29 janvier 2003, 15h44
« Pièces jaunes » : un donneur anonyme dépose 279 pièces d’or à La Poste

Un donneur anonyme a déposé vendredi dans un bureau de poste parisien un sac de 279 pièces d’or, représentant plus de 15.000 euros, destiné à l’opération « pièces jaunes », a déclaré mercredi à l’AFP la direction de La Poste Ile-de-France.

Le sac, pesant 1,8 kg et contenant 279 pièces en or d’une valeur de 15.668,83 euros, a été déposé par un donneur anonyme au bureau de poste Porte Dorée du XIIe arrondissement de Paris. La personne a seulement dit qu’elle désirait effectuer ce don dans le cadre de l’opération « pièces jaunes », selon La Poste.

Un numismate appelé par le chef d’établissement a constaté qu’il s’agissait de pièces en or d’une valeur de 20 francs (3.05 euros) chacune, en majorité des Napoléons III, a précisé la direction.

L’opération de collecte destinée aux enfants hospitalisés, lancée par la présidente de la Fondation des hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France, Bernadette Chirac, a été prolongée jusqu’au 8 févier.

6 février 2003, 08h21
Ivre mort, il sort indemne du passage d’un train express

Un train express japonais a roulé sur un homme complètement ivre qui dormait entre les rails et s’en est sorti sain et sauf sans même remarquer que sa vie avait été en danger, ont indiqué la police et des responsables des chemins de fer jeudi.

Shoichi Kanai, 73 ans, s’était étendu face vers le ciel sur les traverses pour piquer un petit somme, près de Tobata, au sud de la grande ville industrielle de Kitakyushu (sud du Japon).

Son corps était entièrement engagé entre les deux rails séparés par 1,07 mètre alors qu’un train express à cinq wagons était en phase d’approche.

« Le conducteur du train l’a vu et a actionné le frein d’urgence », a expliqué un porte-parole de la police locale. Mais il était trop tard et le train est passé au-dessus de lui pour s’arrêter environ 100 mètres après.

L’homme a été conduit rapidement à l’hôpital mais ne souffre que de petites coupures à la main et à la cuisse.

« Il était trop ivre pour se rendre compte de ce qu’il faisait ou de ce qui lui arrivait », a indiqué le porte-parole. Selon un responsable des chemins de fer, l’écart entre le plancher des wagons et les rails n’est que de 27 centimètres.

6 février 2003, 13h18
Un tableau clandestin accroché au musée Guggenheim de Bilbao

Deux inconnus ont réussi à accrocher sur un mur du musée Guggenheim de Bilbao (Pays basque, nord) un tableau « clandestin » afin de le faire passer pour une oeuvre d’art et dénoncer ainsi « la faible valeur de l’art moderne », a-t-on appris jeudi auprès du musée.

« Il s’agit d’un petit tableau qu’ils ont installé avec du velcro le 21 janvier dernier », a indiqué à l’AFP un porte-parole du musée Guggenheim de Bilbao, en affirmant que les deux auteurs, un jeune homme et une jeune femme, ont été « contrôlés et enregistrés par les caméras de sécurité du musée ».

Le tableau clandestin fixé au mur représente une spirale autour d’un coeur rouge. Selon le journal de Bilbao, El Correo, le tableau intitulé « tourbillon d’amour » et daté de 1978, portait la mention de son propriétaire virtuel, le Solomon R. Guggenheim Museum de New York, et d’une donation effectuée par une mécène supposée, Annika Barbangos.

Non contents de berner la sécurité du musée et les visiteurs, les deux auteurs ont enregistré leur action en vidéo, dont des images ont été diffusées par une télévision locale de Bilbao.

Sur ces images, une personne masquée revendique l’action au nom d’un collectif inconnu, Mike Nedo, se qualifiant d’ »antéchrist de l’art », et affirmant que « n’importe qui peut être un grand artiste (...) et que tout en art peut devenir important si c’est diffusé convenablement ».

Le musée Guggenheim a ouvert une enquête interne sur cet incident.

7 février 2003, 17h09
Comme dans « Les Oiseaux » d’Hitchcock, des corbeaux tuent 17 moutons

La réalité a rattrapé la fiction dans le sud-ouest de l’Allemagne, où, comme dans le thriller d’Alfred Hitchcock, « Les Oiseaux », une bande de corbeaux agressifs a attaqué un troupeau de moutons, tuant 17 bêtes, a indiqué vendredi la police locale.

Dans le pré où broutaient quelque 500 moutons lorsqu’ils ont été attaqués, les policiers de Loerrach ont également découvert de nombreuses autres bêtes gravement blessées.

Selon la police, le berger n’est pas en mesure de riposter, les corbeaux étant une espèce protégée.

8 avril 2003, 14h30
Des éléphants délivrent des antilopes captives

Des éléphants ont délivré un groupes d’antilopes qui étaient détenues captives dans un enclos, dans une rare « mission de secours » qui a stupéfait les rangers et experts animaliers d’une réserve du KwaZulu-Natal, dans l’est de l’Afrique du Sud.

Dans le cadre d’un programme de réimplantation d’animaux, une équipe spécialiste de capture avait regroupé et parqué des antilopes dans la réserve privée de Thula Thula, en vue de les acheminer dans une autre réserve, a raconté mardi l’expert animalier Lawrence Anthony.

Alors que l’équipe s’installait pour la nuit, une dizaine d’éléphants s’est approchée et a encerclé l’enclos des antilopes. Les gardes observaient avec vigilance, se demandant « si les éléphants étaient interessés par le fourrage laissé pour les antilopes ».

Puis la matriarche du troupeau s’est approchée du portail de l’enclos, en a longuement senti les gros loquets avec sa trompe, avant de les soulever délicatement un an par un, d’ouvrir le portail, et de reculer pour regagner le groupe d’éléphants.

« Les témoins ont alors réalisé que ce n’était pas une expédition en quête d’un peu de fourrage gratuit, mais bien une mission de secours », a déclaré Anthony à l’agence sud-africaine Sapa.

Les antilopes ont saisi leur chance, se sont engouffrées dans le portail ouvert et ont disparu dans la nuit. Les éléphants ont alors quitté les lieux à leur tour.

« Les éléphants sont naturellement curieux », a commenté l’experte animalière de la réserve, Brendon Whittington-Jones. « Mais ce comportement est clairement inhabituel, et ne peut vraiment être expliqué en termes scientifiques ».

11 avril 2003, 18h12
Le frein lâche, un camion arrache des poteaux : 36 foyers sans électricité

Trente-six foyers de la commune de Dabo (Moselle) étaient privés d’électricité et de téléphone vendredi après qu’un poids lourd dont le frein a lâché eut dévalé une pente et arraché des poteaux électriques, a-t-on appris auprès des gendarmes.

Le camion, un grumier qui était parqué sans son chauffeur en haut d’une côte, était vide lorsque le frein de parking a lâché.

L’engin a arraché deux poteaux supportant des lignes électriques et de téléphone.

Il n’y a pas eu de blessé.

5 mai 2003, 20h18
Un propriétaire confronté au squelette de son locataire

Le propriétaire d’un logement, excédé par les retards de loyer de son locataire à qui il était venu demander des comptes, s’est trouvé confronté au squelette du « mauvais payeur », décédé depuis plus d’un an, à Saint-Etienne, a-t-on appris lundi de source policière.

L’absence de règlement des loyers et l’impossibilité de joindre depuis de nombreux mois le locataire d’un appartement du quartier de Montaud, avait conduit le propriétaire à se rendre au domicile du quadragénaire en compagnie d’un huissier de justice, la semaine dernière.

A leur arrivée dans les lieux, ils sont tombés nez à nez avec le squelette du locataire, assis sur le canapé du salon. D’après les constatations du médecin-légiste auquel il a été fait appel, le décès, apparemment de « mort naturelle » de cet homme de 42 ans, dont la disparition était passée inaperçue, remonte à plus d’un an.

13 mai 2003, 17h57
Des écoliers du Bronx battent les analystes de Wall Street à leur propre jeu

Des élèves d’une école primaire du Bronx ont remporté un concours boursier dans le cadre duquel ils ont simulé un investissement de 10.000 dollars sur dix semaines, qui leur a rapporté plus de 44%.

Ce concours, organisé par une fondation pour l’éducation économique, consistait à gérer un portefeuille d’actions virtuelles. Du 16 septembre au 16 décembre, deux équipe de cinq écoliers de l’école PS 50 du South Bronx (10 et 11 ans) ont simulé des achats et des ventes d’actions: à la fin de la période, la valeur de leur portefeuille dépassait les 144.000 dollars.

Pendant la même période l’indice Standard and Poor’s montait de 2,3% et le Fonds Magellan de la société de bourse Fidelity, l’un des plus importants des Etats-Unis, de 1,8%.

Les enfants, interrogés par le quotidien new-yorkais New York Post, ont expliqué qu’ils avaient investi dans des sociétés produisant des biens ou des services qu’ils connaissent et qu’ils apprécient.

Ils ont ainsi choisi par exemple « Ticketmaster », site de réservation de billet de cinéma sur l’internet, parce qu’ils s’en servent, « Timberland », marque de vêtements et de chaussure en vogue chez les jeunes Américains ou « BlueJet », l’une des rares compagnies aériennes américaines à gagner de l’argent, parce que la mère de l’un d’entre eux l’utilise souvent.

« C’est une leçon que devraient retenir les gens qui investissent du vrai argent », commente le journaliste économique John Crudele, du New York Post. « Il y a un enseignement à en tirer: le marché n’est pas aussi compliqué que Wall Street voudrait vous le faire croire ».

16 mai 2003, 20h24
Un artiste promet une rencontre du troisième type à une ville finlandaise

Un artiste slovène a entrepris de familiariser les habitants d’une ville finlandaise avec la communication cosmique dans l’éventualité d’un débarquement extraterrestre.

Après trois mois d’intenses préparatifs, Igor Stormajer fera jouer samedi la partition de « Trauma », le projet qui lui a valu d’obtenir une résidence dans la ville de Rauma, sur la côte ouest de la Finlande, à 200 km d’Helsinki.

« Trauma » a été conçu pour prévenir les risques de traumatisme induits par la révélation soudaine de formes de vie extérieures à notre planète après des siècles de conjectures plus ou moins scientifiques.

L’artiste est en effet persuadé que les extraterrestres ne sont pas les créatures froides et insensibles souvent dépeintes par le cinéma ou la littérature de genre.

Ce sont au contraire des êtres doués de sentiments, a-t-il affirmé dans une interview à l’AFP.

Leur mode de communication, en revanche, pourrait différer notablement du langage humain et susciter méfiance et crainte.

C’est ainsi que l’artiste slovène a organisé divers ateliers dans les garderies, les écoles, l’université locale, avec pour objectif de faire d’une visite spatiale une possibilité envisagée avec sérénité, comme la venue de l’automne après l’été.

Elément central de l’événement, des enregistrements de sons cosmiques, captés par des récepteurs d’ondes courtes, et qui seront diffusés samedi dans les rues de la cité.

L’hypothèse que les extraterrestres choisissent Rauma, qui compte 38.000 âmes, pour se faire connaître de l’humanité, n’est pas totalement saugrenue.

Outre qu’elle figure bien sur les cartes géographiques officielles et que ses résidents ont reçu une formation en accueil d’extraterrestres, la ville a vu l’inscription de son centre historique au patrimoine mondial de l’Unesco en 1991. Nul doute que les extraterrestres en ont reçu l’écho.

20 mai 2003, 09h44
Après Nancy-Nouakchott à pied, Albert Lebrun, 65 ans, en route vers La Réunion

Par Hadémine Ould SADI

Parti de Nancy (est de la France) le 31 août 2002, Albert Lebrun, un Français de 65 ans, est arrivé dimanche à Nouakchott et compte poursuivre cette semaine son voyage vers l’île de la Réunion, un périple de deux ans et de 14.000 km effectué à pied et sans un sou en poche.

Lebrun, qui se défend d’être sportif, a déjà traversé le Maroc, la Mauritanie et devrait mettre le cap mardi vers le Sénégal. Il prévoit d’emprunter ensuite « la route de l’Ouest » jusqu’au Congo, avant de descendre vers Durban (en Afrique du Sud), pour enfin rallier, par bateau, sa destination finale, confie-t-il dans un entretien à l’AFP.

