le professeur a souligné qu’il ne pouvait pas expliquer le phénomène et espère que quelqu’un trouvera la trace de cette météorite. « Si j’avais un hélicoptère (...) j’irai moi-même », a dit Williams. AP

jeudi 17 juin 2004, 10h58
Chute d’une météorite « de la taille d’une maison » en Australie; probablement un effet d’optique, selon un astronome

SYDNEY (AP) – Les témoins qui ont affirmé avoir vu une météorite « de la taille d’une maison » tombée sur Terre et exploser avec une forte luminosité au sud de Sydney, ont peut-être été victimes d’une illusion d’optique, selon un astronome.

Vince Ford, un astronome de l’université nationale d’Australie, a souligné que selon les chercheurs il est peu probable que l’on retrouve des traces de cette mystérieuse météorite.

De toute façon insiste Ford, « si une météorite de la taille d’une maison s’était écrasée sur Terre, elle aurait produit un boum sonique et l’impact aurait affolé les sismographes ».

Des contrôleurs aériens de service à l’aéroport de Sydney ont vu la météorite vers 21h00 (11h00 GMT) mercredi mais n’ont donné aucun détail sur sa taille.

L’information selon laquelle cette météorite était « de la taille d’une maison » a été donnée par un automobiliste qui circulait sur une autoroute près de Bulli à une cinquantaine de kilomètres au sud de Sydney.

« Des recherches intensives menées dans ce secteur n’ont pas permis de localiser l’objet », a déclaré la police dans un communiqué.

Le professeur Steven Williams de l’observatoire de Grove Creek a déclaré à la chaîne Sky News avoir reçu des appels de six personnes qui ont affirmé avoir vu un « éclair gigantesque » en direction du sud. Toutefois, le professeur a souligné qu’il ne pouvait pas expliquer le phénomène et espère que quelqu’un trouvera la trace de cette météorite. « Si j’avais un hélicoptère (...) j’irai moi-même », a dit Williams. AP

vendredi 25 juin 2004, 10h49
La France va-t-elle renvoyer les ovnis dans le cosmos?

TOULOUSE (AFP) – Le Cnes, qui avait ouvert en 1977 un service quasi-unique au monde chargé de collecter, de façon officielle, les informations sur les Phénomènes aérospatiaux non-identifiés (PAN), parfois qualifiés d’ovnis, s’interroge aujourd’hui sur le bien-fondé d’une telle activité.

« Le Service d’expertise des phénomènes rares aérospatiaux (Sepra) n’existe plus en tant que tel depuis la nouvelle organisation du Centre national d’études spatiales au 1er janvier 2004, mais l’activité se poursuit », affirme le directeur de la communication du Cnes, Arnaud Benedetti, en réponse à un article de la revue Ciel et Espace qui, début juin, accusait le Cnes d’ »enterrer les ovnis ».

Ancien directeur du Sepra, devenu aujourd’hui simple « chargé de mission », Jean-Jacques Velasco confirme mener une activité identique à celle de décembre 2003 et rester l’expert ès PAN du Cnes.

D’abord dénommé Gepan (Groupe d’étude des phénomènes aérospatiaux non-identifiés), puis rebaptisé Sepra en 1983, ce service a employé jusqu’à sept personnes à temps plein, avant d’être réduit à la portion congrue.

Quand on a créé le Gepan, raconte Hubert Curien, alors président du Cnes, « l’opinion publique s’intéressait aux atterrissages imprévus. Il était donc nécessaire que l’organisme public de recherche sur l’espace regarde ce qu’il en était vraiment. Nous avions un devoir d’expertise scientifique », ajoute l’ancien ministre de la Recherche.

Pourtant, le monde scientifique reste très frileux sur ce sujet. Et même si le Cnes affirme le contraire, le Sepra a toujours été « un sujet de gêne » pour l’agence spatiale, considère François Louange, qui en 2001 a réalisé un audit du Sepra. Un malaise accentué en avril par la publication d’un ouvrage, « Ovnis, l’évidence », où Jean-Jacques Velasco tente de démontrer que des extra-terrestres surveillent nos installations nucléaires.

Selon M. Louange, dès la commande de l’audit en 2000, le directeur général du Cnes, Gérard Brachet, constatait « que ce service ne tournait pas rond, qu’il ne s’entendait pas avec les relations publiques et qu’il y avait des pressions de partout pour le supprimer ».

M. Benedetti reconnaît que si, « pour le moment, les missions et les moyens de M. Velasco ne sont pas modifiés », il existe « une réflexion sur le positionnement de cette activité », qui doit être « plus encadrée et plus performante ».

La direction assure pourtant qu’elle « ne va pas renier son passé ». « On peut imaginer que le recueil de données sur la partie spatiale reste au Cnes, explique Arnaud Benedetti, tandis que la partie interprétation pourrait être confiée à une structure ad hoc », intégrant d’autres partenaires tels l’Armée de l’Air, l’aviation civile, Météo France ou encore la gendarmerie, qui tous collaborent déjà avec le Cnes à l’étude des PAN. Un comité de pilotage scientifique pourrait également être mis en place au sein de cette structure.

Ces propositions vont dans le sens du rapport Louange. Après avoir sondé une trentaine de personnalités, « j’avais reçu des réponses visant à maintenir ce service, soit pour des raisons scientifiques, soit de peur qu’en l’absence d’un tel service, on ouvre la porte aux sectes et à l’irrationnel », souligne l’auteur de l’audit.

Aujourd’hui, « rien n’a encore été acté », assure le Cnes, mais, remarque Hubert Curien, même si « la grande époque d’excitation sur les ovnis est plutôt dépassée », « une capacité de veille reste utile ».

mercredi 30 juin 2004, 11h47
Un florilège des perles des notices d’emballage

PARIS (AFP) – L’association de défense des consommateurs UFC-Que choisir publie dans son magazine de juillet-août un florilège des perles des notices d’emballage, parmi lesquelles celle d’une tronçonneuse qui avertit: « Ne pas essayer d’arrêter la chaîne avec la main ou les parties génitales ».

Un paquet de cacahuètes signale: « Avertissement: contient des cacahuètes ». Un sirop pour enfant prévient: « Ne pas conduire de machine outil après absorption ».

Parmi les autres trouvailles des fabricants, l’association a déniché un pudding qui souligne que « le produit sera chaud après avoir été réchauffé » et des biscuits apéritifs, offerts à bord d’un avion, qui expliquent: « Instruction: 1) Ouvrir paquet, 2) Manger biscuits ».

Un emballage de tiramisu indique: « A consommer avant: voir ci-dessous », et quand on retourne le paquet, il prévient, à côté de la date limite, « Ne pas retourner le produit ».

Il faut aussi citer un sèche-cheveux « A ne pas utiliser en dormant » et des plats surgelés avec cette « Suggestion de préparation: congeler », sans oublier des guirlandes de Noël « pour usage intérieur ou extérieur uniquement ». Et gare à ce somnifère qui « peut entraîner la somnolence ».

Enfin un paquet de chips promet: « Grand concours, nombreux prix, jeu gratuit sans obligation d’achat, détails à l’intérieur du paquet ».

mardi 13 juillet 2004, 10h12
Un bouddha assis de 152 m de haut en projet en Inde

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LUCKNOW (AFP) – Un bouddha assis de 152 m doit être érigé dans l’Etat de l’Uttar Pradesh, dans le nord de l’Inde, pour y devenir la plus haute statue du monde, a déclaré mardi un responsable local de la culture.

La statue de bronze et acier, qui doit être édifiée dans la petite ville de Kushinagar, sera trois fois plus haute que la statue de la Liberté à New York et abritera un temple de 17 étages à l’intérieur.