L’air infatigable, ce sexagénaire respire la fougue de la jeunesse, malgré un passé douloureux marqué par deux infarctus en 1982, une tuberculose aiguë et une entorse mal soignée remontant à la guerre d’Algérie.

Il déclare répondre à un « appel de Dieu », tout en affirmant ne pas vouloir jouer au messie. Il se veut, dit-il, porteur d’un message à toute l’humanité, destiné en particulier aux jeunes.

Les jeunes, « ces adultes de demain, doivent savoir qu’ils ne ressemblent à personne et que, peut-être, parmi eux, se trouve celui qui sauvera le monde des dangers de destruction qui le menacent... », déclare-t-il.

Lebrun voyage sans argent, comptant « sur la générosité » des hommes et des femmes qu’il rencontre. Sur ce point, sa première expérience en pays musulmans (Maroc et Mauritanie) l’a réconforté. « Je leur ai permis de se rappeler un verset du Coran qui recommande de s’occuper du passant et, certains me l’ont dit de vive voix, je leur ai donné l’occasion de l’appliquer », explique-t-il.

Barbe blanche, canne fourchue, chapeau de scout et sac à dos, il parcourt en principe 20 km par jour et s’assure généralement d’avance que quelqu’un pourra le recevoir en fin d’étape.

Il s’affirme déterminé à « ne jamais dormir à la belle étoile et à prendre un bain chaque soir, pour (sa) santé ». « Mes hôtes me l’ont toujours permis et, de ce fait, j’ai pour le moment bien tenu mon pari », ajoute Lebrun, qui croit à la générosité de coeur de l’être humain, dont la découverte constitue l’un de ses objectifs.

Pour cela, il entend être utile là où il passe, tenant des conférences dans les lycées « pour enseigner la vie », ou apportant de l’aide grâce à son expérience de secouriste ambulancier, faisant découvrir au monde les vertus de l’échange entre les hommes, les religions et les coutumes.

Philosophe, ou religieux ? Lebrun préfère parler de « sagesse », même s’il admet être « religieux, mais sans église, faisant (ses) prières chaque soir, à (sa) façon, celles (qu’il) a apprises de (son) expérience personnelle et de (ses) contacts avec le monde ».

La conquête de la gloire n’est pas le but de son voyage, affirme-t-il, en définissant plutôt son odyssée comme une réponse à un « appel intérieur » lui commandant d’aller à La Réunion, un « véritable concentré de l’humanité où vivent tous les peuples du monde ».

22 mai 2003, 11h53
Accidenté de la route, du rail et de l’air, il survit à tout

A 73 ans, Frane Selak, professeur de musique à Petrinja (centre de la Croatie) peut se croire invulnérable: il a survécu à de nombreux accidents de la route, du rail et même d’avion.

« J’ai survécu à une série d’accidents dont je suis sorti la plupart du temps indemne. Je me souvient de sept accidents graves, dont au moins deux auraient pu me coûter la vie », a-t-il raconté au quotidien Jutarnji List.

Selon lui, les deux années les plus « critiques » ont été les années 1962 et 1963, où il a survécu à un accident d’avion et un accident de train.

En 1962, il était à bord d’un train qui est tombé dans la rivière Neretva, en Bosnie-Herzégovine. L’accident à fait des dizaines de morts et de blessés mais Selak en est sorti indemne.

« J’ai eu encore plus de chance l’année suivante », poursuit-il. Cette année-là, il fut le seul survivant avec un steward après la chute d’un petit avion en Croatie: dix-sept passagers et trois membres d’équipage n’eurent pas eu la même chance.

« Les portes arrière de l’avion se sont ouvertes et j’ai été aspiré hors de l’avion », raconte Selak. Il s’est évanoui et s’est réveillé, indemne, trois jours plus tard dans un hôpital de Zagreb. Les sauveteurs l’avaient trouvé dans une meule de foin.

Finalement, outre divers accidents de voiture, il se trouvait à bord d’un bus tombé dans la rivière Bosna, en Bosnie-Herzégovine. Là encore, il fut le seul survivant avec le conducteur.

25 mai 2003, 16h50
Une femme attaquée par des corbeaux, comme dans « Les Oiseaux » d’Hitchcock

Une jeune allemande a été attaquée ce week-end par une vingtaine de corbeaux agressifs à Hambourg (nord de l’Allemagne), une réalité qui rappelle la fiction du thriller d’Alfred Hitchcock, « Les Oiseaux ».

Alors que cette femme de 24 ans promenait son chien dans un parc de la ville hanséatique, les oiseaux noirs « se sont acharnés sur elle et ont essayé de lui piquer la tête et le visage », a précisé la police locale.

La femme a réussi à les chasser avant de se rendre à la police.

Lorsqu’elle est revenue sur les lieux en compagnie de fonctionnaires, les corbeaux étaient perchés dans un arbre du parc. Quand le groupe s’est approché d’eux, les oiseaux omnivores se sont à nouveau montrés menaçants vis-à-vis de la femme, mais ne se sont intéressés ni aux policiers ni au chien.

La police est alors intervenue et a escorté la dame jusqu’à son domicile.

4 juin 2003, 16h43
Un enfant de trois ans et demi retrouvé errant sur une voie ferrée

Un enfant de trois ans et demi a été retrouvé indemne alors qu’il errait seul sur une voie ferrée dans la nuit de mardi à mercredi à Champagne-sur-Seine (Seine-et-Marne), a-t-on appris de source policière.

L’enfant, prénommé Benjamin, était parti de chez lui en pleine nuit profitant d’une porte non verrouillée avant de se diriger vers la voie ferrée toute proche, indique la même source.

Il a été retrouvé vers 03H00 du matin.

Les parents se sont rendus compte de sa disparition en se levant vers 7H30 mercredi matin. Ils l’ont alors signalée au commissariat de Moret et sont venus récupérer l’enfant au service pédiatrique de l’hôpital de Fontainebleau où il avait été recueilli.

10 juin 2003, 18h32
Vols au monastère alsacien : un bibliophile monte-en-l’air devant la justice

Un professeur agrégé qui avait dérobé un millier de livres, dont de précieux incunables, dans la bibliothèque d’un monastère alsacien en y accédant par un passage secret, sera jugé mercredi par le tribunal correctionnel de Saverne (Bas-Rhin).

Le prévenu, âgé de 32 ans au moment des faits, comparaîtra pour « vol avec introduction par ruse et escalade ».

Il avait été interpellé en flagrant délit le 19 mai 2002, alors qu’il transportait deux valises contenant 300 livres anciens.

Les premiers vols dans la bibliothèque avaient été repérés en août 2000 et s’étaient régulièrement reproduits, malgré plusieurs changement de serrures et des enquêtes minutieuses.

Le chanoine Charles Diss, ancien directeur du Mont Sainte-Odile, avait porté plainte au parquet de Saverne en voyant disparaître, par rayons entiers et sans effraction, des livres volumineux, très précieux et invendables sur le marché légal, car ils étaient tous répertoriés et estampillés.

C’est grâce à l’installation d’un système de vidéo-surveillance que le voleur avait finalement pu être arrêté.

Pure passion

Les livres de la bibliothèque du monastère du Mont Sainte-Odile, dont des incunables de très grande valeur datant du 15ème siècle, avaient été retrouvés intacts, jusqu’au dernier, dans l’appartement de cet enseignant agrégé de mécanique, habitant à Illkirch-Graffenstaden, à la périphérie de Strasbourg. Certains livres étaient en peau de porc avec des couvertures en bois, pesaient jusqu’à cinq kilos et mesuraient 40 cm de haut.

Le professeur, qui déchiffrait le latin, avait indiqué aux enquêteurs qu’il avait agi par pure passion pour les livres religieux du monastère dédié à la patronne de l’Alsace.

C’est dans une revue spécialisée qu’il avait découvert le passage secret dont très peu de personnes connaissaient l’existence.

Un étroit couloir permettait en effet d’accéder à la bibliothèque, située au premier étage, grâce à une échelle de corde. De simples planches, qu’il suffisait de pousser, fermaient la cloison. Le bibliophile avait également réussi à subtiliser des clés.

Il pénétrait avec le public dans le bâtiment puis disparaissait dans la bibliothèque où il pouvait, pendant toute la nuit, faire ses choix et emporter son butin sans crainte d’être dérangé.

11 juin 2003, 17h37
2 ans avec du sursis requis contre un monte-en-l’air amoureux de livres anciens

par Sonia WOLF

Le procureur du tribunal de Saverne a requis mercredi une peine de 2 ans de prison assortie de sursis contre un professeur de 32 ans qui, emporté par sa passion pour les livres anciens, avait volé plus d’un millier de livres, dont de précieux incunables, dans la bibliothèque d’un monastère alsacien.

« J’avais l’impression que ces livres étaient abandonnés, ils étaient recouverts de poussière, il y avait des déjections de pigeons, je pensais qu’ils étaient mieux chez moi », a expliqué Stanislas Gosse à la barre.

« J’avais peur, j’avais honte, mais la passion a pris le dessus », a ajouté cet ingénieur, grand et élégant, agrégé en génie mécanique, en commentant ses huit expéditions secrètes dans les entrailles de la bibliothèque du monastère du Mont Sainte Odile à Ottrott (Bas Rhin), renfermant des ouvrages anciens, certains rares, voire uniques.

« Vous n’avez pas le monopole de l’histoire alsacienne et vous n’aviez pas le droit de priver les autres » de ces livres, a lancé le procureur Jean Dissler à M. Gosse poursuivi pour « vols avec introduction par ruse et escalade ».

Il a requis une peine de « deux ans d’emprisonnement qui peut être assortie de sursis et d’une mise à l’épreuve pendant deux ans, 5.000 euros d’amende et l’interdiction d’exercer ses droits civiques pendant au moins deux ans ».

Entre août 2000 et mai 2002, le bibliophile a dérobé 1.100 livres, dont des incunables datant du 15e siècle, d’abord en s’introduisant dans les lieux par une porte dont il avait découvert l’ouverture par pression sur une rosace, puis par un passage secret donnant accès à la salle du chapître qui abrite la bibliothèque, fermée au public.

Ce rat de bibliothèque, passionné de littérature, de généalogie et d’histoire, avait trouvé trace de ce mystérieux passage dans une revue. Il avait découvert que depuis le 2e étage d’un bâtiment, une porte donnait accès au grenier, puis à la pièce de l’horlogerie où une trappe s’ouvrait sur un couloir descendant en pente vers une minuscule pièce secrète. Cette dernière communiquait avec la bibliothèque par une ouverture cachée par un meuble de bibliothèque.

Equipé d’une échelle de corde et de sacs, Stanislas Gosse empruntera à plusieurs reprises ce chemin dont très peu de personnes connaissaient l’existence, pour s’emparer de son précieux butin.

« Les gendarmes ont joué les Sherlock Holmes » pour résoudre l’énigme de la disparition régulière des ouvrages, a indiqué la présidente du tribunal Martine Rivet.

« C’était un engrenage. Au début je voulais un incunable et quelques ouvrages des XVIIe et XVIIIe siècle. J’ai été fasciné par le secret », a expliqué Stanislas Gosse.

Pour son avocat, Me Cathie Petit, M. Gosse a toujours été « fasciné par le Mont Sainte Odile, un lieu mystérieux et aux multiples légendes ». « Il n’a pas agi par esprit de lucre. Il a parcouru tous les livres (volés), dont certains en latin ou en écriture gothique, il les a pris pour sa culture personnelle », a-t-elle ajouté.

L’ensemble des livres volés avaient été retrouvés au domicile du professeur.

L’archevêché de Strasbourg, qui s’est constitué partie civile, a réclamé 17.000 euros de dommages et intérêts.

Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 18 juin.

18 juin 2003, 10h11
Dix-huit mois avec sursis pour le voleur d’incunables du monastère alsacien

Stanislas Gosse, un professeur agrégé qui avait dérobé plus d’un millier de livres anciens en se faufilant par un passage secret dans la bibliothèque d’un monastère alsacien, a été condamné mercredi à 18 mois de prison avec sursis et 6.000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Saverne, a-t-on appris de source judiciaire.

Cette décision ne sera pas inscrite au casier judiciaire de l’enseignant, âgé de 32 ans, qui pourra donc conserver son emploi.