Le projet dont la réalisation doit prendre cinq ans associe le gouvernement de l’Uttar Pradesh et la fondation Maitreya Trust of Japan. La maitrise technique sera assurée par les sociétés britanniques Whitney Mackay Lewis, Aros et Mott Macdonald.

Le grand bouddha dont la durée de vie est estimée à un millier d’années sera entouré de 200.000 statues plus petites.

mardi 13 juillet 2004, 14h34
Invasion de sauterelles dans deux communes des Hautes-Alpes

GRENOBLE (AP) – Depuis un peu plus d’une semaine, plusieurs secteurs de deux communes du sud des Hautes-Alpes, Rosans et Moydans, sont envahis, pour une raison inconnue, par des millions de sauterelles grises, a-t-on appris mardi auprès des municipalités des deux villages.

« Elles sont arrivées d’un seul coup. J’avais des dames qui se baignaient dans la piscine, elles ont pris peur et sont sorties en criant », raconte Didier Pacaud, agriculteur et exploitant de chambres d’hôtes à Rosans. « Il y en avait des millions, ça faisait une couche d’environ un centimètre d’épaisseur sur l’eau », dit-il en montrant sa piscine longue de 10 mètres sur quatre de large, dans laquelle tous les insectes se sont noyés.

« C’est terrible, il y en a partout, ça faisait comme un tapis sur la route, quand on roulait dessus, on entendait craquer », témoigne pour sa part une touriste du camping des Rosières, en montrant les bestioles « marron-gris », dont la taille des plus gros spécimens n’excède pas les deux centimètres.

Dans les deux villages distants de quelques kilomètres seulement, personne n’explique cette brusque invasion, si ce n’est par la canicule de 2003 et la chaleur de cet été qui aurait favorisé les éclosions. Les insecticides vendus dans le commerce sont impuissants face à la masse des sauterelles.

« Même avec un jet d’eau, je n’arrive pas à m’en débarrasser tellement elles sont nombreuses », explique Didier Pacaud, qui comme de nombreux habitants des deux communes craint pour les cultures et le linge, car ces sauterelles affectionnent aussi la laine.

Pour l’heure, les services de la préfecture n’ont pas pris de disposition face à ce phénomène qui s’abat sur une région où l’agriculture « bio » est très développée.

Selon la mairie de Rosans, les insecticides capables de tuer ces sauterelles sont interdits en France et en Europe. En attendant, les millions de sauterelles qui ont envahi Rosans et Moydans font le bonheur des martinets et des hirondelles. Deux espèces qui, peut-être, l’an prochain envahiront elles aussi les deux communes. AP

mardi 21 septembre 2004, 12h45
Un fantôme contraint une école indienne à la fermeture

NEW DELHI (Reuters) – Le fantôme d’un élève, affectionnant les après-rasage et le chahut, a contraint une prestigieuse école de statisticiens de New Delhi à fermer ses portes.

Le spectre frappait aux portes, bousculait ses camarades dans les escaliers et laissait flotter dans son sillage un parfum d’après-rasage et de cigarette, ont déclaré au Times of India les étudiants de l’Institut de Statistique Indien.

Les étudiants ont reconnu dans ces effluves ceux d’un élève de première année mort le mois dernier d’une maladie de coeur rare.

« Une psychose a frappé quelques élèves. Nous avons pensé qu’il était préférable de les autoriser à rentrer chez eux s’ils le souhaitaient », a expliqué Rajeev Karandikar, directeur de l’institut, au journal.

vendredi 24 septembre 2004, 11h57
Le plus grand champignon d’Europe découvert en Suisse : il s’étend sur 35 hectares !

BERNE (AP) – Le plus grand champignon d’Europe a été découvert dans le Parc national suisse en Engadine dans le canton des Grisons, dans l’est du pays: des scientifiques ont identifié un armillaire mielleux, couvrant une surface de 800 mètres sur 500 et vieux de plus de 1.000 ans. Il en existe une quarantaine d’espèces de par le monde.

L’automne, on rencontre souvent l’armillaire mielleux poussant par grappes sur la souche des arbres. Comestible lorsqu’il est encore jeune, il n’est pas particulièrement apprécié des cueilleurs de champignons, indiquait vendredi l’Institut fédéral suisse de recherches sur la forêt, la neige et le paysage.

Plusieurs espèces d’armillaire sont de redoutables parasites qui colonisent les arbres et entraînent leur mort. « Associé à la maladie du rond des pins, l’armillaire à squames foncées a été responsable d’un vaste dépérissement de pinèdes dans le Parc national », ont relevé les experts.

L’armillaire à squames foncées trouvé en Engadine couvre ainsi environ 35 hectares. La majeure partie du champignon vit cachée dans le sol et consiste en un entrelacement de filaments parfois très épais, qui se fraient un chemin dans le sol à la manière des racines.

D’autres exemplaires de ce gigantesque organisme souterrain sont connus de par le monde. S’il est le plus grand d’Europe, l’armillaire du Parc national suisse reste cependant de dimension modeste par rapport à celui qui vit dans les forêts de l’Oregon aux Etats-Unis. Ce dernier couvre une surface de neuf kilomètres carrés et son poids est estimé à 600 tonnes. AP

vendredi 24 septembre 2004, 17h24
Un champignon aussi grand que cent terrains de football

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ZURICH (Reuters) – Le plus gros champignon d’Europe, mesurant 800 mètres sur 500, a été découvert dans un parc national suisse, ont annoncé vendredi des scientifiques.

Ce champignon, âgé de mille ans et qui couvre la surface d’une centaine de terrains de football, a été trouvé dans le canton des Grisons. Un examen détaillé a permis d’établir qu’il s’agissait d’une seule et même souche.

« La majorité du corps de ce champignon est sous la terre et ressemble à des lacets de chaussure. La partie en surface, d’une couleur jaune à marron, ressemble à celle de champignons que l’on peut ramasser », a déclaré Muriel Bendel, porte-parole de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL).

Le champignon, appartenant à l’espèce « armillaria ostoyae », est comestible, selon le WSL, qui a également indiqué qu’il était connu depuis l’époque romaine pour ses vertus digestives lorsqu’il est consommé cru. Mais sous certaines formes, il peut être mortel pour les arbres.

Selon l’institut, ce champignon géant est seulement surclassé par un spécimen découvert aux Etats-Unis, qui mesure 9 kilomètres carrés et pèserait 600 tonnes.

vendredi 15 octobre 2004, 15h05
Les meilleurs détecteurs de mensonges sont humains

Par Maggie Fox

WASHINGTON (Reuters) – Lorsqu’il ment, le jeune homme hausse les épaules, bat des paupières et hoche la tête. Un autre grimace pendant un millième de seconde en répondant aux questions du tribunal.

La plupart des gens pensent pouvoir détecter ce genre de comportements, mais ils laissent passer un mensonge dans au moins un cas sur deux, affirme Maureen O’Sullivan, spécialiste de la manipulation à l’Université de Californie San Francisco.

Pourtant, la chercheuse a isolé un groupe particulier, constitué de moins de un pour cent des personnes ayant passé ses tests, qui détectent près de 90 pour cent des mensonges.

« Nous les appelons des sorciers », a expliqué Maureen O’Sullivan, lors d’une rencontre organisée par l’American Medical Association. « Cette capacité semble ressortir de la magie, lorsque vous ne la possédez pas ». Ces « sorciers » parviennent à détecter des tics quasiment invisibles qui apparaissant lorsqu’une personne ment.

Jusqu’à présent, la chercheuse et ses collègues ont fait passer des tests à 13.000 cobayes qui étaient invités à signaler les mensonges de personnes enregistrées sur des cassettes vidéo. « Nous avons trouvé 14 personnes que nous qualifions d’experts ultimes », a-t-elle expliqué.

Ces derniers sont capables d’indiquer lorsque les personnes mentent sur leurs sentiments, sur leur culpabilité concernant un crime ou sur leurs opinions personnelles.