M. Gosse devra en outre verser 6.000 euros au titre du préjudice moral, 4.000 euros au titre du préjudice matériel et 1.000 euros au titre des frais d’avocats à l’archevêché de Strasbourg, qui s’était porté partie civile.

Entre août 2000 et mai 2002, il avait dérobé 1.100 livres anciens, dont de précieux incunables datant du 15ème siècle, dans la bibliothèque du Mont Saint-Odile. Il s’y était d’abord introduit par une porte dont il avait découvert l’ouverture par pression sur une rosace, puis par un passage secret qui donnait accès à la salle du chapitre abritant la bibliothèque.

Le procureur du tribunal de Saverne avait requis une peine de deux ans de prison avec sursis contre M. Gosse qui était poursuvi pour « vols avec introduction par ruse et escalade ».

18 juin 2003, 15h06
Vols au monastère alsacien : le bibliophile monte-en-l’air n’ira pas en prison

Stanislas Gosse, le professeur agrégé qui, « par passion », avait volé plus de 1.000 livres anciens dans un monastère alsacien où il pénétrait par un passage secret, pourra continuer à enseigner : il a été condamné mercredi à 18 mois de prison avec sursis, sans inscription au casier judiciaire.

L’enseignant devra en outre s’acquitter d’une amende de 6.000 euros et verser 11.000 euros de dommages et frais d’avocat à l’archevêché de Strasbourg, qui s’était porté partie civile. Pendant près de deux ans, d’août 2000 à mai 2002, ce professeur avait emporté à son domicile de la banlieue strasbourgeoise les précieux incunables du 15e siècle qu’il dérobait au monastère du Mont-Sainte-Odile.

« C’est une décision satisfaisante. Dix-huit mois avec sursis, ce n’est pas rien, mais ce qui compte c’est que mon client pourra reprendre son métier de professeur à la rentrée », s’est félicité Me Cathie Petit, l’avocate du voleur.

Le procureur du tribunal de Saverne, estimant que le prévenu, poursuivi pour « vols avec introduction par ruse et escalade », n’avait pas « le monopole de l’histoire alsacienne » et qu’il n’avait « pas le droit de priver les autres » des précieux ouvrages, avait requis contre lui deux ans de prison assortis de sursis.

Les premiers vols dans la bibliothèque avaient été repérés en août 2000 et s’étaient régulièrement reproduits, malgré plusieurs changements de serrures et des enquêtes minutieuses. Des livres volumineux, très précieux et invendables sur le marché légal, car ils étaient tous répertoriés et estampillés, disparaissaient par rayons entiers et sans effraction.

C’est grâce à l’installation d’un système de vidéo-surveillance que le voleur avait finalement pu être arrêté, le 19 mai 2002, alors qu’il transportait deux valises contenant 300 livres anciens.

Il s’était d’abord introduit dans la bibliothèque – fermée au public – par une porte dont il avait découvert l’ouverture par pression sur une rosace, puis par un passage secret, connu de très peu de personnes, dont il avait trouvé trace dans une revue spécialisée.

Il pénétrait dans le bâtiment avec le public, puis disparaissait dans la bibliothèque où il pouvait, pendant la nuit, faire ses choix et emporter son butin sans crainte d’être dérangé.

Les livres dérobés avaient été retrouvés intacts, jusqu’au dernier, dans l’appartement de cet enseignant de 33 ans, agrégé de mécanique. Certains livres étaient en peau de porc avec des couvertures en bois, pesant jusqu’à cinq kilogrammes et mesurant 40 cm de haut.

Lors de son procès, le 11 juin, M. Gosse avait justifié ses vols par sa « passion ». « J’avais peur, j’avais honte, mais la passion a pris le dessus », avait-il expliqué. « J’avais l’impression que ces livres étaient abandonnés, ils étaient recouverts de poussière, il y avait des déjections de pigeons, je pensais qu’ils étaient mieux chez moi », avait-il ajouté.

24 juin 2003, 23h28
Un bambin jeté par une fenêtre survit à une chute de 25 mètres

Une petite fille de 10 mois qui avait été jetée par la fenêtre d’un appartement au 7e étage d’un immeuble à Peekskill, une localité de l’Etat de New York, a survécu miraculeusement à une chute de 25 mètres, a-t-on appris mardi de source policière.

« C’est un miracle qu’elle soit vivante », a déclaré le sergent Mark O’Buck de la police de Peekskill. « Sa chute a été ralentie par les branches d’un érable et elle a atterri sur un tas de paillis qui était comme une véritable éponge avec toutes les pluies qui sont tombées récemment », a-t-il expliqué.

La petite fille a subi quelques coupures et contusions, mais aucune blessure sérieuse.

Le drame est survenu dans la soirée samedi dernier durant une altercation entre le père de la petite fille, Willie Williams, et la mère de l’enfant, son ex-compagne, dont il vivait séparé.

Durant cette querelle Williams avait saisi la petite fille, ouvert une fenêtre, et l’avait agitée au dessus du vide en menaçant de la laisser tomber.

Lorsque la mère de l’enfant a tenté d’appeler police-secours il est alors passé de la parole à l’acte.

Apparemment pris de remords, il avait lui-même transporté sa fille à l’hôpital où il a été arrêté. Il a été inculpé officiellement lundi de tentative de meurtre et maintenu en détention.

10 juillet 2003, 10h47
Une apprentie sorcière incendie son appartement en jouant à Harry Potter

Une jeune fille de 21 ans s’est intoxiquée et a mis le feu à son appartement mercredi à Madrid, en tentant de copier une potion magique décrite dans l’un des tomes de la série à succès « Harry Potter », a indiqué la Protection Civile.

L’expérience du petit magicien créé par Joanne Kathleen Rowling consistait à mélanger du savon, de l’huile, de l’alcool, de la solution pour bain de bouche et du dentifrice dans une verre en plastique puis à faire chauffer le tout. La combinaison et le chauffage de ces substances, fortement exothermiques, a produit une puissante déflagration suivie d’un incendie.

Les flammes échappées de la salle de bain, où l’apprentie magicienne réalisait son expérience, ont détruit une partie de l’appartement, situé dans le nord-ouest de Madrid.

La jeune fille, dont l’identité n’a pas été révélée, a été intoxiquée par la fumée et brièvement hospitalisée.

Les deux équipes de pompiers présentes sur place ont mis près d’une heure pour éteindre totalement l’incendie, qui n’a pas touché les autres appartements de l’immeuble.

16 juillet 2003, 12h57
Un Ecossais croit avoir découvert un ancêtre du monstre du Loch Ness

Un retraité écossais ayant découvert le fossile d’un reptile marin au bord du Loch Ness, s’est dit certain mercredi d’avoir mis au jour les restes d’un ancêtre du célèbre monstre hantant davantage les esprits que les profondeurs du lac écossais.

Gerald McSorley, retraité de 67 ans originaire de Stirling (centre de l’Ecosse), est littéralement tombé sur les restes d’une créature vieille de 150 millions d’années alors qu’il marchait sur les rives du Loch Ness, au nord de Drumnadrochit dans les Highlands en Ecosse (centre-nord).

« Je crois que c’est un des ancêtres de Nessie », a déclaré Gerald McSorley.

« Je suis sûr que Nessie (surnom du monstre du Loch Ness, ndlr) existe car tant de gens l’ont vu », a-t-il également affirmé.

« J’étais juste monté pour la journée marcher au bord du Loch Ness quand j’ai trébuché et suis tombé », a-t-il raconté, « quand je me suis relevé j’ai vu le fossile là au fond ».

Le promeneur réalisant qu’il venait de trouver le fossile de quatre vertèbres –très bien préservées, d’une longueur d’environ 29 cm laissant apparaître en gris couleur calcaire moëlle épinière et vaisseaux sanguins– a soumis sa découverte aux experts du Musée national d’Edinbourg.

Si ces derniers ont reconnu dans cette trouvaille les restes d’un plésiosaure adulte — reptile marin carnivore au long cou, de quelque 10 mètres, qui vivait dans les profondeurs marines appartenant à l’ère jurassique et crétacé– ils ont en revanche repoussé l’idée d’une parenté entre le fossile et Nessie.

Selon les spécialistes, il ne peut y avoir de lien entre les deux créatures dans la mesure où le Loch Ness ne s’est formé que relativement récemment, il y a 15.000 ans, vers la fin de la dernière période glaciaire.

Cependant, cette découverte demeure « très intéressante car rien de cette nature n’avait jamais été mis au jour sur les rives du lac auparavant », a souligné le docteur Lyall Anderson, conservateur au Musée national d’Edinbourg.

D’ailleurs « il se pourrait qu’il y ait d’autres restes dans cette même zone. La découverte la plus récente de fossiles de plésiosaure remonte à 150 années, c’était à Eathie (nord est écossais) », a conclu le docteur Anderson.

30 juillet 2003, 15h21
Décédé et inhumé il y a dix mois, il réapparaît

Décédé il y a dix mois des suites d’un accident de la circulation et inhumé, Victor Pierre Essengué, un jeune homme de 23 ans, est réapparu dans sa famille il y a quelques jours à Douala.

« Mon fils est mort des suites d’un accident de la circulation le 2 septembre 2002 et nous l’avons enterré le 14 du même mois », raconte la mère du revenant, dont les propos sont rapportés mercredi par le quotidien gouvernemental Camerooun Tribune.

Le quotidien publie en « Une » une photo du revenant encadré par ses parents et sa tombe qui porte bien son nom sur une croix blanche. Pour un exorciste « de tels phénomènes sont fréquents en Afrique du fait des morts suspectes qu’on vit chaque jour autour de nous ».

Le revenant qui ne parle plus que l’anglais et non le français, sa première langue, dit avoir « travaillé pour un riche homme d’affaires » à Bamenda, dans la province anglophone du nord-ouest.

Selon des témoignages recueillis au téléphone par l’AFP, le domicile de la famille Essengué, est devenu un lieu de pèlerinage.

1 août 2003, 15h48
Il fait graver sa pierre tombale avant de mourir

Un vieillard solitaire et prévoyant, brouillé depuis longtemps avec sa famille, sentant sa mort proche et ne comptant guère sur ses enfants pour lui organiser des funérailles décentes, avait fait graver à l’avance sa pierre tombale, a rapporté vendredi le quotidien Yédiot Aharonot.

Le vieillard, résident dans le nord d’Israël, n’ayant récemment plus donné signe de vie, l’un de ses voisins, âgé de 77 ans, a alerté la police.

Les policiers arrivés sur les lieux ont trouvé dans l’appartement le corps sans vie du vieil homme et, à leur grande stupéfaction, une pierre tombale en marbre sur laquelle il avait fait graver son nom, sa date de naissance et cette épitaphe : »ici gît un homme droit qui aimait les hommes ».

Sur la pierre tombale manquait seulement la date du décès.

11 août 2003, 19h26
Un « revenant », qui a tenu le Cameroun en haleine, n’était qu’un sosie

Le « revenant » de Douala, un jeune homme décédé et inhumé il y a dix mois, qui a tenu le Cameroun en haleine après être réapparu en chair et en os dans sa famille, n’était en réalité qu’un sosie du défunt, a-t-on appris lundi de source judiciaire camerounaise.

Grâce au battage médiatique autour de cette miraculeuse réapparition, le sosie, un malade mental léger, a été reconnu par sa vraie famille originaire d’une région anglophone du Cameroun, où il était porté disparu depuis des semaines.

Décédé après un accident de la circulation, Victor Pierre Essengué, 23 ans, avait fait sensation en réapparaissant dans sa famille, fin juillet à Douala (sud).

« Mon fils est mort des suites d’un accident de la circulation le 2 septembre 2002 et nous l’avons enterré le 14 du même mois », racontait alors sa mère qui n’en revenait pas.

Mais les confrontations entre la famille du « revenant » et celle du sosie, de son vrai nom Roland Nformi, ont permis d’établir qu’il y avait erreur sur la personne, a-t-on précisé.

Le procureur du tribunal de Ndokoti à Douala a ainsi remis la semaine dernière Roland Nformi à sa famille légitime. Le sosie devra rester à la disposition de la justice pour les besoins de l’enquête, qui se poursuit.

Au moment du « miracle », le domicile de la famille Essengue était devenu un véritable lieu de pèlerinage à Douala. « On venait y faire des prières, asperger de l’eau bénite et du sel, bref, c’était le branle-bas général », a témoigné un habitant du quartier Mbangué interrogé par l’AFP.