Treize autres parviennent à détecter un certain type de mensonge. « Il y a par exemple un groupe de policiers qui est parvenu à détecter 80 pour cent des mensonges concernant des crimes, mais aucun n’a eu de bons résultats concernant les sentiments », a expliqué la chercheuse.

O’Sullivan espère maintenant comprendre pourquoi certains sont capables de détecter ces mensonges mieux que les autres. Ces personnes ne semblent pas avoir de point commun, en dehors de leur motivation à trouver les menteurs. Certains ont des diplômes, d’autres non. Environ 20 pour cent d’entre eux ont eu des parents alcooliques.

Alors que la plupart des gens savent chercher certains signes lorsqu’une personne ment, ces experts parviennent à trouver intuitivement les symptômes propres à chaque menteur. Une personne peut par exemple hausser les épaules et une autre avoir une expression fugace de dégoût ou d’amusement.

Selon O’Sullivan, ces découvertes pourraient permettre de former de meilleurs détecteurs de mensonges, comme des policiers ou des thérapeutes qui doivent savoir lorsque quelqu’un est en train de mentir.

jeudi 28 octobre 2004, 2h18
Découverte d’une races de nains préhistoriques

DENVER (AP) – Des paléontologues ont découvert sur une île perdue de l’archipel indonésien des squelettes d’humanoïdes nains qui peuplaient encore la région il y a 18.000 ans alors que l’homo sapiens colonisait le reste de la planète.

Cette découverte qui a stupéfié ses auteurs est publiée cette semaine dans la revue scientifique Nature.

L’un des spécimens est un adulte de sexe féminin mesurant un peu moins d’un mètre, ce qui le classerait parmi les êtres les plus menus de la grande famille humaine dont il ne reste plus qu’une seule branche aujourd’hui, l’homo sapiens sapiens. Toutefois, les scientifiques ne sont pas d’accord sur le fait de savoir si ces tout petits inconnus entrent bien dans la catégorie « homo ».

Ils vivaient sur l’île de Flores, où l’on trouvait une faune particulière d’éléphants nains eux aussi et de lézards géants. Ils auraient disparu à la suite d’un cataclysme volcanique.

Les chercheurs ont baptisé cette nouvelle espèce de pygmées « homo floresiensis ». La datation de leur présence remonte de 12.000 à 95.000 ans selon les spécimens.

Des chercheurs australiens et indonésiens ont découvert une partie du squelette de la naine il y a 13 mois dans une grotte calcaire peu profonde nommée Liang Bua. Celle-ci, objet d’étude depuis 1964, s’enfonce dans une colline sur une quarantaine de mètres. Le squelette principal et des fragments de six autres individus sont conservés dans un laboratoire de Djakarta en Indonésie. La grotte se trouve au milieu de plantations de café et elle est gardée en permanence.

L’homme de Flores est une créature totalement nouvelle et fondamentalement différente de l’homme d’aujourd’hui, même s’il a pu côtoyer les ancêtres des habitants actuels de l’île.

Il avait un cerveau de la taille d’un pamplemousse, soit le quart de celui de nos contemporains, ce qui le rapproche des espèces préhumaines qui vivaient en Afrique il y a plus de trois millions d’années. Pourtant, les artefacts retrouvés avec les ossements indiquent que l’homme de Flores fabriquait des outils de pierre, qu’il avait domestiqué le feu et qu’il chassait en bandes.

Cette découverte semble aussi démonter que l’Afrique, berceau supposé de l’humanité, ne recèle pas toutes les réponses concernant l’histoire de l’humanité.

Les chercheurs se demandent aussi si l’homme de Flores n’est pas un descendant de l’homo erectus qui aurait rétréci en quelque sorte sous la pression de l’environnement. La nature est en effet pleine d’exemples de mammifères (chevreuils, écureuils, cochons...) qui, à force de vivre en marge dans des environnements complètement isolés, où l’alimentation est insuffisante et les prédateurs inexistants, diminuent peu à peu de taille. AP

vendredi 29 octobre 2004, 11h29
D’énigmatiques hommes nains en Indonésie il y a 18.000 ans

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PARIS (AFP) – Une espèce inconnue d’humains de toute petite taille (un mètre de hauteur) a vécu il y a 18.000 ans sur l’île indonésienne de Florès, en même temps que l’homme moderne qui peuplait déjà le reste du monde, selon une équipe scientifique internationale.

Aussi troublante qu’importante, cette trouvaille d’ »Homo floresiensis » (Homme de Florès) fait la couverture et l’objet de deux articles dans l’hebdomadaire britannique Nature.

Son crâne évoque les tout premiers humains, dont l’âge se compte en millions d’années, alors qu’il était contemporain des peintres de Lascaux. A en juger d’après les outils de pierre et les ossements animaux associés à ses propres restes, le cerveau de la taille de celui d’un chimpanzé suffisait à l’Homme de Florès pour tailler probalement la pierre et chasser des stégodons (éléphants préhistoriques).

Il s’agit de l’hominidé « aux caractéristiques les plus extrêmes jamais découvert », s’enthousiasment Marta Mirazon Lahr et Robert Foley, de l’Université de Cambridge, dans un commentaire qui accompagne les deux communications.

L’Homme de Florès a été décrit à partir d’un squelette (crâne quasi intact, fémur, tibia, mains et pieds incomplets, bassin partiel, fragments de vertèbres...) et quelques restes d’un autre individu, mis au jour en septembre 2003 dans la grotte de Liang Bua. Cette cavité calcaire se trouve à 14 km au nord de Ruteng, capitale de la province de Manggarai (Florès occidental).

Pour les auteurs de l’étude principale, le paléoanthropologue australien Peter Brown, de l’Université de Nouvelle-Angleterre à Armidale (Nouvelle-Galles du Sud), et ses collègues indonésiens, le mélange de caractères primitifs et dérivés de l’Homme de Florès ne peuvent faire de lui qu’une espèce distincte.

« L’explication la plus vraisemblable de son existence, résument-ils, réside dans l’isolement, à long terme, d’une population ancestrale d’Homo erectus, qui a abouti au nanisme. Mais Homo floresiensis montre surtout que, dans ses réponses adaptatives, le genre Homo (l’ensemble des espèces humaines du passé et du présent) est morphologiquement plus varié et plus souple qu’on ne le pensait. »

L’étude archéologique du site dirigée par Michael Morwood, de la même université australienne, a révélé la présence de nombreux outils, surtout en roche volcanique ou en silex noir. Ces instruments sont constitués essentiellement de simples éclats, mais comprennent aussi des nucléus avec des traces de coups portés de manière à obtenir des bifaces.

En outre, les restes d’un jeune stégodon, qui suggèrent que les hominidés de Florès chassaient des animaux juvéniles de cette espèce, étaient entourés d’autres outils dont des pointes, des perforateurs, des lames et des micro-lames.

Marta Mirazon Lahr et Robert Foley se demandent d’ailleurs si ces outils n’ont pas été fabriqués plutôt par l’homme moderne (arrivé dans le Sud-Est asiatique il y a 100.000 à 50.000 ans), avant d’être ramassés tout simplement par les petits habitants de Florès. De toute manière, l’identification de cette espèce énigmatiques inspire de nombreuses questions et laisse espérer des découvertes similaires dans d’autres zones isolées du monde.

Seule certitude : au cours de la majeure partie des quelque 160.000 ans de notre propre histoire, nos ancêtres ont partagé la Terre avec d’autres représentants de la grande famille humaine, dont nous sommes aujourd’hui les héritiers uniques.

lundi 1 novembre 2004, 7h07
La défaite des Redskins, un bon présage pour Kerry?

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WASHINGTON (Reuters) – Bonne nouvelle pour le sénateur du Massachusetts John Kerry, le club de football américain des Washington Redskins a perdu son dernier match à domicile avant l’élection présidentielle américaine.

Mauvais présage pour George Bush? Depuis 1936, le dernier match des Redskins à domicile avant une présidentielle a toujours permis de connaître le nom

du vainqueur du scrutin.

Ainsi, quand les Redskins le gagnent, le parti du président sortant est réélu. Quand ils le perdent, c’est son rival qui entre à la Maison blanche.

Kerry a été prompt à se féliciter de la défaite 14-28 des Redskins, dimanche, face aux Green Bay Packers.

« C’est une tradition qu’il faut suivre », a-t-il dit à bord de son avion.

Un peu plus tard, dans un communiqué, il a ajouté: « Les Packers ont fait leur travail. Mardi, je ferai le mien. »

lundi 1 novembre 2004, 10h12
Avec la défaite des Redskins en football, Kerry croit en sa victoire

WASHINGTON (AFP) – Le candidat démocrate à la Maison Blanche John Kerry a affirmé dimanche qu’il croyait en son destin présidentiel après la défaite de l’équipe de football américain des Redskins, dont le dernier match avant l’élection sert traditionnellement de baromètre populaire au scrutin.

« Je n’ai jamais été aussi content d’une victoire de l’équipe des Green Bay Packers qu’aujourd’hui » a déclaré le sénateur du Massachusetts dans un communiqué intitulé « Les Packers gagnent – Kerry vainqueur » diffusé dimanche à l’issue du match durant lequel l’équipe des Redskins de Washington a été battue 28 à 14 par celle des Green Bay Packers (Wisconsin).

Depuis 17 élections consécutives (1936), le dernier match des Redskins avant le scrutin a toujours correctement prédit le résultat de l’élection. A chaque fois qu’ils ont gagné, le président sortant l’a emporté et le contraire s’est vérifié aussi.

« Ce filon, commencé avec Herbert Hoover va continuer cette semaine lorsque George W. Bush, le seul président depuis Hoover à avoir perdu des emplois durant son mandat, va perdre le sien », poursuit le communiqué. « Lorsque les Redskins sont battus avant une élection, le président sortant perd ».

Les vrais sondages d’intention de vote montrent que l’élection de mardi se jouera dans un mouchoir entre le candidat républiain George W. Bush et John Kerry, sans parvenir à se prononcer clairement sur un gagnant.

dimanche 14 novembre 2004, 18h44
Un chercheur américain dit avoir trouvé l’Atlantide au large de Chypre

LIMASSOL (AFP) – Un chercheur américain indépendant, Robert Sarmast, a dit dimanche avoir trouvé la preuve de l’existence de l’Atlantide et a affirmé que les vestiges de cette cité engloutie évoquée par Platon étaient enfouis sous le fond de la mer Méditerranée, entre Chypre et la Syrie.

M. Sarmast a indiqué que son équipe avait localisé des traces d’installations humaines à environ 1,5 km sous le niveau de la mer, à 80 km de la côte sud-est de Chypre.

« La route a été longue pour en arriver là, mais aujourd’hui, nous sommes récompensés. Qu’est que cela, si ça n’est pas l’Atlantide? », a déclaré M. Sarmast lors d’une conférence de presse tenue dans sa base de recherche dans la ville portuaire de Limassol, dans le sud de l’îlr de Chypre.

M. Sarmast, qui a commencé sa quête de l’Atlantide il y a une dizaine d’année est certain de toucher au but.

« Nous ne pouvons pas fournir aujourd’hui de preuve tangible (de ce que nous affirmons) sous la forme de briques ou de mortiers, dans la mesure ou ceux-ci sont enfouis sous plusieurs mètres de sédiments, mais nous avons désormais des preuves indirectes irréfutables », a dit M. Sarmast, sans s’étendre.

« Nous espérons que les expéditions à venir permettrons de fouiller les sédiments et de ramener des preuves matérielles », a-t-il ajouté, indiquant avoir désormais besoin de 250.000 dollars supplémentaires pour transformer ces expéditions en succès.

M. Sarmast a publié en 2003 un livre intitulé « La découverte de l’Atlantide: les surprises de l’île de Chypre », dans lequel il affirme que Chypre est la partie immergée de l’île des Atlantes. Selon lui, ses découvertes recoupent en tous points les indices donnés par Platon dans ses dialogue de « Timée » et « Critias ». Ces deux textes sont les deux premières sources écrites mentionnant l’existence de l’Atlantide et la dépeignant comme le siège d’une civilisation florissante, qui aurait été engloutie dans la seconde moitié du deuxième millénaire avant Jésus-Christ.

L’hypothèse la plus communément retenue pour localiser l’Atlantide est que que celle-ci se trouvait à l’ouest de ce que les Anciens appelaient les « colonnes d’Hercule », c’est à dire le détroit de Gibraltar. Diverses autres théories l’ont néanmoins située en Crimée, en Amérique, au Sahara, voire dans l’Antactique.

dimanche 14 novembre 2004, 21h51
Un chercheur américain affirme avoir découvert des vestiges de l’Atlantide au large de Chypre

LIMASSOL (AP) – Un chercheur américain indépendant, Robert Sarmast, a affirmé dimanche avoir découvert au fond de la Méditerranée, entre Chypre et la Syrie, des vestiges de l’Atlantide, la mythique cité disparue.

Décrite par le philosophe grec Platon dans le « Timée » et le « Critias », deux dialogues, l’Atlantide aurait été engloutie dans les années 9.500 avant Jésus Christ à la suite d’un cataclysme.

Selon Robert Sarmast, un radar sous-marin (sonar) a permis de révéler, à 80km au sud-est de Chypre et par 1.500m de fond, la présence de constructions humaines, dont un mur de trois kilomètres et des tranchées.

« Nous avons trouvé 60 à 70 points qui correspondent parfaitement à la description détaillée faite par Platon de l’Atlantide. La correspondance entre les dimensions, les coordonnées fournies par notre sonar et les descriptions de Platon sont si parfaites que si ce n’est pas l’Atlantide, c’est alors la plus grande coïncidence du monde », a commenté le chercheur lors d’une conférence de presse dans le port chypriote de Limassol.

« Nous ne pouvons pas fournir aujourd’hui de preuve tangible sous la forme de briques ou de mortiers, car ils sont enfouis sous plusieurs mètres de sédiments par 1.500m de fond, mais les preuves sont maintenant irréfutables », a-t-il ajouté. Cet architecte de formation originaire de Los Angeles et âgé de 38 ans se consacre depuis deux ans et demi à la recherche de la légendaire cité. « Nous espérons que les expéditions à venir permettront de fouiller les sédiments et de ramener des preuves matérielles », a-t-il dit.

Le chef des services archéologiques du gouvernement chypriote, Pavlos Flourentzos, a souligné que « des preuves supplémentaires sont nécessaires ».

« Le mythe de l’Atlantide existe depuis des siècles et on estime généralement qu’il se trouvait, s’il a jamais existé, quelque part dans l’Océan atlantique, d’où son nom. Mais des cités et civilisations anciennes de Méditerranée, comme la civilisation minoénenne de Crète, ont disparu à la suite d’éruptions volcaniques majeures ou de tremblements de terre. L’Atlantide a peut-être bien existé dans notre région », a ajouté M. Flourentzos. AP

lundi 15 novembre 2004, 21h58
Saisie de 700 kg de cocaïne dans un calamar géant congelé

LIMA (Reuters) – La police péruvienne a découvert près de 700 kg de cocaïne dissimulés à l’intérieur d’un calamar géant congelé qui était destiné au Mexique et aux Etats-Unis.

La drogue était recouverte de poivre pour tromper les chiens policiers et enveloppée dans du plastique.