Bizarrement, le revenant ne parlait plus français, sa langue maternelle, mais seulement anglais. Il racontait avoir « travaillé pour un riche homme d’affaires à Bemenda » pour lequel il puisait de l’eau et coupait du bois.

Jusqu’à ce qu’on s’aperçoive que le « revenant » était un peu dérangé et que le défunt dormait en paix.

21 août 2003, 18h16
Fouille sans succès à la recherche du « trésor » de Rennes-le-Château

La municipalité de Rennes-le-Château a fait procéder mercredi, sous une tour soupçonnée par certains de dissimuler le fameux « trésor » qui fait la réputation du petit village audois, à des fouilles qui n’ont révélé la présence que... d’une grosse pierre rectangulaire, a-t-on appris jeudi auprès du maire.

Mercredi matin, deux employés municipaux ont creusé, en présence d’un huissier de justice et des gendarmes, le sous-sol de la tour Magdala jusqu’à une profondeur de 70 cm environ, à l’endroit où des scientifiques américains avaient récemment repéré, à l’aide d’un système d’échographie radar, une « anomalie » de forme parallélépipédique, a raconté Jean-François Lhuillet.

« Ces mesures montraient la présence d’anomalies susceptibles d’être interprétées comme étant des structures dues à l’intervention de l’homme », a précisé à l’AFP M. Lhuillet, « mais il ne s’agissait en fait que d’un rocher ».

Le maire de Rennes-le-Château a justifié ce chantier par « la recrudescence des fouilles sauvages » récemment observée à la suite des mesures effectuées par les scientifiques américains en 2002. « Il fallait calmer les esprits », a-t-il dit.

Même si ce chantier s’est avéré vain, l’élu s’est réjoui qu’il ait permis de « vérifier la précision des mesures » du radar et a espéré qu’il permettrait d’obtenir de l’administration, qui s’y est jusque-là opposée, une autorisation de fouiller sous l’église du village, où le radar a cru repérer « une crypte » et « deux tombeaux ».

Le sous-sol de la commune de Rennes-le-Château est depuis plusieurs décennies le terrain de chasse de nombreux chercheurs, plus souvent farfelus que sérieux, qui souhaitent mettre la main sur le trésor, réel ou supposé, attribué à l’abbé Béranger Saunière, le curé qui a dirigé la paroisse du village à la fin du XIXème siècle.

22 août 2003, 07h22
Un homme se réveille à la morgue

Un vieillard de 73 ans a été déclaré mort par des médecins vietnamiens et a été emmené à la morgue où il est demeuré pendant sept heures avant de revenir à la vie, a-t-on indiqué vendredi de source officielle.

Selon le Dr. Nguyen The Dung, le directeur des services de santé de Ho Chi Minh-Ville (sud), le patient avait été admis dans un hôpital de la ville vendredi dernier et avait été victime d’un arrêt cardiaque.

Constatant un état de mort clinique, le médecin de permanence avait envoyé Nguyen Van Quan à la morgue.

Le lendemain matin, sa fille et son mari sont venus voir le corps.

« J’ai eu très peur en voyant que la couverture qui recouvrait mon père bougeait », explique-t-elle au quotidien anglophone Vietnam News. « Quand le responsable de la morgue a retiré la couverture, les yeux de mon père bougeaient, rayonnant de joie ».

Le revenant a depuis sombré dans le coma.

23 août 2003, 09h56
Sécheresse : la Spree, la rivière de Berlin, coule à l’envers (presse)

Le courant de la Spree, rivière qui traverse Berlin, est presque arrivée au point mort en raison des basses eaux exceptionnelles causées par la sécheresse, ce qui a pour conséquence de faire couler la rivière à l’envers en certains endroits, rapporte samedi le quotidien Die Welt.

La rivière développe notamment dans la capitale allemande la tendance à remonter vers sa source.

« Toute l’eau qui arrive à Berlin est consommée. Cela signifie qu’il n’y pas de réserves », explique Eike Krueger, porte-parole des services des eaux municipaux cité par le journal.

Néanmoins, cela ne représente pas de danger pour la qualité de l’eau potable, tirée de la nappe phréatique et par conséquent longuement filtrée de manière naturelle, affirme M. Krueger.

En revanche, certaines espèces de la faune aquatique ont du mal à survivre dans les eaux devenues quasiment stagnantes de la rivière, prévient Matthias Freude, président de l’Office régional de l’Environnement du Brandebourg, la région autour de Berlin.

Affluent de la Havel, la Spree prend sa source dans les montagnes de la Lausitz en Saxe (est).

La sécheresse affecte également les autres grands fleuves allemands, notamment l’Elbe où le niveau le plus bas a été mesuré vendredi dans la région de Hambourg (nord), perturbant le trafic fluvial sur le deuxième fleuve d’Allemagne.

Le trafic fluvial est également perturbé sur le Rhin, premier fleuve d’Allemagne, notamment à Duesseldorf (ouest).

26 août 2003, 17h21
Mémoires d’élèves enterrées dans la cour du lycée

Quatre anciens lycéens se sont introduits clandestinement dans la cour de leur établissement à Nîmes (Gard), fermé durant les vacances, pour y enterrer leurs mémoires, a-t-on appris mardi auprès de la police.

Habitant sur place, le proviseur-adjoint du lycée Alphonse Daudet avait surpris, dans la nuit de samedi à dimanche, le groupe en train de creuser la terre, avant de prévenir la police.

Les mystérieux visiteurs du soir avaient disparu à l’arrivée des policiers nîmois mais ces derniers ont retrouvé, enterrées, quatre lettres écrites par les anciens élèves relatant, dans un « style poétique », leur vie à l’internat du lycée. Dans ces courriers, restés anonymes, les anciens élèves se donnaient rendez-vous dans dix ans au même endroit.

26 août 2003, 21h20
Versailles: le « chêne de Marie-Antoinette », victime de la canicule

Le « chêne de Marie-Antoinette », doyen des arbres du parc du château de Versailles du haut de ses 321 ans, est mort, victime de la canicule, a-t-on appris mardi auprès du jardinier en chef du parc.

« Son état sanitaire était très limite. Il ne lui restait plus que quelques branches mais il aurait pu vivre encore 30 à 40 ans sans la canicule », a expliqué à l’AFP Alain Baraton.

Selon l’édition de mercredi du Parisien, « l’arbre tricentenaire aurait pu vivre quelques décennies de plus sans ces chaleurs inhabituelles ».

Le vénérable arbre, planté en 1680 ou 1681, a connu Louis XIV et André Le Nôtre, concepteur des jardins de Versailles. Il a hérité son nom de la reine Marie-Antoinette qui, dit la légende, aimait particulièrement s’abriter sous son ombre.

Selon M. Baraton, la grande tempête de 1999 avait déjà fortement altéré la santé du vieillard: « Ce chêne était un arbre de bosquet, c’est-à-dire qu’il était entouré par de jeunes congénères qui le protégeaient des vents et du soleil. Après la tempête et la chute de nombreux arbres, le chêne de Marie-Antoinette s’est retrouvé sans protection notamment lors des récentes fortes chaleurs ».

Mais, selon le jardinier, le chêne laisse une descendance: « Par chance, il y a dix ans, nous avions récupéré des glands. Des jeunes pousses avaient pu sortir de terre. Aujourd’hui les bébés du chêne sont en place! ».

Le chêne devrait rester en place sans être abattu durant quatre à cinq ans parce qu’il est un « symbole de l’histoire », selon M. Baraton. Le château gardera ensuite en souvenir une partie de son tronc.

L’arbre, haut de 30 mètres et dont la circonférence du tronc atteint 5,5 mètres, est situé entre le Grand Canal et le Grand Trianon. Il avait été épargné par une campagne d’abattages menée sous Louis XVI.

3 septembre 2003, 15h05
Pluie d’euros sur une autoroute allemande: circulation interrompue

Quand les automobilistes empruntant l’autoroute A43 près de Bochum (ouest) ont vu des centaines de billets en euros voler au-dessus d’eux et se répandre sur la chaussée mercredi, nombre d’entre eux se sont arrêtés, provoquant une interruption provisoire de la circulation.

La manne céleste provenait d’une mallette en cuir qu’un homme de 42 ans avait oubliée sur le toit de sa voiture en reprenant la route, a constaté la police locale.

Elle contenait semble-t-il des dizaines de milliers d’euros, mais les autorités ont pu récupérer seulement 3.000 euros tandis que la mallette noire a disparu.

La police recherche un homme que des témoins ont vu de loin ramasser « des papiers » sur l’autoroute. L’A43 a été coupée pendant dix minutes, le temps que les billets se volatilisent avec certains automobilistes.

3 septembre 2003, 18h32
Mystère après la mort d’un braqueur cadenassé à une bombe

Le cas d’un livreur de pizza, tué fin août en Pennsylvanie (est) par une bombe cadenassée sur lui après qu’il ait attaqué une banque, suscite l’interrogation des enquêteurs qui se demandent s’il n’a pas été plutôt une victime du braquage.

Brian Douglas Wells, 46 ans, est mort le 28 août dans une rue de Pittsburgh, déchiqueté par l’explosion de la bombe attachée à son cou par un collier de métal. Prévenue du braquage, la police le tenait alors en joue.

Selon la police fédérale (FBI), l’homme venait de lui affirmer avoir été contraint de s’en prendre à la banque. « Je ne mens pas ». « Avez-vous appelé mon patron ?... Je ne fais pas ça. Ce n’est pas moi. Je ne fais pas ça », ont été ses derniers mots aux policiers, selon des médias américains.

Le temps que les démineurs arrivent, la bombe avait explosé.

Wells avait quitté en début d’après-midi la pizzeria « Mama Mia » pour livrer deux pizzas. Mais une heure plus tard il passait un mot au guichetier d’une banque, lui demandant de lui remettre du liquide et soulevant son t-shirt pour lui montrer la bombe.

« Un inconnu a, semble-t-il, installé un système explosif sur Brian Douglas Wells, qui aurait ensuite reçu l’ordre d’attaquer une banque », estime aujourd’hui la police.

A son initiative, la photo du collier de métal bleu, qui ressemble à une énorme menotte et dont la fabrication reste un mystère, a été abondamment diffusée par les médias. « Beaucoup de questions demeurent, en particulier au sujet de ce collier de métal et du cadenas qui le maintenait en place », admet la police.

8 septembre 2003, 21h09
A 130 km/h avec un policier accroché à sa portière: 11 ans de prison

Un mécanicien britannique au chômage a été condamné lundi à 11 ans de prison pour avoir zigzagué à grande vitesse sur une autoroute avec un policier accroché à une portière ouverte de sa voiture.

Joe Butler, un repris de justice de 25 ans, a été reconnu coupable par le tribunal de Chelmsford (est de l’Angleterre) de blessures volontaires à l’encontre de Geoffrey Pyser, un policier de 54 ans.

En octobre dernier, l’accusé, qui circulait au volant de sa Mercedes en compagnie de son amie enceinte, avait été arrêté par M. Pyser et une collègue, pour excès de vitesse dans une zone en travaux sur l’autoroute M11 au nord-est de Londres.

Butler, qui transportait dans sa voiture une mallette et un portefeuille volés, était en outre sous le coup d’une suspension de permis. Croyant contourner le problème, il avait donné aux policiers l’identité du propriétaire du portefeuille, ignorant que ce dernier faisait lui-même l’objet d’une suspension de permis.

Alors qu’après vérifications les policiers s’apprêtaient à l’interpeller, Joe Butler avait tenté de prendre la fuite en démarrant en trombe. Mais M. Pyser s’était suspendu à la fenêtre de la portière conducteur dans l’espoir d’accéder à la clé de contact.

La portière s’était ouverte, ce qui n’avait pas empêché le conducteur d’accélérer le rythme, zigzagant entre les voitures sur près d’un kilomètre à des vitesses atteignant 130 km/h.

L’officier, qui n’a jamais retravaillé depuis l’accident, a raconté à l’audience que le chauffard lui avait dit à plusieurs reprises: « tu vas mourir, espèce de salaud ». « J’étais complètement paniqué », a-t-il expliqué.

A la faveur d’un ralentissement du trafic, le policier a finalement lâché prise, se blessant au dos et aux jambes lors de sa chute à environ 50 km/h.

Butler avait pris la fuite, avant d’être interpellé deux mois plus tard. Pour sa défense, il a expliqué qu’il avait appuyé sur l’accélérateur par accident.

9 septembre 2003, 09h46
Un Egyptien veut poursuivre les juifs pour des vols commis sous Moïse

Un universitaire égyptien veut lancer « un procès contre les juifs » et leur réclamer des « centaines de milliards de dollars » pour les vols de trésors égyptiens commis au moment de l’Exode de Moïse, rapporte mardi le quotidien gouvernemental égyptien Al-Akhbar.

Nabil Helmi, doyen de la faculté de droit de la ville de Zaqaziq, à l’est du Caire, a affirmé qu’il avait travaillé avec une quinzaine de spécialistes du droit international, des affaires religieuses et d’archéologie pour réunir des documents qui justifient un tel procès, qu’il a l’intention d’intenter devant des tribunaux internationaux.

Les documents, qui seront prêts avant la fin septembre, devraient permettre à l’Egypte de réclamer « une indemnisation de quelques centaines de milliards de dollars pour les objets en or, argent et cuivre que les juifs ont sorti d’Egypte au moment de l’Exode », il y a plus de 3.000 ans, selon le journal.

Cette réclamation n’est pas irréaliste, note Al-Akhbar, qui avance que si les juifs ont récupéré la terre de Palestine, il n’est pas illégitime que les Egyptiens récupèrent leurs trésors.

L’universitaire n’a pas précisé devant quelle instance internationale il avait l’intention de déposer plainte.

9 septembre 2003, 13h26
Une centaine de tombes profanées dans un cimetière de Gironde

Une centaine de tombes ont été profanées dans la nuit de lundi à mardi dans le cimetière de Cadaujac, à une dizaine de km au sud de Bordeaux, a-t-on appris mardi auprès de la gendarmerie.

Les auteurs de cet acte de vandalisme, qui a scandalisé les habitants de ce bourg de 5.000 habitants dans la banlieue de Bordeaux, ont retourné sur les tombes les croix, dont certaines ont été détériorées, a-t-on précisé de même source. Les dégâts seraient très importants.

Les profanateurs, qui n’ont pas laissé de trace, ont agi en pleine nuit, dans la plus grande discrétion, sans réveiller les habitants d’un lotissement qui se trouve juste à côté du cimetière.

10 septembre 2003, 17h46
37 ans de retrait de permis pour un Polonais porté sur la bouteille

Un automobiliste polonais a été condamné à 448 mois de retrait de permis de conduire, soit plus de 37 ans, pour conduite répétée en état d’ébriété, a annoncé mercredi la police de Czestochowa, dans le sud de la Pologne.

Depuis 1994, cet homme de 30 ans, dont l’identité n’a pas été révélée, avait dû comparaître à plusieurs reprises devant la justice polonaise pour conduite en état d’ivresse, selon l’agence PAP. Le multi-récidiviste a été condamné à chaque fois.

En mai 2002, il a provoqué un accident avec 1,93 gramme d’alcool dans le sang. Le tribunal l’a condamné à dix ans de retrait de permis, 9 mois de prison et une amende.

L’homme a fait appel et, en attendant, est remonté dans son véhicule, a foncé sur un arbre avec 1,7 gramme d’alcool dans le sang. Son véhicule a pris feu et des passants l’ont sauvé des flammes.

11 septembre 2003, 18h37
En Grande-Bretagne, une caravane endommagée par une vache volante

Une vache a causé des dégâts importants à une caravane de vacanciers dans le Devon (sud-ouest de l’Angleterre) après être tombée sur celle-ci d’une hauteur d’une dizaine de mètres, a expliqué jeudi le propriétaire du véhicule, sans préciser la date de cet incident.

Derrick et Patricia Cogan s’apprêtaient à partir pour une semaine de vacances avec leur caravane lorsqu’ils ont appris la nouvelle.

La caravane était garée dans une carrière désafectée de Berrynarbor, en contrebas d’un pâturage. La vache, un animal curieux quoique parfois maladroit, s’est approchée trop près du bord et est tombée sur la caravane.

« Votre caravane a été heurtée par une vache volant à basse altitude », a simplement indiqué le propriétaire du terrain à Derrick Cogan pour lui annoncer la nouvelle.

La compagnie d’assurances, dont le directeur commercial a affirmé n’avoir jamais traité un cas semblable, s’est engagée à couvrir les frais de réparation de la caravane.

L’état de santé de la vache n’est pas connu.

19 septembre 2003, 09h07
Le bouddhisme comme antidote de l’anxiété aux Etats-Unis

Par Giles HEWITT

Si la musique adoucit les moeurs, le bouddhisme adoucit l’humeur: aux Etats-Unis, les médecins pourraient bien en venir à prescrire la méditation tibétaine en lieu et place d’antidépresseurs.

« D’ici 20 ans, le Surgeon General, le plus haut responsable américain en matière de santé, recommandera 60 minutes de méditation cinq fois par semaine » comme thérapie à certains malades, a récemment prédit Eric Lander, biologiste spécialisé dans le domaine moléculaire, lors d’une conférence au Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Jusqu’à présent, le Surgeon General encourage les Américains, soucieux d’améliorer leur santé, à plutôt effectuer 60 minutes d’exercices physiques.

La déclaration d’Eric Lander, lors d’un séminaire rassemblant des scientifiques de renom et des érudits bouddhistes témoigne de l’intérêt croissant de la médecine générale pour le bouddhisme et plus spécialement pour l’athlétisme mental des moines bouddhistes.

Certaines découvertes présentées lors de la conférence à laquelle assistait le dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains, ont mis en valeur les conséquences de la méditation sur les neurones du cerveau humain. A l’âge des anti-dépresseurs, ses applications pourraient bien donner un coup de vieux aux médicaments qui agissent sur l’humeur des hommes.

Richard Davidson, un neurologue de Harvard, a montré des images scannées d’un moine qui était capable d’augmenter l’activité de son cortex préfrontal gauche, une partie du cerveau associée aux émotions positives, en pratiquant « la méditation compatissante ». Dans un autre état méditatif, le même moine a pu supprimer le « réflexe d’alerte », une réponse involontaire à un bruit sourd comme un coup de revolver, ce que la communauté scientifique croyait impossible.

Un autre test a montré que les moines faisaient preuve d’une grande vitesse cognitive: ils étaient capables d’identifier correctement des humeurs en visualisant des expressions faciales, projetées pendant un trentième de seconde sur un écran. Une performance meilleure que les psychiatres, les fonctionnaires des douanes ou les agents des services secrets.

Alan Wallace, ancien moine et président de l’Institut pour l’étude interdisciplinaire de la conscience de Santa Barbara en Californie, pense que les pratiques bouddhistes visant à améliorer l’équilibre émotionnel et cognitif peuvent être de bons outils, au-delà même du traitement des dépressions et des maladies mentales.

Il a déclaré « ne voir aucune raison pour laquelle ces techniques ne seraient pas enseignées à l’école ». « Les gens seraient meilleurs pour étudier et dans une myriade de professions parce qu’ils seraient plus heureux, plus équilibrés et plus attentifs », a-t-il ajouté.

L’amélioration des facultés mentales grâce au bouddhisme prend toutefois du temps, parfois une vie, ont relevé de nombreux scientifiques. Ce n’est qu’après des dizaines de milliers d’heures de méditation que les moines étudiés ont amélioré leurs facultés mentales, ont-ils précisé.

« Si cela prend 15 ans, cela n’aidera pas grand monde », a objecté Daniel Gilbert, professeur de psychologie à l’université de Harvard. « Cela m’étonnerait qu’un raccourci existe. Une sorte de pilule bouddhiste que l’on pourrait prendre et qui permettrait d’obtenir les mêmes avantages » que ceux observés chez les moines.

19 septembre 2003, 11h26
Le « Yeti » n’est qu’un ours, affirme un alpiniste japonais

L’Abominable Homme des Neiges, le « Yeti », réputé hanter les hauteurs himalayennes, n’est qu’un simple ours brun, affirme un alpiniste japonais qui a étudié la question sur place pendant plus de dix ans.

« Heureusement ou malheureusement, la quête romantique de la créature est terminée, mais je suis absolument persuadé d’avoir transformé ce mystère en un fait avéré », a expliqué à l’AFP Makoto Nebuka, 56, un vétéran du Club alpin nippon.

M. Nebuka a intention de publier les résultats de son enquête menée pendant 12 ans au Népal, au Tibet et au Bhoutan, qui prouveraient que le « Yeti » n’est pas autre chose qu’un vulgaire plantigrade.

En fait, assure-t-il, le « Yeti » est une déformation dialectale du mot tibétain « meti » qui désigne l’ours brun de l’Himalaya (Ursus Arctos), une espèce en voie de disparition.

Certains Tibétains vénèrerait le « meti » comme une créature sacrée, terrifiante à cause des attaques de l’ours contre les villages, selon M. Nebuka.

Il y a quelques années, l’alpiniste japonais assure avoir photographié la tête et les pattes d’un « meti » conservées comme talisman par un sherpa (guide).

L’histoire de l’Abominable Homme des Neiges – devenu dans l’imagerie populaire un singe géant et poilu à la démarche humaine – remonte au 19ème siècle mais la rumeur a pris de l’ampleur au début des années 1950 lorsque l’on a découvert de larges empreintes sur un glacier de l’Himalaya.

19 septembre 2003, 17h42
A défaut de bière, il boit du sans plomb pour étancher sa soif

Un homme visiblement éméché s’est rendu dans une station-service de Halle (nord) et s’est servi à la pompe à essence l’équivalent d’un verre de bière pour étancher sa soif, devant le personnel de l’établissement, stupéfait, a rapporté vendredi la police locale.

Agé de 30 ans, l’homme avait semble-t-il envie de bière, mais « il a opté pour du sans plomb. Il en a bu 0,14 litre », a précisé une porte-parole de la police.

L’intéressé, qui avait consommé auparavant une dose d’alcool non quantifiée, a été transporté à l’hôpital et placé en observation. Ceci après avoir payé sa « chopine » de super, a-t-on fait remarquer.

24 septembre 2003, 19h27
Une jeune femme interpellée pour avoir proposé du shit à des policiers

Une jeune femme de 21 ans qui revenait lundi soir d’une soirée arrosée avec des amies a été interpellée après avoir fait du stop et proposé en échange du shit à des automobilistes qui se sont avérés être des policiers en civil, a-t-on appris mercredi de source policière.

Vers 0H45 dans la nuit de lundi à mardi, la jeune femme a laissé ses amies avec lesquelles elle avait passée la soirée et a décidé de faire du stop place Saint-Pierre à Caen.

Elle a finalement hélé un véhicule dans lequel se trouvait trois hommes et a fortement insisté pour qu’ils la ramènent à son domicile, à Mondeville, près de Caen.

Les trois hommes lui ont expliqué qu’ils ne pouvaient pas, n’en avaient pas le droit. Afin de convaincre ses interlocuteurs la jeune femme a alors sorti deux morceaux de shit pour monnayer sa course jusqu’à son domicile.

Les trois hommes, des policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) qui travaillent en civil et en voiture banalisée, ont aussitôt interpellé l’autostoppeuse qui a passé quelques heures en garde à vue.

La drogue saisie a été détruite et la jeune femme sera convoquée ultérieurement pour une médiation pénale.

29 septembre 2003, 03h42
Marathon autour du Loch Ness... à dix mètres sous l’eau

Un ancien leucémique britannique s’est lancé dimanche dans un marathon d’un genre nouveau : vêtu d’un scaphandre à l’ancienne, il a entamé le tour du célèbre Loch Ness en Ecosse... mais au fond de l’eau, au profit d’une association caritative.

Lloyd Scott, 41 ans, ancien pompier et joueur professionnel, a plongé dimanche après-midi dans les eaux froides du lac des Highlands, au moment où s’élançaient les quelque 1.200 coureurs du marathon -terrestre- du Loch Ness.

M. Scott s’était déjà illustré en « courant » (sur plusieurs semaines) les marathons de Londres, New York et Edimbourg revêtu de son scaphandre, pesant plus de 80 kg.

Pour son nouvel exploit, au profit de l’association « Enfants souffrant de leucémie », ce sportif accompli a suivi une formation de plongée de cinq semaines.