Sept personnes ont été arrêtées en liaison avec cette saisie. Selon la police, la valeur de revente de la cocaïne était de 17,5 millions de dollars.

mercredi 17 novembre 2004, 9h02
Calmars et cierges farcis à la cocaïne au Pérou

LIMA (AFP) – Les traficants de drogue rivalisent d’imagination depuis deux semaines au Pérou où les policiers ont découvert coup sur coup des calmars farcis à la cocaïne ainsi que des cierges destinés à la traditionnelle procession catholique du « Seigneur des miracles » bourrés de poudre blanche.

La police anti-drogue péruvienne en coordination avec la DEA, son homologue américaine, ont découvert 880 kg de cocaïne dissimulés dans des calmars congelés. La cocaïne, qui avait remplacé l’encre du mollusque, était placée dans le corps, saupoudré auparavant de poivre pour détourner l’odorat des chiens. Le chargement destiné au Mexique devait être embarqué sur un bateau dans le port de Paita, au nord du Pérou.

Une dizaine de jours auparavant les policiers avaient mis la main sur 2,5 kg de cocaïne placé à l’intérieur de cierges utilisés pour la célèbre procession du « Seigneur des Miracles » la cérémonie religieuse la plus importante du Pérou. Les policiers avaient été intrigués par le poids inhabituel de ces gros cierges de 50 cm de haut sur 10 cm de diamètre. Chaque cierge renfermait en fait un demi kilo de cocaïne pure.

mercredi 17 novembre 2004, 9h10
« L’Atlantide » au large de Chypre: ce ne serait que des volcans

BERLIN (AFP) – Les vestiges de la cité disparue l’Atlantide, qu’un chercheur américain indépendant, Robert Sarmast, affirme avoir repérés au large de Chypre, ne sont en fait que des volcans, a déclaré un physicien du Centre allemand pour la marine.

Le géophysicien Christian Huebscher du Centre pour la marine et les sciences atmosphériques, situé à Hambourg (nord), a confié au Frankfurter Allgemeine Zeitung s’être rendu l’été dernier à l’endroit où Robert Sarmast assure avoir localisé l’Atlantide.

A bord d’un bateau avec des collègues néerlandais, Huebscher a détecté, au fond de l’eau, des volcans de boue vieux de quelque 100.000 ans, que Sarmast aurait confondu selon lui avec l’acropole de l’Atlantide.

M. Sarmast dit avoir la preuve de l’existence de cette cité engloutie évoquée par Platon, dont il affirme avoir localisé les vestiges au fond de la mer Méditerranée, entre Chypre et la Syrie.

Ce chercheur a publié en 2003 un livre intitulé « La découverte de l’Atlantide : les surprises de l’île de Chypre », dans lequel il affirmait que Chypre est la partie émergée de l’île des Atlantes.

Selon lui, ses découvertes recoupent en tous points les indices donnés par Platon dans ses dialogues de « Timée » et « Critias ». Ces deux textes sont les deux premières sources écrites mentionnant l’existence de l’Atlantide et la dépeignant comme le siège d’une civilisation florissante, qui aurait été engloutie dans la seconde moitié du deuxième millénaire avant Jésus-Christ.

Déjà, en 2001, le géologue français Jacques Collina-Girard s’était référé aux dialogues de « Timée » et « Critias » pour situer l’Atlantide à l’ouest du détroit de Gibraltar.

Cela rejoint l’hypothèse la plus communément retenue pour localiser l’Atlantide : à l’ouest de ce que les Anciens appelaient les « colonnes d’Hercule », c’est-à-dire le détroit de Gibraltar. Diverses autres théories l’ont néanmoins située en Crimée, en Amérique, au Sahara, voire dans l’Antarctique.

mercredi 17 novembre 2004, 10h25
La reine du Danemark se voit offrir des fleurs au Japon par un robot

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TOKYO (AFP) – La reine Margrethe II du Danemark, en visite d’Etat au Japon mercredi, a échangé des plaisanteries en danois avec le robot humanoïde polyglotte Asimo, l’une des célébrités de Tokyo qui lui a remis des fleurs.

Souriante, la reine Margrethe s’est penchée pour serrer la main d’Asimo, qui mesure 1,20 m, sous les yeux approbateurs du président de la compagnie Honda qui l’a conçu, Takeo Fukui.

Asimo, qui marche sur deux jambes, a été dévoilé en 2000 par Honda. Il a depuis une vie sociale très animée. Il avait ainsi accompagné en août 2003 le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi lors d’une visite à Prague.

M. Koizumi voulait ainsi rendre hommage à l’écrivain et dramaturge tchèque Karel Capek (1890-1938), inventeur dans les années 1920 du mot robot qu’il avait utilisé pour la première fois dans « R.U.R. », une pièce de théâtre de science-fiction.

mardi 23 novembre 2004, 10h56
Des savants s’interrogent: et si l’univers n’était qu’un monde virtuel?

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LONDRES (AFP) – La vie sur la Terre et tout l’univers pourraient n’être qu’une simulation informatique gigantesque, un rêve de super-ordinateur, supputent dans leurs derniers écrits deux scientifiques britanniques renommés, le physicien Martin Rees et le mathématicien John Barrow.

La question de l’existence réelle du monde, posée par les penseurs de toutes les époques, est renouvelée selon eux par les progrès fantastiques et continuels de l’informatique.

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« Il y a quelques décennies, les ordinateurs n’étaient capables de reproduire que des schémas très simples, explique à l’AFP Martin Rees. Ils peuvent maintenant créer des mondes virtuels avec de nombreux détails ». « A terme, observe-t-il, on pourrait imaginer des ordinateurs qui seront capables de simuler des mondes peut-être aussi compliqués que celui dans lequel nous pensons vivre ».

Ce n’est qu’une théorie, ajoute Sir Martin, l’un des cosmologues (spécialistes des lois physiques de l’univers) vedettes de l’université de Cambridge (centre-est de l’Angleterre). Mais « elle doit nous conduire à nous demander si nous-mêmes pourrions nous trouver dans une telle simulation ».

L’univers, dans ce cas, ne serait pas un tout mais une partie d’un ensemble que Martin Rees et John Barrow appellent des « multivers ».

« On sait depuis longtemps que des civilisations techniques à peine plus avancées que les nôtres auront la capacité de simuler des univers dans lesquels des entités conscientes pourront émerger et communiquer entre elles », rappelle pour sa part John Barrow, directeur d’études à Cambridge également, dans un récent article scientifique.

Des sociétés disposant d’une « puissance informatique beaucoup plus élevée que la nôtre, poursuit-il, pourraient simuler non seulement le climat ou la formation des galaxies, comme nous le faisons, mais aussi l’apparition des étoiles et la formation des systèmes planétaires ».

« Puis, imagine le chercheur, en intégrant les lois de la biochimie aux simulations astronomiques, elles seraient capables d’observer l’évolution de la vie et de la conscience ».

Tout aussi simplement que nous « suivons le cycle des insectes sur un fruit », elles regarderaient « les civilisations croître et communiquer, se disputer sur le fait de savoir s’il existe un ‘Grand Programmateur’ dans le Ciel », pouvant « intervenir à volonté, au mépris des lois de la nature habituellement observées ».

D’autres scientifiques refusent d’envisager l’hypothèse d’un monde créé par les machines.

Seth Lloyd, un physicien du Massachusetts Institute of Technology (MIT) cité par le Sunday Times du 14 novembre, avance comme principale objection qu’un ordinateur capable de simuler la vie terrestre devrait être « inimaginablement puissant ».

Mais John Barrow ne s’appuie pas que sur l’informatique pour envisager que nous vivons peut-être dans « un univers simulé ».