En plongeant par séances d’une heure à chaque fois, il espère progresser d’environ cinq kilomètres par jour à une profondeur d’une dizaine de mètres. Il sera relié en permanence par un tuyau d’oxygène à un bateau en surface, où une équipe de huit plongeurs qualifiés l’assistera tout au long de sa tentative.

M. Scott n’a pas éludé les difficultés qui l’attendent: difficile progression au fond de l’eau avec le scaphandre, manque de visibilité, froid...

Mais sa plus grande interrogation, a-t-il expliqué à la presse, sera de savoir comment réagir s’il se retrouve nez à nez avec le célèbre et insaisissable monstre du Loch Ness, alias « Nessie ».

« Si je rencontre Nessie, je ne sais pas qui aura le plus peur, le monstre ou moi », a-t-il plaisanté. « On m’a dit que le gros casque en cuivre permettrait de donner un bon coup de boule au monstre, alors ce sera très sympa de faire sa connaissance ».

16 octobre 2003, 09h13
Après dix siècles, le village de Murles donne enfin un nom à ses rues

Par Philippe ZYGEL

Modeste village de 230 âmes, perdu dans la garrigue de la haute vallée de l’Hérault, près du Pic Saint-Loup, Murles s’apprête, après dix siècles d’histoire, à doter d’un nom ses rues, restées jusque-là anonymes.

Les habitants de la commune, préservée de l’appétit des promoteurs immobiliers, se réjouissaient de cette exception française, mais l’administration s’est lassée de voir ses courriers s’égarer dans ce petit labyrinthe d’une vingtaine de ruelles, dominées par un château du XIe siècle.

« Le village s’est peu développé car il a réussi, il y a une vingtaine d’années, à contrecarrer les grands projets d’urbanisme qui voulaient défigurer la garrigue. Du coup, comme tout le monde se connaissait, il n’y avait pas besoin d’avoir une adresse », raconte, tout sourire, Alain Guilbaut, le maire.

Fier de la « résistance » de ce village isolé, où les enfants sont encore conduits en voiture particulière à l’école par le conseil général, le premier magistrat a conscience de « trahir un peu l’esprit » de ses administrés.

Mais la modernité a fini par l’emporter sur la tradition au nom de l’efficacité. « La Poste, France Telecom et le syndicat des eaux ne cessaient de nous harceler. Ils étaient obligés d’inventer des adresses pour enregistrer nos abonnements », explique M. Guilbaut.

« rue de l’avenir »

Le facteur du village assure qu’il s’y retrouve facilement parmi les maisons en pierre dont il connaît tous les propriétaires. Mais, durant ses congés, les remplaçants, désespérés, ne parviennent pas à trouver la bonne direction.

Quelques lieux-dits divisent le village en secteurs, entre le Pigeonnier, le Saut des champs, ou les Vignes vieilles, mais ces repères ne permettent pas aux livreurs et autres coursiers de s’orienter.

« Quand j’attends une livraison, je donne rendez-vous à l’employé devant l’hôtel de ville. Et je le rejoins là-bas pour lui montrer le chemin », explique Christiane Canet, une mère de famille au foyer.

Pour baptiser les rues, la mairie a lancé une consultation à l’adresse de la population, invitant chacun à donner son avis. Les propositions avancées par la municipalité consistent à retracer l’histoire de cet ancien village agricole en donnant par exemple des noms de cépages de la région ou le nom de personnalités locales.

L’initiative a suscité l’enthousiasme, mais aussi la déception parmi les habitants, à l’image de « Fifi », une octogénaire de 82 ans, mémoire du village. « Les noms de rues ne seront jamais les bienvenus à Murles », écrit-elle dans un courrier tranchant, déposé dans la « boîte à idées » municipale.

D’autres se sont au contraire piqués au jeu, suggérant des noms insolites et humoristiques, comme la « rue de l’avenir » pour désigner le chemin menant au cimetière du village.

19 octobre 2003, 16h03
Des milliers de spectateurs attendus pour la sortie de David Blaine

Des milliers de spectateurs étaient attendus dimanche soir à Londres pour voir l’illusionniste américain David Blaine sortir de sa cage de verre après 44 jours passés sans manger et exposé à la vue voire aux humeurs de tous, ont affirmé les organisateurs.

Selon la chaîne de télévision Sky One, l’un des organisateurs du spectacle, quelque 250.000 personnes se sont succédé depuis le 5 septembre sur la rive sud de la Tamise, près du Tower Bridge, pour voir David Blaine, un New Yorkais de 30 ans, suspendu entre ciel et terre.

L’illusionniste américain, désormais barbu, a, semble-t-il, maigri et ses saluts de la main à la foule sont un peu moins énergiques qu’au début. Les médecins ont mis en garde contre les possibles séquelles qui pourraient résulter de carences nutritives.

Selon les spécialistes, David Blaine pourrait mettre jusqu’à six mois pour récupérer complètement sa force musculaire et, globalement, sa forme antérieure.

Sa sortie de la boîte de verre de 2 mètres de haut sur 2 mètres de long et 1 mètre de large qui aura été sa maison pendant 44 jours est fixée à entre 21H00 et 22H00 locales (20H00 et 21H00 GMT).

Au cours de ces 44 jours, David Blaine ne s’est officiellement nourri que d’eau.

Applaudi et salué par certains, il a également été ridiculisé par d’autres qui lui ont lancé injures, oeufs ou encore de la peinture.

Ces détracteurs ont dénoncé une performance non seulement inutile mais choquante pour les millions de personnes mourant de faim dans le monde.

David Blaine est un habitué de ce genre de « coups » médiatiques. Il est déjà resté 35 heures sans boire ni manger en haut d’un poteau en mai 2002 et près de 62 heures recroquevillé dans un bloc de glace en novembre 2000.

19 octobre 2003, 23h38
David Blaine, en larmes, sort de sa cage de verre après 44 jours de jeûne

L’illusionniste américain David Blaine a mis fin dimanche soir à Londres à l’épreuve controversée qu’il s’était imposée, en sortant, les larmes aux yeux, de la cage transparente où il vient de passer 44 jours sans manger.

Amaigri, affaibli, barbu, le New-Yorkais de 30 ans est sorti de sa boîte peu avant 22h00 locales (21h00 GMT) sous les applaudissements de plusieurs milliers de curieux massés sur la berge sud de la Tamise.

« Je vous aime tous à tout jamais », a-t-il déclaré à la foule après que la grue qui depuis le 5 septembre soutenait sa boîte, à une dizaine de mètres du sol près de Tower Bridge, l’eut ramené à terre.

David Blaine, accueilli par sa fiancée, a été immédiatement examiné par plusieurs médecins avant d’être allongé sur une civière et emmené en ambulance vers un hôpital privé.

Blaine, qui officiellement n’a bu que de l’eau tout au long de l’épreuve, va subir une batterie de tests pour déterminer si sa santé a été endommagée par ce jeûne prolongé.

« J’ai appris combien nous les êtres humains pouvont être forts », a-t-il déclaré avant son départ pour l’hôpital, devant notamment les caméras de ses parraineurs, deux chaînes britanniques de télévision. « Mais j’ai surtout appris à apprécier les choses simples de la vie comme le sourire d’un étranger, et le lever et le coucher du soleil ».

30 octobre 2003, 17h38
Carambolage : trois camions glissent sur un chargement de purée liquide

Trois camions ont été pris jeudi dans un carambolage après avoir glissé sur un chargement de purée liquide répandu sur la chaussée de l’autoroute A1 Paris-Lille à hauteur de Feuillères (Somme), a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Le chargement de purée, mal attaché, est passé par-dessus la cabine d’un poids lourd qui freinait brusquement, vers 15H00. Il a alors été percuté sans gravité par les deux camions qui le suivaient, incapables de s’arrêter sur le revêtement rendu glissant.

Le peloton de gendarmerie autoroutier a été chargé de nettoyer la chaussée et les camions.

5 novembre 2003, 12h11
Le parlement britannique sauvé d’une destruction certaine, il y 398 ans

Toute une partie du centre de Londres aurait disparu si Guy Fawkes et les comploteurs catholiques qui avaient bourré d’explosifs le parlement de Westminster, il y a 398 ans, n’avaient pas été arrêtés avant de perpétrer leur forfait, selon une étude publiée mercredi.

Si l’attentat avait eu lieu, la totalité du palais de Westminster, qui abrite le parlement britannique, mais aussi l’abbaye de Westminster et plusieurs bâtiments dans les rues environnantes auraient été totalement détruits, selon des recherches du Centre d’étude des explosions d’Aberystwyth, au Pays de Galles, publiée mercredi par le Times.

Convaincus de la nécessité de sauver l’Angleterre du protestantisme et de se débarrasser du roi James Ier, les comploteurs, emmenés par un certain Guy Fawkes, avaient disposé quelque 2.500 kilos de poudre à canon dans des barils, dans les sous-sols du parlement. Mais ils avaient été arrêtés le 4 novembre 1605, 24 heures avant le jour prévu pour la mise à feu, à savoir la rentrée parlementaire à laquelle devait assister le roi.

Selon le Centre d’étude des explosions d’Aberystwyth, tous les bâtiments dans un rayon d’une quarantaine de mètres autour du foyer de l’explosion auraient été soufflés, les murs et les toîts des habitations situées dans un rayon d’une centaine de mètres se seraient partiellement effondrés et les plafonds et fenêtres se seraient disloquées dans un rayon de près de 500 mètres.

Selon les études des scientifiques d’Aberystwyth, la quantité de poudre mise en place pour ce complot, à l’intérieur de 36 barils, aurait suffi à faire sauter 25 fois le parlement britannique.

Depuis que cet attentat a été déjoué, chaque 5 novembre est l’occasion de feux d’artifice plus ou moins improvisés à travers la Grande-Bretagne, pour une « Guy Fawkes Night », mais si la tradition était au départ de brûler en place publique des effigies du pape, les moeurs ont évolué et la tradition consiste désormais à rivaliser à coups de fusées éclairantes et autres feux d’artifices improvisés.

Si James Ier a eu la vie sauve en 1605, les pétards d’aujourd’hui ne sont pas aussi inoffensives: les « bougies romaines », « roues de Catherine », « Jacks bondissants » et autres fusées à l’effigie du président américain George W. Bush allumées à travers la Grande-Bretagne font chaque année des centaines de blessés ainsi que quelques victimes pour le moins inattendues.

La semaine dernière, à Leeds (nord de l’Angleterre), une fusée a pénétré par la fenêtre dans une chambre d’enfant, avant de ricocher plusieurs fois contre les murs et d’exploser. Olivia Attwood, 20 mois, n’était pas dans sa chambre, mais son ours en peluche a été effrayé, a souligné la police locale.

Les défenseurs des animaux, légions en Grande-Bretagne, ont également souffert il y a une dizaine de jours en apprenant le décès d’un hamster, attaché à une fusée d’artifice. Expédié dans le ciel du Cambridgeshire (est) par deux enfants d’une dizaine d’années, le hamsternaute n’a pas survécu à l’expérience.

5 novembre 2003, 12h45
Toutou flingueur

Un chien de chasse a involontairement tiré sur son maître, le blessant à la hanche, lundi à Espelette, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie.

Le chasseur, qui avait oublié de décharger son arme déposée dans le coffre de sa voiture, conduisait lorsque la patte de son chien, également dans le coffre du véhicule, a heurté la détente du fusil, envoyant une volée de plombs dans la hanche du chasseur.

L’homme a été hospitalisé à Bayonne.

6 novembre 2003, 08h51
Un policier déguisé en écolière arrête un exhibitionniste en pleine action

Un policier japonais de 21 ans, vêtu d’un uniforme d’écolière, et notamment d’une mini-jupe, a arrêté un exhibitionniste, alors que celui-ci lui montrait ses parties intimes, a annoncé la police jeudi.

Depuis la fin du mois d’octobre, le jeune agent, qui mesure 1,60 mètre et pèse 60 kg, arpentait les rues de Ube (800 km au sud-ouest de Tokyo) vêtu du costume traditionnel des écolières japonaises – jupe courte, foulard à fleurs et veste – pour arrêter un exhibitionniste récidiviste.

« Comme nos patrouilles n’arrivaient pas à attraper le coupable, nous avons décidé de le prendre sur le fait en déguisant un policier en femme », a expliqué le porte-parole de la police locale qui a ajouté que le policier retenu « avait l’air bien dans l’uniforme d’emprunt, même sans perruque ou maquillage ».