Le plus troublant, selon lui, est l’équilibre infiniment subtil des conditions naturelles rendant la vie possible sur Terre. Un équilibre, suggère le chercheur, qui pourrait même s’avérer trop délicat pour se perpétuer sans que « de légers changements » lui soient apportés de temps à autre.

mardi 7 décembre 2004, 16h55
Le plus vieux backgammon du monde aurait 5.000 ans

TEHERAN (AFP) – Le plus vieux jeu de backgammon du monde aurait été découvert dans les vestiges d’une cité antique vieille d’environ 5.000 ans située aujourd’hui dans le sud-est de l’Iran, indique l’organisation iranienne du patrimoine sur son site internet.

La tablette rectangulaire en ébène, gravée d’un serpent s’enroulant à 20 reprises sur soi-même, a été mise au jour sur l’immense site dit de la Cité brûlée, au sud de Zabol, tout près de la frontière pakistanaise. A proximité, les archéologues iraniens ont mis la main sur 60 pions renfermés dans un pot en terre cuite, de simples pierres extraites sur place mais aussi des agates et des turquoises.

Pour les spécialistes, ce backgammon serait plus ancien de 100 ou 200 ans que ceux trouvés précédemment en Mésopotamie voisine (correspondant grosso modo à l’Irak actuel) et il est possible que le jeu soit né là avant de s’exporter.

Cité par l’organisation du patrimoine, le directeur des fouilles, Mansour Sajjadi, s’extasie devant la maîtrise de l’artisan. Le serpent s’enroule de telle sorte qu’il crée 20 niches pour les pions.

Il souligne les enseignements et les interrogations suscités par la trouvaille.

L’ébène, qui ne pousse pas dans la région, était importé d’Inde par les marchands.

Les archéologues s’évertuent par ailleurs à élucider comment on jouait avec cet ancêtre du backgammon et ses 60 pions (15 pour chacun des deux joueurs aujourd’hui).

Mais, relève Mansour Sajjadi, la découverte montre que les hommes de l’époque, qui passaient volontiers pour préoccupés surtout de leur survie, s’adonnaient au luxe du jeu.

La Cité brûlée est un site archéologique majeur en Iran, qui n’en manque pas. Les signes d’une civilisation indépendante de la puissante Mésopotamie y remonteraient à 3200 av. J.-C. et y subsisteraient jusqu’à 2100-2000, quand la cité aurait brûlé.

Des experts cités par l’organisation du patrimoine ont avancé que quatre cents ans au moins seraient nécessaires pour identifier et cataloguer complètement la masse de pièces trouvées sur place.

Sur les 150 hectares de monuments, d’habitats, d’unités industrielles et de nécropoles, on a exhumé un squelette qui porterait les marques des premières opérations du cerveau dans la Perse préhistorique. Aucune trace d’activité guerrière n’a été décelée dans la Cité brûlée.

Les chercheurs restent perplexes devant l’apparition de cette cité dans le désert, sans lien avec des civilisations voisines, puis de sa disparition soudaine.

Le backgammon passe pour l’un des plus vieux jeux du monde.

vendredi 10 décembre 2004, 11h38
Première sélection pour le Prix de l’Humour politique

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PARIS (AFP) – Le jury du Prix de l’Humour politique du Press Club a sélectionné jeudi une première série de « perles », en vue du Prix 2005 qui sera décerné en juin 2005.

Cinq petites phrases ont été retenues:

- Michel Barnier (ministre des Affaires étrangères): « Que l’on soit pour ou contre la Turquie, on ne pourra pas changer l’endroit où elle se trouve ».

- Malek Boutih (secrétaire national du PS à propos de la venue de Lionel Jospin aux universités d’été du PS): « Cela fait toujours plaisir de revoir ses grands-parents ».

- Hervé Gaymard (ministre de l’Economie): « Je n’ai pas le sentiment de tromper ma femme quand je suis avec la France ».

- Bernard Poignant (PS, parlant de Laurent Fabius): « L’an dernier, les carottes étaient râpées, cette fois elles sont cuites ».

- Jean-Pierre Raffarin: « Les veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints ».

Le jury doit se réunir de nouveau à la fin du mois de mars 2005 pour une nouvelle sélection.

Le Prix de l’Humour politique 2004 a été décerné au président de l’Assemblée nationale Jean-Louis Debré pour avoir déclaré à propos de la Corse: « Je n’imagine pas un instant cette île séparée du continent ».

lundi 13 décembre 2004, 22h59
Une galerie fermée à cause d’un portrait simiesque de Bush

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NEW YORK (Reuters) – Une galerie new-yorkaise a dû fermer son exposition ce week-end après l’émotion provoquée par un tableau représentant le visage du président George W. Bush constitué des dizaines de motifs de têtes de singe.

L’oeuvre, intitulée « Bush Monkeys », était proposée à la vente 3.500 dollars sur le catalogue de la galerie Chelsea Market. Plus de 2.000 personnes s’étaient pressées pour la soirée de vernissage jeudi.

C’est à la demande d’un administrateur de la galarie, qui est tombé, scandalisé, en arrêt devant le portrait, que la décision de fermer a été prise.

L’auteur du tableau, Chris Savido, un artiste de 23 ans, s’est félicité du choc provoqué dans le public par son oeuvre, tout en qualifiant la décision de fermer la galerie d’ »acte de censure flagrant ».

Il compte désormais proposer aux enchères son tableau et offrir le produit de la vente à une ONG de défense de la liberté d’expression.

« C’est beaucoup plus que de l’art, se lamente-t-il. Il s’agit tout bonnement d’un droit fondamental de tout citoyen américain, c’est la liberté d’expression qui est ici en jeu ».

mardi 14 décembre 2004, 11h22
Des Japonais de Paris en proie à un mystérieux « syndrome de Paris »

PARIS (AFP) – Plus d’une centaine de Japonais vivant dans la capitale française sont victimes chaque année d’un mal mystérieux, « le syndrome de Paris », une dépression qui peut se transformer en délire de persécution, selon une enquête du quotidien Libération.

« Ils se moquent de mon français et de mes expressions », « ils ne m’aiment pas », « je me sens ridicule devant eux », ces plaintes sont recueillies chaque jour par le Pr Ota, médecin psychiatre japonais à l’hôpital Sainte-Anne, le plus important établissement psychiatrique de Paris.

« Ils sont plus d’une centaine de Japonais à être chaque année dans un étrange état, surnommé « syndrome de Paris », une dépression qui peut se transformer en délire de persécution ou conduire à des tentatives de suicide et qui se déclenche au bout de trois mois en France », écrit le journal.

« Le phénomène se manifeste chez ceux qui n’ont pas la capacité de s’adapter à la France à cause d’un choc issu de la confrontation entre deux cultures », explique le Pr Ota selon lequel dans 25% des cas il faut hospitaliser avant un rapatriement au pays.

« Les rapports sociaux sont très différents: l’esprit de groupe à la japonaise s’oppose à l’individualisme occidental. Les Japonais privés de ces repères éprouvent rapidement un sentiment d’insécurité », estime Mario Renoux, président de la Société franco-japonaise de médecine.

Les caractères propres des Français et des Japonais pourraient expliquer ces difficultés. « Les Japonais timides se sentent agressés par l’impatience des Français. Trop parler est vulgaire pour les Japonais qui se font violence pour se faire comprendre », selon le Pr Ota.

« L’humour des Français peut aussi provoquer des sentiments de persécution chez les Japonais très sérieux », ajoute encore le médecin japonais, cité par le quotidien.

Il y a 14.000 Japonais inscrits au service consulaire japonais qui vivent à Paris, et quelques milliers d’autres non inscrits. Il s’agit d’étudiants, d’artistes, d’hommes d’affaires, de salariés d’entreprises internationales.

jeudi 16 décembre 2004, 13h31
La formule pour ne plus perdre aux jeux de société enfin révélée

LONDRES (AFP) – Une formule « infaillible » pour éviter de perdre aux jeux de société vient d’être mise au point par un chercheur spécialiste du traitement de données de l’université de Birmingham (centre), a révélé jeudi la chaîne de magasins Woolworths, commanditaire du projet.