Mardi, le stratagème a permis d’interpeller un homme de 50 ans, alors qu’il exhibait ses parties intimes dans un quartier résidentiel de la ville.

« Je suis abasourdi. Je croyais que c’était une fille », aurait déclaré le coupable après son arrestation.

14 novembre 2003, 13h43
Un avion de sept étages pouvant transporter 300.000 passagers...

Boeing et Airbus n’ont qu’à bien se tenir: un Equato-guinéen d’une cinquantaine d’années a médusé ses compatriotes en annonçant qu’il allait construire un avion de sept étages, 12.000 mètres de long, pouvant transporter entre 300 et 600.000 passagers!

L’autoproclamé « constructeur d’avions » est apparu jeudi soir en vieille veste noire et lunettes de soleil à la télévision publique de ce petit pays pétrolier d’Afrique centrale, où il a présenté ses croquis futuristes.

« Je vais maintenant construire un des avions les plus grands jamais construits sur Terre. Il mesurera 12.000 mètres, aura sept étages et pourra transporter entre 300.000 à 600.000 personnes », a-t-il assuré.

« Il faudra seulement que les aéroports adaptent leurs pistes à ses dimensions », a admis l’inventeur, en dévoilant ses dessins « un peu lunatiques » à la télévision, qui a qualifié le futur avion de « mystique ».

En Guinée Equatoriale, où les pratiques de sorcellerie sont très répandues, l’avion mystique permet à un sorcier de se déplacer de nuit à la vitesse du son à travers les continents, expliquent les initiés.

Une vieille histoire de l’ethnie Fang -majoritaire à plus de 80% dans le pays- rapporte qu’un vieillard habitant un village perdu en pleine jungle avait prétendu un jour s’être rendu aux Etats-Unis en avion mystique pour négocier un plan de développement de son village.

Personne n’y prêta attention. Mais la surprise des villageois fut immense quand, quelques jours plus tard, des Américains débarquèrent au village et reconnurent le vieillard, assure la légende.

17 novembre 2003, 06h37
Des centaines de singes attaquent un village à la recherche de nourriture

Des centaines de singes chassés de leur habitat par la déforestation ont envahi un village du centre de l’île de Java et détruit des plantations pour chercher de la nourriture, a rapporté lundi un quotidien.

Les villageois de Kapuharjo, dans la région de Yogyakarta, ne veulent pas tenter de se débarrasser des envahisseurs en les empoisonnant ou en leur tirant dessus, car ils craignent la vengeance des primates.

La déforestation galopante –un des fléaux de l’Indonésie– ravage les pentes du volcan Merapi et est à l’origine de ce comportement, selon un responsable local de l’agriculture et des forêts.

« La forêt ne procure plus assez de nourriture aux singes », a-t-il expliqué au Jakarta Post. « Les singes viennent dans le village pour en trouver ».

La presse indonésienne rapporte régulièrement des cas d’attaques de villages ou de forestiers par des éléphants ou des tigres, des espèces menacées et chassées des forêts par les « pilleurs de bois ».

24 novembre 2003, 03h30
Un Indien affirme qu’il n’a pas mangé ni bu depuis 68 ans

Un Indien âgé de 76 ans affirme qu’il a survécu pendant 68 ans sans manger, boire ni se soulager, déconcertant les médecins qui ont été incapables de prouver qu’il était un imposteur.

Prahlad Jani, un Hindou religieux dont l’histoire extraordinaire a attiré un petit groupe d’admirateurs autour de lui, a relevé le défi médical et accepté de se soumettre à une surveillance de 24 heures sur 24 dans un hôpital de Ahmedabad, la capitale commerciale de l’Etat de Gujarat (ouest).

Vêtu d’un sari rouge, de bracelets et de boucles d’oreille à la manière des déesses hindoues, Jani a réussi à mettre dans l’embarras les quelque 40 médecins de l’hôpital Sterling.

Le neurologiste Sudhir Shah a déclaré que Jani avait été placé en observation pendant 10 jours sous l’oeil d’une caméra en circuit fermé, et que les médecins étaient persuadés qu’il n’avait brisé aucun de ses voeux. Toutefois, il n’y a aucun moyen de vérifier ce qu’il a fait pendant les 68 dernières années.

« Il montre des signes de formation d’urine qui est réabsorbée dans la paroi de sa vessie. Le comité médical n’a aucune explication scientifique pour ce fait », a déclaré le docteur Shah.

Jani en offre une pour sa part. Il explique qu’il a été béni par les dieux et qu’il a entendu leur appel à l’âge de huit ans.

« Je reçois l’élixir de vie par le trou de mon palais, ce qui me permet de vivre sans nourriture et sans eau », a expliqué Jani à l’AFP.

L’Hindou, renforcé dans ses convictions, a quitté l’hôpital samedi et annoncé qu’il allait se retirer dans une grotte du Mont Abu, dans le désert voisin de l’Etat du Rajasthan.

Selon un autre médecin, Dinesh Desai, l’hôpital espère tester Jani une autre fois pour vérifier ses affirmations à propos d’un trou qu’il aurait entre la bouche et le nez.

Le Dr Shah a indiqué que l’hôpital avait passé plus d’une année à persuader Jani d’accepter de se soumettre à une surveillance et qu’il souhaitait que l’ascète se soumette à des examens de la NASA, car son exploit pourrait se révéler pratique pour les astronautes.

24 novembre 2003, 20h10
Un mal mystérieux frappe des indiens « miskitos » sur la côte caraïbes

Une trentaine de personnes de la communauté indienne « miskitos » de Raiti, sur la côte caraïbes du Nicaragua, est atteinte depuis quelques semaines d’un mal inconnu qui leur fait perdre la raison, a expliqué lundi un employé municipal du village.

La perte de lucidité amène ces indiens à ne plus reconnaître personne, à déambuler nus dans la campagne armés de machette, mais aucun incident ne s’est produit, a précisé Gerardo Martinez.

Selon l’employé municipal qui a alerté les autorités, les chefs de la communauté cherchent désespérément jour et nuit, les sorciers qui ont ensorcelé ces personnes.

Une équipe de médecins a été chargée de se rendre dans la communauté de Raiti, proche de la frontière avec le Honduras.

Un dirigeant de la commission sanitaire de la région, Eddy McDonalds, redoute pour sa part que ce mal mystérieux puisse avoir des conséquences beaucoup plus graves pour la communauté.

24 novembre 2003, 21h02
Musique relaxante pour mieux engraisser les dindes anglaises

Des éleveurs de dindes anglaises vont recevoir un CD de musique « relaxante », dans le cadre d’une expérience du syndicat national des agriculteurs visant à déterminer les effets de la musique douce sur l’engraissement des volailles.

Envoyé à 114 agriculteurs volontaires, le disque contient dix morceaux comprenant des chants d’oiseaux, de baleines ou même des enregistrements de dindes « joyeuses ».

« On sait qu’une volaille stressée est plus susceptible de tomber malade, » a déclaré un porte-parole du National Farmers’ Union (NFU). « Une grande partie de son énergie est gaspillée par la peur au lieu de lui servir à grandir et engraisser. »

« Les producteurs qui ont l’habitude de mettre la radio dans les enclos des dindes pensent qu’elles ont ensuite un meilleur goût, » a ajouté le porte-parole du NFU.

Grâce à cette expérience, le NFU espère mieux comprendre l’impact des musiques d’ambiance sur les dindes d’élevages ainsi que découvrir quel type de musique a le plus de vertus apaisantes parmi les titres proposés.

« Nous voulons obtenir une réponse définitive qui pourrait aider les producteurs de dindes à l’avenir, » a declaré le porte-parole.

26 novembre 2003, 00h33
Les autorités préoccupées par le mal mystérieux frappant un village indien

Les autorités nicaraguayennes ont décidé avec l’aide de l’Organisation des Etats Américains (OEA) d’envoyer une mission pour venir en aide à une communauté indienne « miskitos » dont une trentaine de personnes est frappée depuis plus d’un mois d’un mal mystérieux.

Selon un conseiller municipal du village de Raiti, un village situé prés de la frontière avec le Honduras, la perte de lucidité amène ces indiens à ne plus reconnaître personne et à déambuler nus dans la campagne armés de machette.

Cette mission composée de médecins, psychiatres, anthropologues et guérisseurs, va s’employer à découvrir l’origine de ce mal mystérieux qui selon les chefs de la communautés tient son origine dans un sort lancé par des sorciers.

Ce sort appelé « grisit sitnis » par les indiens « miskitos », ne peut disparaître qu’avec l’aide d’un sorcier ou d’un guérisseur d’une autre communauté n’ayant jamais été atteint par ce mal.

Selon un fonctionnaire faisant partie de la mission, cette communauté a déjà été frappée à deux reprises par le passé par ce mal mystérieux. La dernière fois, il y a deux, un guérisseur venu du Honduras était parvenu à chasser le mauvais sort.

Pour certains médecins de Managua, cette maladie pourrait trouver son origine dans l’absortion d’une plante hallucinogènes ou d’un alcool frelaté.

Quelque deux jours de marche et de voyage en pirogue sont nécessaires pour atteindre ce village d’indiens « miskitos », une communauté indigène qui compte plusieurs dizaines de milliers de personnes sur la côte de la mer des Caraïbes du Nicaragua.

29 novembre 2003, 04h33
Une communauté indienne cible d’un mal mystérieux ou d’un mauvais sort

par Jacques LANUSSE-CAZALE

Des membres d’une communauté indienne « Miskitos » du nord du Nicaragua sont atteints d’un mal mystérieux qui les prive de leur mémoire et les amène à déambuler dans la campagne, nus et armés de machettes, amenant les autorités à envoyer une mission composée de médecins, psychiatres et guérisseurs.

Dans un premier temps, une trentaine de personnes a été frappée par ce que les « Miskitos », une ethnie indigène de la côte caraïbe, considère comme le pire des sorts lancé par les sorciers, le « grisi siknis ».

Les symptômes se traduisent par la perte de la mémoire, des hallucinations et un état d’agitation qui entraînent des scènes d’hystérie collective. Par la suite, les personnes ensorcelées s’imposent des sévices corporels avant de plonger dans un état de profonde dépression durant lequel ils errent dans la campagne sans pouvoir communiquer.

En quarante jours, le nombre de personnes ensorcelées est passé et 30 à 60 et selon l’infirmière en charge du dispensaire médical de la région, Florens Levy, elle-même d’origine « Zambo » –une communauté métissée noirs-miskitos– la « situation est des plus préoccupantes car le mal se tranforme en épidémie ».

« Les +Miskitos+ croient que l’existence humaine est basée sur un équilibre entre l’esprit et la nature et lorsqu’ils sont malades, ils s’en remettent aux sorciers, pas aux medecins », a expliqué Florens Levy au quotidien nicaraguayen La Prensa.

Selon un spécialiste des communauté « miskitos » qui a choisi de garder l’anonymat, les sorciers se rendent dans la montagne pour préparer une boisson trés puissante à base de multiples plantes tropicales dont les effets, généralement, ne se prolongent pas au delà de deux à trois semaines.

« Si le sorcier veut que tu deviennes fou, il te fait boire un peu de potion. Il prend alors possession de ton esprit et te domine totalement », raconte ce spécialiste.

La sorcellerie accompagne depuis toujours les croyances des communautés « Miskitos », tant pour la santé, l’amour ou le bonheur que le malheur et la mort.

Il y a deux ans, plusieurs personnes avaient été soignées par un « Dilmans » (« sorcier guérisseur » en Miskitos) venu du Honduras et qui, comme le veut la coutume, n’avait jamais été atteint par le mauvais sort.

Afin de venir en aide à cette communauté et d’étudier ce phénomène survenu à deux reprises par le passé, les autorités nicaraguayennes ont envoyé mercredi une mission composée de médecins, psychiatres et guérisseurs.

Cette mission ne devait atteindre que vendredi soir le village de Raiti, aprés deux jours et demi de voyage en pirogue et d’une longue marche dans la montagne, afin d’effectuer une étude approfondie de ce mal mystérieux.

3 décembre 2003, 02h48
Le guérisseur, seul salut pour des indiens atteint d’un mal mystérieux

par Jacques LANUSSE-CAZALE

Une mission sanitaire des autorités nicaraguayennes, aprés avoir examiné des indiens « Miskitos » atteints depuis prés de deux mois d’un mal mystérieux ou d’un mauvais sort lancé par un sorcier, a décidé de faire appel à un guérisseur qui sera payé 800 dollars, pour tenter d’améliorer la situation.

Au terme d’une expédition épuisante de deux jours et demi à pied et en pirogue pour atteindre la communauté Miskitos de Raiti, dans le nord du pays, la mission composée de médecins et psychiatres n’a pas été en mesure de guerrir quatre-vingts indiens qui déambulent dans leur village dans un état semi-inconscient.

« Il s’agit d’une maladie traditionnelle de la culture +Miskitos+, appelée +Grisi Siknis+, présentant les symptômes de ce que nous qualifions d’hystérie collective », a expliqué Carla Morales, directrice du service épidémiologique du Ministère nicaraguayen de la Santé pour la région Caraïbe.

Selon les médecins de la mission qui est également composée de représentants de l’Organisation des Etats Américains (OEA), les malades n’ont pas avalé de drogue. Toutefois, comme l’ensemble des 2.000 indiens de la communauté, ils souffrent d’importantes carences nutritives liées « à l’état d’extrême pauvreté dans lequel vivent les Indiens dans cette région », isolés du reste du monde.

« Nous avons apporté une aide psychologique et soigné quelques personnes avec des médicaments anti-dépresseurs », a ajouté Carla Morales sans dissimuler le sentiment d’impuissance qui anime la mission sanitaire.

Les symptômes de ce mal mystérieux se traduisent par la perte de la mémoire, des hallucinations et un état d’agitation. Par la suite, les personnes ensorcelées s’imposent des sévices corporels avant de plonger dans un état de profonde dépression.

Face à cette situation, les médecins de la mission sanitaire ont donc fait appel à un sorcier-guérisseur, Carlos Salomon, qui a demandé 800 dollars pour faire le voyage jusqu’à Raiti.

Pour cautionner son savoir en la matière, ce sorcier lui-même « Miskitos », a délivré un document d’un juge de la région confirmant qu’il avait guéri une autre communauté indienne d’un mal identique voici trois ans.

Entièrement vêtu de noir, le sorcier a commencé à délivrer un traitement, conçu à base de plantes, des cornes et de la queue d’une vache, de méthylène, de soufre, de fils et chiffons de coton, et d’aiguilles.

« Il s’agit de mener une guerre psychologique contre les forces du mal. Plus les personnes ensorcelées croient au sort qu’on leur a jeté, plus elles sont affectées », explique le juge de la région, Jimmy Chang, également d’origine « Miskitos ».

Cet avocat précise qu’une trentaine de plaintes dénonçant des actes de sorcellerie sont déposées chaque mois et que sept sorciers sont actuellement détenus dans les prisons de la province.

« En 1997, des membres de la communauté +Saupuka+ ont tranché la gorge d’un sorcier qu’ils accusaient de leur avoir lancé un mauvais sort. Il n’y avait pas assez de place pour emprisonner tout le village et de fait, le dossier a été classé », raconté Jimmy Chang.

Quelque 20.000 Indiens de différentes communautés peuples ces zones reculées du Nicaragua. Ils s’alimentent de fruits et des racines de quelques plantes tropicales, vivent le plus souvent sans vêtements et présentent des maladies liées à la malnutrition, la mauvaise qualité de l’eau et les piqûres de moustiques.

4 décembre 2003, 19h15
Communauté indienne ensorcelée: le guérisseur veut des poules et des veaux

Un guérisseur sollicité par une mission sanitaire des autorités nicaraguayennes pour soigner les 80 membres d’une communauté indienne, les Miskitos, atteints d’un mal mystérieux ou d’un mauvais sort lancé par un sorcier, demande à présent des poules et des veaux pour continuer son travail.

Carlos Salomon, sorcier-guérisseur appartenant aux Miskitos, avait reçu 800 dollars il y a quelques jours afin de soigner les malades, souffrant depuis près de deux mois d’une profonde dépression et qui déambulaient, nus dans la campagne, sans pouvoir communiquer avec personne.

« Le premier paiement comprenait seulement la guérison des malades et pour que je dénonce le sorcier qui jeté ce sort, je veux des poules et des veaux », a expliqué le sorcier Salomon.

Selon le guérisseur, qui est accompagné de plusieurs assistants, si la communauté de Raiti (nord du pays) n’identifie par le coupable, « il est très probable que ce mal mystérieux revienne ».

En 1997, dans la communauté voisine de Saupuka, un sorcier avait eu la gorge tranchée après avoir ensorcelé plusieurs personnes du village. Faute de place dans les prisons de la province pour accueillir tous les villageois, le dossier avait été classé sans suite.

Après deux jours d’un traitement à base de plantes, de poudre de cornes et de queue de vaches, de méthylène, de soufre, de fil de coton et d’aiguilles, plusieurs malades de la communauté de Raiti apparaissent en meillleure santé.

Pour la première séance, le guérisseur a réuni les malades dans une maison du village, autour d’un feu. Après avoir jeté tous les ingrédients dans un chaudron au-dessus d’un feu, les malades ont inhalé la fumée pendant deux heures.

Le lendemain, cette même opération a été accompagnée de bains d’herbes, préparés dans des tonneaux. Plusieurs malades ont préféré toutefois boire directement la potion ce qui provoqua de violents vomissements. « C’est la concrétisation que le mal est parti », a expliqué le sorcier.

Depuis deux jours, selon Joel Zacarias, l’un des médecins de la mission sanitaire, les villageois rassemblent de l’argent, des veaux et des poules pour satisfaire les exigences du guérisseur.

7 décembre 2003, 06h23
Des éléphants affamés arrêtent les camions de canne à sucre en Thaïlande

Des éléphants affamés de l’est de la Thaïlande ont appris à arrêter les camions de canne à sucre pour les piller, a rapporté dimanche le Bangkok Post.

La raréfaction de la nourriture au moment de la saison sèche a amené les 130 éléphants de la réserve de Ang Lue Nai à sortir de la jungle pour aller boire et s’alimenter auprès des lotissements humains, a dit au journal le responsable de la réserve, Yoo Senatham.

Les pachydermes savaient déjà ramasser les cannes à sucre laissées par des chauffeurs de camion à leur intention. Mais ils ont trouvé mieux. Il arrive que le chef du troupeau se mette sur la route pour bloquer le véhicule pendant que ses compagnons déchargent la cargaison avec leur trompe, a ajouté le responsable au journal.

12 décembre 2003, 09h07
14 décembre: 500e anniversaire de la naissance de Nostradamus en Provence

Les villes de Salon-de-Provence et de Saint-Rémy, dans les Bouches-du-Rhône, clôturent dimanche les manifestations liées au 500e anniversaire de la naissance du médecin astrologue Nostradamus, en tentant de laisser de côté les extrapolations sur ses prophéties pour raconter sa vie « d’humaniste et d’érudit ».

Michel de Nostredame naquit à Saint-Rémy le 14 décembre 1503, au moment où « Leonard de Vinci commençait à peindre la Joconde », dit-on au musée municipal qui lui est consacré, dans la maison de Salon où il aurait été « trouvé mort en 1566, près du banc et du lit, comme il l’avait écrit ».

Pour marquer la date du 500e anniversaire de sa naissance, la Maison de Nostradamus réunira dimanche quelques spécialistes « nostradamiques » pour une table ronde intitulée « la vie de Nostradamus, biographie ou roman ». Puis des comédiens liront des morceaux choisis de ses quatrains ou de ses lettres au sens souvent obscur. A Saint-Rémy, un film de 20 minutes sur sa vie sera projeté, en boucle, à partir de 17H30.

Colloques, journées thématiques, expositions, concerts de musique de la Renaissance et pièces de théâtre avaient déjà émaillé l’année 2003 à Salon et Saint-Rémy. La maison de Nostradamus a doublé sa fréquentation cette année, avec 28.000 visiteurs (contre 14.000 en 2002), dont 40% d’étrangers, notamment des Allemands, Belges et Italiens, mais aussi des Américains, selon Jacqueline Allemand, directrice du musée municipal.

« délires »

« Chaque fois qu’il y a une crise grave dans le monde, on ouvre le livre des prophéties pour y trouver une réponse et cela peut donner lieu à des délires », constate Mme Allemand. « Après les attentats du 11 septembre, un faux quatrain bricolé avec plusieurs vers avait été diffusé sur internet », rappelle-t-elle, en invitant plutôt à « replacer Nostradamus dans le contexte de son époque ».

Selon le musée, l’homme étudia la médecine à Montpellier, devint un spécialiste de la peste qui sévissait dans la région, créa des médicaments et onguents à base de plantes, avant d’être nommé, à 60 ans passés, « médecin ordinaire » du roi Charles IX. Mais ce sont ses écrits « prophétiques » qui firent de lui le conseiller de la reine Catherine de Médicis et entretiennent sa célébrité.

« Il y a des quatrains qui collent de façon surprenante à la réalité, tel celui sur la mort d’Henri II, qui eut un oeil crevé par une lance, assure Jacqueline Allemand, mais à partir du moment ou rien n’est daté et que c’est écrit de façon obscure, il est difficile d’anticiper... ».

« Il y a toujours des interprètes de Nostradamus, prêts à vendre le livre de ses prophéties jusqu’à telle date; puis, quand le livre devient obsolète, ils en sortent un autre », dit-elle. « Pour nous, ce sont avant tout des textes d’une richesse intellectuelle incomparable », ajoute cette ancienne professeur de mathématiques, qui affirme que « son message, au bout du compte, était une alerte: si l’homme ne fait rien pour redresser les choses, l’humanité va à sa perte ».

20 décembre 2003, 18h25
Le palais de Hampton Court est-il hanté ? Une photo relance le débat

Le palais de Hampton Court, ancienne résidence du roi Henri VIII d’Angleterre, a toujours eu la réputation d’être hanté mais une photo d’une silhouette fantomatique, prise par une caméra de surveillance et publiée samedi par les journaux britanniques, a relancé le débat.

Le cliché plutôt trouble montre une silhouette vêtue d’un long manteau d’époque, en train de refermer la porte d’une issue de secours de ce palais du XVème siècle, situé au sud-ouest de Londres, où mourut la troisième femme d’Henri VIII.

A plusieurs reprises, les gardiens du palais avaient été intrigués par cette porte, surveillée par une caméra, et qui s’ouvrait parfois de façon inexpliquée.

En octobre dernier, ils ont eu la surprise de découvrir sur leur écran de contrôle cette image mystérieuse.

« J’ai eu un choc en voyant les images de la caméra de surveillance qui montraient une silhouette sinistre en manteau d’époque, a raconté l’un des gardiens du palais. Ca faisait vraiment froid dans le dos parce que le visage n’avait pas l’air humain ».

« Ma première réaction a été de penser que quelqu’un faisait une farce alors j’ai demandé à mes collègues de jeter un oeil, a-t-il poursuivi. Nous avons discuté avec nos guides en costumes d’époque mais ils n’ont pas de costumes semblables à celui sur la photo. C’est très déconcertant ».

Pour le professeur Richard Wiseman, de l’université du Hertforsdhire (nord de Londres), cité par le Daily Telegraph, il s’agit « soit d’un coup de publicité du palais, ce dont je doute, soit d’un visiteur qui a voulu se rendre utile en refermant la porte ».

Pour le quotidien populaire The Sun en revanche, il pourrait en fait s’agir ni plus ni moins que du fantôme de Henri VIII (1491-1547).

« La période autour de Halloween est la plus active pour les apparitions de ce genre », explique Terry O’Sulliban, « expert renommé en fantômes » –dixit le Sun– au Collège britannique de parapsychologie.

« C’est la période de l’année où le voile entre notre monde et l’autre monde est le plus fin. Il me paraît tout à fait crédible que ce soit le fantôme de Henri VIII », assure M. O’Sullivan.

Commentaire :

veysseyre xavier , le 24 novembre 2012 à 3:11

monsieur,dans la vie il y ale hazard et l'antihazard,je suis medecin et j'ai un ami qui est huissier de justice et nous avons tous deux vecus des choses irrationnelles.Vouspouvez me croire mais aucun de mes patients qui etaient condamnes n'a voulu que j'en parle et aucun n'a desire que l'on dise qu 'ils etaient croyants.Ils voulaient que je les oublient.Vous savez tres bien que lorsqu'on fait une promesse apres une priere on entends une voix que l'on appelle conscience .