Cette formule ne dit pas comment gagner à n’importe quel jeu, mais quel jeu choisir pour être sûr de gagner.

Pour ce faire, elle établit une typologie des qualités requises par le jeu et le joueur, selon cinq catégories: rapidité (R), culture générale (C), inventivité (I), stratégie (S) et vocabulaire (V).

Pour chaque jeu, le joueur détermine l’importance de ces facteurs sur une échelle de 1 à 5. Par exemple, au Trivial Pursuit, la rapidité a une importance de 0, alors que la culture générale a une importance de 5 points.

Puis le joueur évalue sa propre valeur dans chacune des catégories.

Il ne reste plus au joueur qu’à procéder à l’infaillible (quoique fastidieuse) équation qui suit, que l’inventeur a bien voulu fournir, prenant en exemple le Trivial Pursuit:

première étape: qualités du joueur (QJ)

R:1 ; C:5 ; I:2 ; S:3 ; V:4

deuxième étape: qualités requises par le jeu (QR)

R:0 ; C:5 ; I:0 ; S:3 ; V:3

troisième étape: addition des (QJ x QR) respectifs

somme de (QJ x QR) = (1×0) + (5×5) + (2×0) + (3×3) + (4×3) = 0 + 25 + 0 + 9 + 12 = 46

La quatrième étape consiste à calculer l’indice de victoire probable (VP) du joueur. Plus ce coefficient est proche de 100%, plus les chances d’une victoire facile sont élevées.

VP = (somme de (QJ x QR) divisée par QR) multipliée par 20, soit (46 / 11) x 20 = 83.64%

Même si un tel score devrait mettre le joueur à l’abri de la défaite, les esprits chagrins ne manqueront pas de remarquer que l’indice de victoire probable (VP) pourrait aussi bien se traduire par vaincre (sans) péril...

mardi 21 décembre 2004, 18h31
Le corps d’un lama bouriate toujours intact, 77 ans après sa mort

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MOSCOU (AFP) – Des recherches scientifiques poussées ont commencé en Russie sur le corps d’un lama de Bouriatie qui reste parfaitement intact 77 ans après sa mort en 1927, a annoncé mardi à Moscou un médecin légiste.

Le corps du lama Dacha-Dorjo Itiguélov, ancien leader des bouddhistes russes, a été exhumé en 2002 – conformément à son testament, où il affirmait son immortalité -, mais les recherches, autorisées par les dirigeants religieux, n’ont commencé qu’en novembre 2004, a indiqué Viktor Zviaguine, chef du département d’identité judiciaire au Centre des expertises médico-légales de Moscou, au cours d’une conférence de presse.

Assis en position de lotus, vêtu de ses habits sacerdotaux, le lama se trouve dans un monastère de Bouriatie, dans la région du lac Baïkal.

« Il s’agit d’un phénomène pour lequel la science actuelle n’a pas de nom », a ajouté l’expert.

Le corps, qui a passé 75 ans dans un cercueil, ressemble toujours à celui d’une personne morte 36 heures plus tôt, selon lui.

Le chef actuel des bouddhistes russes, le lama Aïouchéiev, a autorisé une analyse de fragments de tissus du corps, dont l’examen doit permettre, avec des méthodes scientifiques modernes, d’étudier ce phénomène.

Pour le peuple bouddhiste bouriate, le lama n’est pas mort, mais se trouve en état de nirvana, et il revient conformément à sa promesse, alors que le bouddhisme est en train de renaître en Russie, a déclaré Mme Yanjima Vassilieva, directrice de l’Institut Lama Itiguelov, créé récemment à Oulan-Oudé, la capitale bouriate.

mercredi 22 décembre 2004, 11h01
La science se penche sur le corps intact d’un lama mort en 1927

MOSCOU (AFP) – Ni déshydraté, ni momifié, le corps d’un grand lama bouriate mort en 1927 reste toujours intact et pour ses fidèles, qui attendent avec confiance une expertise scientifique, il ne peut être qu’un saint, un Bouddha réincarné.

Des recherches scientifiques poussées ont commencé en Russie sur le corps d’un lama de Bouriatie (Sibérie), qui reste parfaitement intact 77 ans après sa mort, a annoncé mardi à Moscou un médecin légiste.

Le corps de l’ancien dirigeant des bouddhistes russes, a été exhumé en 2002 – conformément à son testament, où il affirmait son immortalité -, mais les recherches, autorisées par les dirigeants religieux, n’ont commencé qu’en novembre 2004, a déclaré Viktor Zviaguine, chef du département d’identité judiciaire au Centre des expertises médico-légales de Moscou, au cours d’une conférence de presse.

Assis en position de lotus, vêtu de ses habits sacerdotaux, le lama se trouve dans un monastère de Bouriatie, dans la région du lac Baïkal.

« Il s’agit d’un phénomène pour lequel la science actuelle n’a pas de nom », a ajouté l’expert.

Le corps, qui a passé 75 ans dans un cercueil, ressemble toujours à celui d’une personne morte 36 heures plus tôt, selon lui.

Son cas n’est pas absolument inédit, a reconnu M. Zviaguine. Des corps trouvés récemment dans le Caucase de Nord, datés d’abord d’il y a quelques années, ont finalement été identifiés comme des morts du XVIIIe siècle.

Mais ces dépouilles, comme d’autres, découvertes dans les Alpes (le célèbre « Iceman »), au Danemark et en Chine, sont plutôt des exemples de momification sous l’effet de l’environnement (la tourbe ou la glace, notamment). Dans le cas du lama bouriate, il ne s’agit ni de changement dans la composition chimique du corps ni de déshydratation.

Le chef actuel des bouddhistes russes, le lama Aïouchéïev, a autorisé une analyse de fragments de tissus du corps qui doit permettre, avec des méthodes scientifiques modernes, d’essayer de comprendre ce phénomène.

Maintenant, a indiqué M. Zviaguine, on attend la permission de faire la tomographie du corps, pour définitivement déterminer s’il est mort ou vivant.

Pour le peuple bouddhiste bouriate, le lama n’est pas mort, mais se trouve en état de nirvana, et il revient conformément à sa promesse, à un moment où le bouddhisme est en train de renaître en Russie, a déclaré Mme Ianjima Vassilieva, directrice de l’Institut Lama Itiguelov, récemment créé à Oulan-Oudé, la capitale bouriate.

Le dalaï lama, leader mondial des bouddhistes, estime d’ores et déjà que le lama Itiguélov se trouve encore en état de méditation, en voie vers le nirvana. Pour les chefs bouddhistes russes, il est déjà un saint, un Bouddha réincarné.

Le lama Dacha-Dorjo Itiguélov, dont le nom peut être traduit par « le soleil et le diamant de la foi », est né en Bouriatie en 1852.

Pour les bouddhistes, il était une réincarnation de leur premier khamba-lama (chef de l’église bouddhiste locale), mort au XVIIe siècle.

Proclamé khamba-lama XII en 1911, Itiguélov jouissait du respect du tsar Nicolas II. Après la Révolution d’octobre 1917, il s’est trouvé isolé dans un monastère en Bouriatie.

Juste avant sa mort en 1927, le khamba lama a prédit une terrible persécution des bouddhistes par les Soviétiques, et a demandé à ses fidèles de retrouver son corps, mis dans un cercueil de bois en position de lotus, 30 ans plus tard. Exhumé pour la première fois en 1955, puis à nouveau en 1973, le corps du lama a été placé de façon permanente dans un temple en 2002, l’année où il avait promis de revenir vers ses élèves.

mercredi 29 décembre 2004, 9h07
Pas de trace d’animaux morts au Sri Lanka

COLOMBO (Reuters) – Les responsables sri-lankais de l’environnement n’en reviennent toujours pas: le pire raz-de-marée qu’ils aient jamais connu a fait des dizaines de milliers de morts, mais nulle trace de cadavres d’animaux.

Les vagues géantes de dimanche ont pénétré jusqu’à trois kilomètres à l’intérieur des terres dans le Parc national de Yala (Sud-Est), la plus grande réserve naturelle de l’île abritant des centaines d’éléphants sauvages et plusieurs léopards.

« Ce qui est étrange, c’est que nous n’avons trouvé aucun animal mort », a déclaré à Reuters H.D. Ratnayake, directeur adjoint du ministère de l’Environnement.

« Aucun éléphant n’est mort, on n’a même pas retrouvé un cadavre de lièvre ou de lapin. Je pense que les animaux peuvent anticiper ce genre de catastrophe. Ils ont un sixième sens. Ils le savent à l’avance. »

Le tsunami, déclenché par un séisme survenu dimanche au large de l’île indonésienne de Sumatra, dans l’océan Indien, a projeté des vagues atteignant pour certaines cinq mètres de haut sur les côtes Est, Sud et Nord du Sri Lanka, inondant des villages entiers, détruisant des hôtels et semant la mort et la dévastation.

23 décembre 2004
NEUROSCIENCES – Une expérience avec des bouddhistes – La méditation à l’épreuve de l’imagerie médicale

Cyrille Louis

Que se passe-t-il dans le cerveau d’un moine bouddhiste pendant qu’il médite ? Et de quelle façon cette activité modifie-t-elle, à moyen et long terme, ses connexions cérébrales ? Ces questions, sur lesquelles planchent depuis une dizaine d’années des équipes spécialisées dans les neurosciences, viennent de trouver un début de réponse. Dans un article publié récemment (1), le jeune chercheur français Antoine Lutz annonce en effet être parvenu à isoler, au moyen de techniques d’imagerie cérébrale, une fréquence électrique susceptible de constituer une «signature» de l’état méditatif. Premier pas qui pourrait, un jour, nous amener à mieux comprendre les bases neurologiques des émotions humaines.

C’est à la fin des années 80 que des chercheurs venus d’horizons divers, emmenés par le neurologue Francisco Varela aujourd’hui décédé, il animait alors, à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière, le laboratoire de neuroscience cognitive et d’imagerie cérébrale, ont entamé un «dialogue» avec le bouddhisme tibétain sous l’égide du dalaï-lama. «L’idée était, tant du côté scientifique que du côté religieux, de réunir les meilleurs pour essayer de comprendre ce qui se passe au niveau du cerveau des bouddhistes pratiquants qui assurent vivre une expérience modifiée de la réalité», explique Jean-Philippe Lachaux, chercheur à l’Inserm.

Dans ce cadre, l’équipe de l’université du Wisconsin au sein de laquelle travaille Antoine Lutz a recruté huit bouddhistes tibétains qui ont accompli un total de 10 000 à 50 000 heures de méditation sur une période de 15 à 40 ans, ainsi qu’une dizaine de sujets témoins. «Nous avons fait subir à chacune de ces personnes une batterie d’examens au moyen des divers outils d’imagerie dont nous disposons, décrit Antoine Lutz. L’objectif étant de mesurer au plus près leur activité cérébrale pour savoir s’il se passe quelque chose avant, pendant et après une phase de méditation.»

Les premiers résultats de ce travail, qui reposent sur les données fournies par des électro-encéphalogrammes, ont permis d’observer chez les habitués de la méditation une quantité anormalement élevée d’oscillations gamma pendant et après leur pratique spirituelle. Ces fréquences électriques, soupçonnées de constituer un marqueur neurologique du niveau d’attention, sont notamment connues pour leur implication dans la perception visuelle, la mémoire de travail et de l’activité volontaire en général.

«Cette observation semble confirmer que les expériences décrites par les bouddhistes tibétains, en l’occurrence, un état altruistique stable prolongé dans le temps, même après l’arrêt de la méditation, correspondent bien à une activité cérébrale spécifique», explique Antoine Lutz. A terme, ce type de recherche pourrait permettre de mieux comprendre la neuroplasticité, cet ensemble de mécanismes régulant la modification du système nerveux, tant dans sa configuration que dans son fonctionnement.

(1) Proceedings of the National Academy of Science, 8

novembre 2004.

24 décembre 2004
FÊTES – La mort ne prend pas de vacances

Cyrille Louis

C’est un mythe qui s’effondre, au pire moment de surcroît. De longue date, la croyance populaire, confortée en cela par les professionnels du soin palliatif, postulait qu’à l’heure des fêtes la Faucheuse suspend son geste pour offrir aux grands malades et aux vieillards un dernier instant de chaleur. Or, des chercheurs américains démontrent en cette veille de Noël qu’il n’en est rien (1). Au contraire, selon eux, les personnes atteintes de cancer passent de vie à trépas avec la même déroutante constance tout au long de l’année. Y compris à la veille d’un anniversaire ou d’une importante célébration religieuse.

Ces vingt dernières années, pourtant, plusieurs études avaient cru mettre en évidence une nette sous-mortalité durant les jours qui précèdent une fête importante. Avec, en toile de fond, cette séduisante hypothèse : les personnes atteintes d’un mal incurable pourraient, comme dopées par la volonté de communier une dernière fois avec leurs proches, volontairement repousser de quelques jours le moment de leur décès. Un peu comme si, pendant les fêtes, la mort prenait des vacances.

Ainsi, à la fin des années 80, il a par exemple été observé en Californie que le nombre de décès recensés dans une communauté juive après la fête de Pessah excède de 8% ceux enregistrés dans la période immédiatement antérieure. De la même façon, dans le Connecticut, de vieux juifs se seraient montrés capables de «retarder» leur mort au cours des trente jours précédant cette même fête. Un exploit qui n’aurait en revanche pas été observé avant Yom Kippour, sans que les chercheurs soient parvenus à expliquer cette différence. Dans la même ville mais chez les chrétiens, cette fois, la différence de mortalité recensée avant et après Noël atteindrait 24%.

Le phénomène semblant universel, une étude réalisée auprès de 1 288 Américains d’origine chinoise a par ailleurs mis en évidence une sous-mortalité de 35% au cours de la semaine précédant immédiatement un important «festival de la moisson». Par ailleurs, certains travaux laissent penser que les dates anniversaires peuvent, à la façon des célébrations religieuses, avoir un effet conservateur. Ainsi, une étude anglo-saxonne montre une sous-mortalité de 19% chez des personnages célèbres, au cours du mois qui précède leur date de naissance.

Soucieux de mettre une bonne fois pour toutes cette robuste croyance à l’épreuve d’outils statistiques incontestables, des chercheurs travaillant pour les NIH américains (instituts nationaux de santé) ont épluché les certificats de décès publiés dans l’Ohio entre 1989 et 2000. De la sorte, ils ont pu isoler 309 221 trépas attribuables à des cancers, qu’ils ont entrepris de classer par date. Objectif : débusquer une hypothétique répartition inégale dans le temps, en accordant une attention toute particulière aux périodes de Noël, de Thanksgiving et des dates d’anniversaire.

Or, explique le signataire, Donn C. Young, «notre étude ne démontre pas que les personnes mourantes peuvent intentionnellement retarder le moment de leur décès afin de participer à des événements importants pour elles. Et ce, même si l’on ne peut exclure ce phénomène chez un faible nombre de patients atteints de cancer». De façon inexpliquée, la seule anomalie observée concerne la population noire, au sein de laquelle les décès sont plus fréquents pendant les jours qui précèdent Thanksgiving. Quant aux surprenants témoignages émanant des services de soins palliatifs, qui évoquent tel malade à l’agonie refusant de s’éteindre avant d’avoir revu un proche, la statistique échoue à confirmer leur authenticité.

(1) Journal of the American Medical Association, 22 décembre 2004.